CULTE DOMINICAL DU 11 JUIN 2023
Pardonne-nous nos offenses, …
Matthieu 6 : 12 ; 18 : 21-35
Frère Maurice MWEHU, Pasteur

Dans le message précédent, il nous a été signifié qu’il y a deux raisons qui nous
poussent à pardonner aux autres humains : l’amour reçu du Père et le pardon
réciproque.
L’amour reçu du Père est le meilleur don venu du ciel pour les hommes qui n’en sont
pas dignes…
Aimer les autres n’est pas une faveur mais un ordre divin.
Qu’en est-il du pardon réciproque ?

2. Le pardon réciproque

Le pardon réciproque est la réponse positive que tout enfant de Dieu doit réserver à
l’ordre du Seigneur dans Matthieu 10 : 8 « …vous avez reçu gratuitement, donnez
gratuitement ».
Nous sommes tous offenseurs et « pardonneurs », c’est ce que nous pouvons
comprendre du pardon réciproque. Nous devons pardonner aux autres et ces
derniers doivent aussi nous pardonner car nous sommes tous offenseurs. Nous
sommes appelés à porter les fardeaux les uns les autres.

Tout ce que nous lisons dans la bible concernant les enfants de Dieu est réciproque,
et nous avons tous quelque chose à donner à l’autre. Dieu passe par un cœur libéré
par le pardon pour nous bénir.

Et pour rappeler à l’église qu’a tout ordre du Seigneur, la réponse de ses enfants est
obligatoire et non facultative, Paul a écrit aux chrétiens de Colosse dans Colossiens
3 : 13 pour leur dire que de la même manière que Jésus nous pardonne et nous
supporte, nous devons, nous aussi, nous pardonner et nous supporter les uns les
autres. Supporter a donc une dose de plus qu’aimer.
Trois fois dans un même verset, l’impératif est employé en matière du support et du
pardon mutuel, non à l’endroit des païens mais des enfants graciés par le même
Père.

Remarquons que cet ordre n’a jamais été intimé à Jésus-Christ qui a pardonné
volontiers mais à ses cohéritiers à profit.
Beaucoup d’entre nous s’attachent à l’identification à Christ, juste pour profiter là où
c’est confortable pour eux.
Il y a une chose d’être cohéritier, et une autre d’en être véritablement ; Christ n’a pas
reçu un ordre pour pardonner aux hommes.

En quoi sommes-nous cohéritiers du Christ, nous qui voulons un ordre, trois fois de
suite, pour pardonner, voire supporter les autres ?
Pardonnons, peu importe l’offense!
Dans Matthieu 18 : 32-33, Jésus s’adresse à l’église en illustrant Dieu par Maître et
ses enfants par serviteur.
Dieu veut que nous pardonnions pour que nous prospérions à tous égards (3 Jean :
1-2).

Pensons à tout ce que Jésus a fait pour nous, ouvrons nos cœurs et libérons
quelqu’un en pardonnant.
Si le monde n’était pas rempli de ces hommes égoïstes et ingrats, il n’y aurait pas
besoin de ce commandement divin pour rendre aux autres ce que l’on a reçu.
Dans la vie de ce méchant serviteur, (Matthieu 18 : 34), méchant enfant de Dieu, les
conséquences sont allées jusqu’à annuler le pardon reçu.

La prison dont il s’agit dans ce texte, est l’enfer. Sur le chemin du ciel, si nous ne
pardonnons pas à ceux qui nous ont offensés, Jésus-Christ changera notre direction,
l’enfer. Dieu nous ramènera de ce chemin vers le ciel avec toutes ses bénédictions.
En cette matière du pardon réciproque, la conclusion de Jésus à notre endroit est
sans appel, Matthieu 18 : 35.
Jésus changera notre destinée si nous ne traitons pas les autres comme il nous le
recommande.