CULTE DOMINICAL DU 16 JANVIER 2022
Pardonne-nous nos offenses…
Mathieu 6 : 12, 18 : 21-22 ; Luc 17 : 3-5
Frère Maurice MWEHU, Pasteur
En matière du pardon de péché, à la lumière des écrits bibliques ci-haut cités, Jésus parle d’une fréquence, un acte à répéter perpétuellement alors que Pierre, lui, parle d’un nombre fixe.
- La repentance répétée
La repentance répétée est la seule réponse valable aux péchés répétés. Jésus a pris en charge tous nos péchés (passés, présents, futurs) une seule fois pour toutes. Nous péchons et, nous ne nous sommes pas lassés de pécher ; alors pourquoi se fatiguer de se repentir et de demander pardon ?
Le monde ne découragera personne à pécher ; bien au contraire, il nous en facilite la tâche et nous dira : « c’en est trop avec le pardon, tu en abuses… ».
Aujourd’hui certains péchés sont pris comme une évolution dans un contexte de modernisme au point où ne pas les commettre nous fait passer comme vieux jeu, non-branchés…
Nous n’avons pas honte de pécher mais quant à la repentance, nous y trouvons une certaine gêne. Il nous est difficile de nous repentir et bien souvent, nous le faisons de manière détournée par des justifications de toutes pièces qui n’ont rien avoir avec la repentance vraie dont il est question dans nos textes précités.
Triste est de constater cette attitude au milieu des enfants de Dieu. Nous avons la Bible dans nos mains et non dans nos cœurs ; nous devons vivre les principes et les valeurs bibliques comme le confirment les écritures dans 2 Corinthiens 3 : 2-3 ; sinon, nous irons en Enfer, nos bibles en mains.
Comme Jésus l’a si bien démontré dans ses écritures dans les différentes lectures de nos textes cités ci-haut, Satan et la chair (les agents du péché sur la terre) ne se lasseront jamais à inciter l’homme au mal voire jusqu’à le voir offenser son frère sept fois dans un même jour. L’ordre du Seigneur de pardonner à un tel homme prouve que ce ne sont pas le Saint-Esprit et la grâce divine qui manqueront en chemin s’il revient.
Pécher sept fois est l’action de Satan et de la chair et, se repentir sept fois est le résultat de la grâce et du Saint-Esprit. Ainsi, nous nous retrouvons dans un contexte de compétitions sportives entre deux équipes. Ceci pour dire, tant qu’il y aura l’action du diable dans nos vies, l’action du Saint-Esprit ne s’arrêtera point car la grâce de Dieu nous donne le potentiel de nous repentir d’où cette paire de mots : pécher/ repentance.
Le sang de Jésus nous purifie de tout péché, alors ne nous fatiguons pas de nous repentir qu’importe ces péchés. Ecoutons-nous la voix de notre Berger, Jésus-Christ ? La repentance (le regret de ses actes) doit être suivie de la demande du pardon.
Au temps des Juges, Israël a survécu par ce cycle : « Ils firent encore… ils crièrent à l’Eternel… », c’est cette combinaison firent/ crièrent qui permit à Israël de survivre.
Notre salut est donc à ce prix : pécher sept fois, se repentir sept fois ; ainsi n’accumulons pas les péchés. Vidons-nous de tous les péchés en les réglant un par un afin de vivre purement nos louanges et nos adorations envers Dieu, notre père… Lavons nos robes !
Nous venons donc dans la maison de Dieu pour célébrer après avoir réglé nos différends, chacun devant sa réalité et non par une repentance collective.
Par la repentance, l’action destructrice du diable s’arrête ainsi commence l’action réparatrice du Seigneur !