Réjouis-toi, stérile 2

CULTE DOMINICAL DU 03 NOVEMBRE 2024

Esaïe 54 : 1

Maurice MWEHU, Pasteur

 

Ces trois premiers mots (Réjouis-toi, stérile) qui donnent le titre à notre série d’enseignements présentent en leur sein une réalité illogique, un contraste que la compréhension humaine ne peut saisir.

 

Quelle est cette stérile sensée, intelligente et sage qui se réjouirait dans cette condition à la fois douloureuse et humiliante ?

 

Un(e) stérile est généralement triste accablé(e) et méprisé(e) ; toute sa joie, son bonheur sont renvoyés au futur, au jour de son éventuelle fécondité. Avant cette dernière, lui faire entendre « réjouis-toi » serait mal indiqué, inapproprié, une forme de moquerie.

 

Toutefois, cela dépend de celui qui a libéré cette parole car les paroles prennent la valeur de celui qui les prononce. La rivale Peninna et l’Éternel des armées peuvent prononcer les mêmes paroles ; mais celles-ci n’auront pas la même valeur aux oreilles d’Anne.

 

L’apôtre Pierre avait aussi très bien compris que les paroles revêtent la qualité de celui qui les prononcent (Matthieu 14 : 28).

Quelle parole te conduit ?

Si c’est la parole d’un homme, tu es malheureux ; mais si c’est la parole de Dieu, elle s’accomplira toujours.  Le problème n’est pas au niveau de la parole mais au niveau de la personne qui la prononce.

 

Dans ce texte de Matthieu 14 : 28, nous voyons Pierre répondre à Jésus : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ». Nous comprenons ici que Pierre n’oserait pas demander à un fantôme ou à un autre pêcheur qui, comme lui se débrouille pour sauver sa barque.

 

Dans notre lecture de base, Dieu se réjouit avec une femme stérile avant même un petit signe de grossesse, pour démontrer combien il est différent des hommes qui attendent entendre les cris du nouveau-né avant de se réjouir. Ainsi, les hommes se réjouissent avec les ex-stériles mais Dieu, lui, se réjouit avec la stérile encore en larmes.

 

Le texte de Luc 1 : 13 ; 57-58 nous montre qu’il y aura un évènement dans notre vie qui forcera ceux qui se sont moqués de nous ou qui se sont éloignés de nous à cause de notre état de s’approcher de nous. Marc 5 : 39 pour sa part, nous apprend que de la même manière qu’on s’est moqué de Jésus, on le fera autant pour les enfants de Dieu qui disent des choses avant qu’elles n’arrivent.

 

Celui qui a entendu une parole de Dieu et celui qui ne l’a pas entendue n’auront pas la même attitude au dehors.

 

Cette manière de Jésus dans Marc 5 : 39-42 était pour dire : « j’ai prévu un temps pour faire cesser des discussions et prononcer le verdict ».

 

Enfin, la lecture de Nombres 23 : 23 nous fait comprendre que le temps marqué est au futur, l’information sur l’œuvre l’est également ; mais l’œuvre de Dieu elle-même est au présent comme pour dire que l’œuvre de Dieu, sa bénédiction est déjà avec nous mais ce sont plutôt les hommes qui sont en retard.

 

L’enchantement n’aura aucun pouvoir pour retenir l’œuvre de Dieu dans nos vies.

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