2e CULTE DOMINICAL DU 26 SEPTEMBRE 2021
Frère MCNAY NKASHAMA, Pasteur(USA)
Texte : Job 1 :1-5s
La vie chrétienne n’a jamais été faite pour la vivre par soi-même, mais avec Jésus. Si nous mourrons dans notre première nature, nous sommes perdus, mais si nous mourrons dans notre deuxième nature, nous avons une nouvelle identité en Christ.
Dans cette nouvelle naissance, nous devons vivre selon le Jésus-Christ. Sur cette terre, il est possible de vivre cent pour cent avec Dieu en reconfigurant notre passé et notre vie. Nous pouvons nous réjouir de ce que Dieu nous donne tout en ayant le cœur attaché à lui. Cette attitude confond le diable qui aimerait nous voir éloignés de notre Dieu, une fois visité par lui.
Lorsqu’on entend le nom de Job, on pense à la souffrance, alors que Job devrait être synonyme de bénédiction : Il était un homme intègre, craignant Dieu ; il avait tout ce qu’un homme pouvait avoir.
Dieu était fier de lui et lui rendait témoignage devant le diable ; son importance était telle que Dieu et le diable entraient en palabre autour de lui.
Lorsque nous lisons son récit dans ce premier chapitre, nous nous posons la question de savoir quelle est la probabilité que ces événements tels que présentés se passent dans cet ordre à une même personne et au même endroit ?
Pourquoi Dieu permit que cela lui arrive-t-il ?
Ce qui est merveilleux, ce que dans cette tragédie, Job a réagi positivement comme enfant de Dieu en ces termes : Dieu a donné et il a repris, que la gloire lui revienne.
Par cette réaction, il se révèle que Job a compris que la source est resté la même ; même si la ressource n’est plus. La foi de Job a confondu même les prédictions du diable. Sa fidélité était due à la nature de sa relation avec Dieu.
Même sa femme avec qui il partageait la même maison n’avait pas la même foi que lui, car elle le conseilla de maudire Dieu après quoi qu’il meurt. La souffrance était devenue plus atroce au point que Job, dans son humanité craqua et maudit le jour de sa naissance et non la source ( Dieu).
Bien aimé, quand nous gémissons dans la souffrance, faisons–le dans la crainte de Dieu ; toute souffrance n’a pas que le péché comme origine, il y a des gens qui souffrent car ils n’ont pas la même destinée que les autres. Pour cela, si ton frère tombe, encourage-le au lieu de l’enfoncer dans la souffrance.
Les amis de Job nous ont donné un aperçu sur les réalités de relation ; ils ont qualifié Job d’orgueilleux puisque celui-ci persistait dans son discours d’innocent vis-à-vis de Dieu. Job déclarera que son rédempteur est vivant et qu’il se lèvera le dernier.
La bible déclare que Job fut rétabli dans tout ce qu’il avait perdu à cause de sa foi en Dieu.
Dieu demandera à ses amis qui l’avaient diabolisé de revenir à Job afin que celui-ci prie pour eux à cause de leur incrédulité.
Lorsque nous marchons avec Dieu, lui-même détermine les règles de jeu. La foi en Dieu ne se mesure pas par rapport aux biens matériels.
Ce que nous avons sont des atouts de fonctionnement, nous devons plutôt rester connectés à la source (Dieu) et ne pas vendre notre âme à cause des situations que nous traversons.