Notre Père qui es aux cieux -80-

CULTE DOMINICAL DU 06 MARS 2022

Pardonne-nous nos offenses…

Texte : Matthieu 6 : 12 ; Hébreux 10 : 26

Frère Maurice Mwehu, Pasteur.

 

Après la définition des mots péché volontaire, la ruse du diable ainsi que les différentes manières bibliques par lesquelles nous péchons, voici aujourd’hui les différentes désignations bibliques du péché volontaire impardonnable :

Le blasphème contre le Saint-Esprit, le fait de tomber après être éclairé, le péché qui mène à la mort.

 

  1. Le blasphème contre le Saint-Esprit

C’est Jésus qui a évoqué ce mot, blasphème contre le Saint- Esprit, à l’encontre des pharisiens dans Matthieu 12 : 31-32, en révélant ainsi pour la première fois ce péché volontaire impardonnable.

Ces pharisiens qui le suivaient toujours, bien que le critiquant à tout bout de champ, ont aussi fait des miracles du genre guérir et autre. Mais quant à chasser les démons et voir ces hommes être délivrés, cela les étonnait.

C’est ainsi qu’ils qualifiaient Jésus de le faire par Belzébul (Mt 9 : 27-34).

Jésus leur démontrait par cela combien il est au-dessus de toute puissance. Ceci nous interpelle dans le sens de nous apaiser et de nous tenir sur nos deux pieds car aucune puissance ne peut nous faire trembler (Deutéronome 11 :24 ; Josué 1 :3).

 

Blasphémer contre le Saint-Esprit, qu’est-ce que ce ?

Blasphème est une parole sacrilège, une insulte contre la religion ; à la différence de la piété qui est le respect à tout ce qui est sacré, religieux : dîme, mariage, argent (peu importe la somme) déposé à l’église, les hommes consacrés au service de Dieu…

 

Il y a des choses sur lesquelles on ne discute pas, des hommes sur qui l’on ne porte point de jugement.

Combien insultent la religion aujourd’hui !

Nous pouvons être en désaccord avec un religieux mais cela ne nous donne pas le droit de passer aux insultes pour affaiblir sa personne. C’est cela un blasphème.  Triste est de constater que bon nombre de gens présentent une telle attitude. Quel humain est plus puissant, saint et glorieux que l’archange Michael (l’un de plus puissant des anges) qui n’osa pas insulter Satan (Jude 9).

David, dans 1 Samuel 24 : 7, nous interpelle : « (…) que L’Eternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Eternel, une action telle que de porter ma main sur lui (…) » quoique Saül ne fut plus avec Dieu. Saul était sacré, seul Dieu pouvait se charger de lui. Nous voulons être comme David par rapport à ses exploits, avons-nous cet esprit qu’il avait sur le sacré ?

Selon Jésus, tout blasphème est un péché qui nécessite et peut recevoir le pardon de Dieu à l’exception d’un seul, le blasphème contre le Saint-Esprit.

Ce qui est plus grave, ce n’est pas le fait qu’un péché soit déclaré impardonnable mais le fait que cette déclaration vienne de Jésus, le seul à avoir reçu le pouvoir d’anéantir le péché, le seul qui nous accorde le pardon.

Pécher volontairement, c’est sortir du cadre du pardon de Jésus. C’est ici que nous devons veiller sur nous-mêmes en ce qui concerne le respect du sacré.

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