SEMINAIRE BIBLIQUE Du Samedi 20 Novembre 2021
La culture du travail
Deutéronome 32 :8
Frère Maurice Mwehu, pasteur
Avant de conclure, il nous est resté un autre facteur non moindre de développement intitulé la culture du travail qui constitue la deuxième clé ; la première étant le rôle d’Israël, avec qui nous devons composer pour être bénis de Dieu. Israël est le facteur de bénédiction et le travail, un vrai facteur de développement. En effet, tout le bonheur de l’héritage du Très-Haut se développe entre les deux facteurs clé, Deutéronome 28 : 12. Ce verset a toujours été mal compris par beaucoup. C’est l’une des ruses du diable à nous pousser à lire en morceau la parole de Dieu. Il est important de comprendre les écritures dans leurs contextes et en totalité. Selon ce passage, pour prêter aux autres, il faut un travail en amont. C’est la bénédiction de Dieu en combinaison avec le travail qui rend l’homme puissant. Dieu est un travailleur et non un magicien, il travailla pendant six jours pour créer ce que nous avons aujourd’hui. L’onction, seule, ne suffit pas pour des résultats excellents. Pour que la bénédiction de Dieu se matérialise, il faut donc travailler. Dieu valorise le travail et, plusieurs exemples nous sont donnés partant de la Bible.
Boaz fit un nom à Bethléem par son travail. Dieu dit à Israël qu’il lui donnerait un pays où coule le lait et le miel, ce lait et ce miel ne devraient être que le fruit du travail.
Dans un pays, la culture du travail signifie l’amour du travail au sein de son peuple et la Bible renchérit cette pensée dans Proverbes 14 :23 : « Tout travail procure l’abondance mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette ». Imaginons-nous la masse salariale d’un village où tout le monde travaille, il y aurait de l’amélioration de vie dans ce village. Malgré cette vérité biblique, beaucoup de ceux qui aiment seulement le salaire, considèrent le travail comme une corvée.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit-on ; c’est par le travail qu’on se développe, qu’on s’améliore. Le travail, selon Psaumes 127 :2, a acquis dans la compréhension de certaines personnes dans notre monde actuel, une connotation négative alors qu’au commencement Dieu l’a recommandé comme une vertu. Dieu bénit le travail de nos mains et veut que nous travaillions paisiblement. Le sommeil dont il s’agit dans ce passage, c’est le travail paisible.
Dieu travailla, il nous créa à son image : « (…) Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance (…) », Genèse 1 :26. Comme Dieu est un travailleur, l’homme créé à son image et à sa ressemblance doit aussi travailler. Un enfant de Dieu doit considérer le travail comme valeur, vertu (2 Thessaloniciens 3 : 10 ; Genèse 2 :15 et 19).
Le travail est une vertu qui doit être régularisée comme Dieu lui-même l’a fait tout en prévoyant les dispositions de temps de crises causés par les troubles divers. Dans la famille, les parents doivent inculquer la culture du travail à leurs enfants. Esaïe 37 :30 nous enseigne que toute famille, toute nation peut connaitre les temps difficiles où elle peut manger de la nourriture ramassée. Selon Dieu, trois ans suffisent pour qu’un homme passe du grain ramassé à sa propre vigne. C’est le moment de planter une graine et ramasser le fruit
Considérant son âge d’indépendance que nous prenons comme graine ramassée, cet héritage laissé par les colonisateurs, le Congo ne devrait pas seulement s’en contenter, 60 ans après.
C’est par le travail que nous aurons notre propre vigne et nous en mangerons les fruits.