Réjouis-toi, stérile

CULTE DOMINICAL DU 27 OCTOBRE 2024

Esaïe 54 : 1-17

Maurice MWEHU, Pasteur

 

Nous sommes encore nostalgiques de la série « Notre Père qui est aux cieux » qui nous a enrichis. Nous y avons appris que la prière commence par la relation avec le Père céleste au travers de la nouvelle naissance. Nous y avons également appris qu’il y a le péché de l’humanité et les offenses des enfants ; des enfants qui doivent se repentir et se pardonner mutuellement.

C’est cela qui nous a illustré l’image de la voiture qui sort une fois pour toutes de l’usine mais qui se rend régulièrement au garage (l’image du pardon). Nous avons été sauvés une fois mais nous avons régulièrement le pardon de nos offenses.

 

Comment oublier la demande du pain quotidien, sachant qu’à chaque jour suffit sa peine et que porter 10 briques pour 10 jours en un seul jour nous écrase ?

Nous y avons également appris le triangle de rapport entre Dieu, ses enfants et le malin, leur ennemi tentateur, de qui le Père céleste les délivre.

Enfin, nous nous souvenons de la valorisation du règne par la puissance qui élargie le cercle de sa gloire. Autrement, il n’y a pas de règne valeureux, glorieux sans puissance ; avant de terminer par l’Amen, la signature à nos prières avec Jésus-Christ notre Amen.

Telle est l’économie de notre thème « Notre Père qui es aux cieux ».

 

A partir de ce jour, nous entamons une autre série de prédication sous le thème : « Réjouis-toi, stérile ».

 

Un premier constat qui saute aux yeux est que notre thème et toutes les paroles de son chapitre, bien que très alléchant, sont plus sélectifs que Jean 3 : 16.

Jean 3 : 16 est une offre divine à tous les humains alors que Esaïe 54 est l’héritage divin d’un peuple bien précis qui est Israël, et par extension l’église. Ce texte d’Esaïe 54 vient après le chapitre 53 qui démontre à suffisance le sacrifice de Jésus-Christ.

 

Il y a une corrélation entre une offre et un héritage.

Une offre ne revêt pas le même caractère qu’un héritage. On peut être concerné par une offre et ne pas en profiter, suite à des interférences ; ce qui n’est pas le cas pour l’héritage qui est affecté avec précision et sécurisé par un testament.

L’offre est général mais l’héritage est précisé.

 

Beaucoup sont ceux-là qui fréquentent l’église et se limitent au niveau de l’offre de Dieu sans bénéficier de l’héritage de celui-ci.

Par contre, tous les enfants de Dieu sont sécurisés car le testateur, Jésus-Christ est vivant. Le testateur a le pouvoir d’imposer l’héritage à qui il veut.

 

Dans l’offre, Dieu exhorte quiconque à croire en Jésus-Christ pour ne pas périr afin d’avoir la vie éternelle alors qu’à son enfant, Dieu dit :  » Réjouis-toi stérile » ; comme pour dire : « toi mon enfant, le trajet pour la réjouissance n’est plus le même que pour les païens ».

 

Comment être en alliance avec Dieu et être stérile ?

Autrement, comment ce peuple qui est passé par Esaïe 53 peut-il être stérile ?

Est-ce possible ? Oui.

Nous pouvons être dans la souffrance mais nous ne sommes pas loin de ce que Dieu a prévu pour nous.

Nous n’avons pas le même niveau que les païens quelles que soient les petites différences sur le plan matériel ; nous avons un pas d’avance par rapport à eux.

Celui qui n’entre pas par la porte d’Esaïe 53, ne peut pas prendre part à la table des promesses d’Esaïe 54.

 

Stérile, quelle que soit l’urgence de ton besoin, passe par Esaïe 53 où Jésus prend ton châtiment avant de te réjouir d’Esaïe 54.

Ne saute pas Esaïe 53 car tu peux tromper les hommes, l’église mais tu ne tromperas point l’Eternel Dieu.

 

Faisons de l’offre de Dieu une opportunité pour arriver à son héritage !

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