Notre Père qui es aux cieux -72-

CULTE DOMINICAL DU 09 JANVIER 2022

Pardonne-nous nos offenses…

Mathieu 6 : 12 ; 18 : 21-22 ; Luc 17 : 3-5

Frère Maurice MWEHU, Pasteur

 

La fréquence du pardon est une richesse… (lire message précédent) et de là, nous comprenons que toute notre vie, nous devons pardonner car Dieu, lui, nous a pardonné.

 

Qui se tiendrait devant sa sainteté ? Personne !

Si Dieu nous supporte, nous reçoit, c’est grâce à ce pardon dont il est question dans notre message : pardonne-nous nos offenses…  Pourquoi Dieu nous demande-t-il de pardonner ? Parce que lui l’a fait à notre endroit. Ainsi, nous avons ce triangle A, B, C. B étant DIEU (le sommet) ; A et C des frères, des enfants engendrés par Dieu.  De cette relation, le Père ne laissera passer aucune fois le traitement de A ou C comme païen. Nous sommes frères, tous au même niveau aux yeux de Dieu.  Et ce dernier nous considère comme ses enfants qu’importent nos conditions extérieures.

Tous n’avons pas reçu les mêmes dons ; Dieu est le seul à juger qui est enfant de Dieu et qui ne l’est pas.  Certes, pécher sept fois ne nous exclut pas de la famille Dieu mais peut faire chavirer la foi de l’autre.

 

Avant de passer à la repentance répétée, notre sous point 2, nous remarquons que seul Jésus considère comme frère, le frère du frère offensé. Il est donc avantageux pour nous de l’avoir réellement avec nous car lui, restera lorsque tous partiront (ami, amant, frère, collaborateur…) comme ce fut le cas de la femme adultère dans Jean 8 :1-11.

Quelle grâce à ne pas mépriser pour se repentir, frère offensant !

Par ailleurs, malheur à ceux qui scandalisent les autres, disent les écritures dans Luc 17 :1.  Ce sont ces scandales qui diminuent ou font trébucher notre foi.  Combien ne scandalisons-nous pas les autres par nos attitudes, nos actes.  Dieu n’est pas troublé par nos péchés, il en a déjà payé le prix et il a tout ce qu’il faut pour nous purifier. C’est plutôt l’attitude vis-à-vis de l’autre en matière de pardon, qui nous fait plus réfléchir et nous interpelle au même moment.

 

Nous avons donc intérêt à honorer notre père en nous pardonnant les uns les autres.

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