Réjouis-toi, stérile 4

CULTE DOMINICAL DU 16 OCTOBRE 2024

ESAIE 54 : 1

Maurice MWEHU, Pasteur

 

A la première pensée « réjouis-toi stérile » qui en dit déjà assez, la Bible ajoute une autre étiquette : « Toi qui n’enfantes plus ».

Cette dernière déclaration révèle beaucoup sur la réalité de cette femme, réalité sur ce qui a causé sa stérilité et surtout que cette déclaration est venue tout de suite après « réjouis-toi stérile ».

 

Donc il y a une réalité qui se cache dedans.

Nous avons tous un domaine stérile dans nos vies d’une manière ou d’une autre ; alors, toutes les personnes qui n’enfantent plus, sont-elles considérées comme stériles ? Non.

 

Quant-est ce qu’une personne ayant déjà enfantée est considérée comme stérile ?

C’est quand en enfantant, cette personne n’arrive pas au bout de son objectif.

Beaucoup de personnes ont vu leurs activités, leurs mariages, leurs santés… bien commencer et s’arrêter sans atteindre leurs objectifs.

Que s’est-il passé ?

 

Le Seigneur dit à toute personne stérile : « réjouis-toi ».

Heureusement pour nous, nous avons Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur.

Cette femme avait tout pour continuer à avoir des enfants, elle avait l’âge, l’ovulation, le désir de concevoir ; subitement, un incident survint. Lequel ? Le mari dérobe sa face (Esaïe 54 : 8).

 

Nous aurions du mal à appeler le départ du mari (l’Eternel) « un instant, un incident », si le divin époux ne l’avait pas désigné ainsi dans notre chapitre.

Si les époux humains peuvent se chamailler, se retrouver ensemble et avoir des enfants ; à combien plus forte raison notre seigneur Dieu ?

 

C’est dans cet instant ou incident de colère que la stérilité imposa son règne ; or, un instant n’est qu’un moment très court. Cette réalité a subi plusieurs conceptions temporelles dans le chef de la stérile elle-même et dans celles de ses voisines d’une part et de Dieu, l’époux en colère, d’autre part.

 

La nuit vient avec des pleures mais le matin vient avec des chants d’allégresse.

Pour les premières, la maternité est finie alors que pour le second, elle est suspendue ; ce qui est suspendu n’a pas disparu.

Notre vie est comme un film devant Dieu qui en détient la télécommande ; quand il y a un incident (péché), il met une pause.

 

Un instant de colère est un incident et celui-ci est différent d’un accident mais tous deux sont des événements imprévisibles qui peuvent subvenir lors d’un voyage.

Un incident peut retarder le voyage que pour quelques minutes alors que l’accident peut l’annuler.

 

Dans la relation avec Dieu, on ne connait pas un accident mais un incident ; Dieu ne met qu’une simple pause.

Demandons au Seigneur que ton instant de pause se termine et qu’il nous remette en mouvement !

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