CULTE DOMINICAL DU 13 MARS 2022
Pardonne-nous nos offenses…
Matthieu 6 : 12 ; Hébreux 10 : 26
Frère Maurice Mwehu, Pasteur
Pourquoi le blasphème contre le Saint-Esprit est-il considéré devant Dieu comme le
seul péché volontaire impardonnable ?
S’appuyant sur la réaction des pharisiens, la réponse est simple et claire, c’est parce
qu’après :
1. La jalousie du cœur qui a entrainé ;
2. Le mépris de l’intouchable, ce peuple avait atteint le point de non-retour par
3. La dangereuse rébellion. Ainsi, examinons tour à tour ces trois raisons.
1. La jalousie du cœur
Cette jalousie du cœur avait caractérisé l’attitude des pharisiens et autres chefs
religieux à l’égard de Jésus, Matthieu 12 : 23-24
Combien de jaloux nous entourent à l’église et dans notre monde sur tous les plans.
La jalousie ne peut produire des effets que contre celui qui le manifeste. Dans Actes
13 :45, il nous est décrit les attitudes de jaloux : insulter, contredire juste pour
diminuer l’autre.
Ne nous laissons pas influencer par les jaloux qui nous entourent. Ces pharisiens
n’ont ni amorti ni arrêté Jésus dans ses exploits. A nous d’adopter une attitude
progressiste dans ce que nous faisons.
La jalousie de pharisiens les a amenés à commettre un péché impardonnable.
Jusqu’où la jalousie nous amènera-t-elle ?
La jalousie étant un amour possessif, elle n’est pas mauvaise à tous égards sinon,
Dieu ne serait pas jaloux comme Exode 34 :14 nous le présente.
La jalousie des hommes, par contre, est sans frein et cause beaucoup de dégâts
inestimables comme l’attestent les écritures dans Actes 7 : 9 et Actes 17 : 5.
C’est cette jalousie qui a conduit les pharisiens à l’irréparable, le blasphème du Saint-Esprit : pas de pardon. Or le pardon est le seul moyen de réparer avec Dieu. Faisons
donc attention à ce venin qui peut nous entrainer à l’irréparable. Matthieu 12 : 22 nous
démontre d’où venait la jalousie des pharisiens.
Pour ces derniers, personne d’autre ne pouvait faire ce que Jésus faisait sinon
qu’eux. Ce sont ceux qui réalisent des exploits qui sont victimes de la jalousie des
autres. De là, nous encourageons ceux-là qui se lèvent pour des actions quoique par
moment, ils peuvent connaitre des échecs. David en fut victime devant Saül dans 1
Samuel 18 : 5-9.
La jalousie a déjà arraché le bonheur à plusieurs qui ne supportent pas qu’un autre
ait ou soit autre que ce qu’ils sont. Celui qui n’accepte pas l’émergence ou l’exploit de
l’autre, mourra de jalousie pendant que celui-ci avance.
Dieu est pour tous !!!
Si nous agissions comme Jean, chacun se réjouirait dans les limites de ce qui lui a
été donné du ciel, Jean 3 : 6 ; 27. Voilà une bonne façon de vivre dans la quiétude.
Tout le monde ne recevra pas les mêmes dons (foule, valeur, grâce…), qui que nous
soyons, nous rencontrerons toujours un plus grand que nous. Soyons comme Jean-Baptiste