CULTE DOMINICAL DU 05 AOUT 2021

PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES…

Mathieu 6 : 12 ; 1 Samuel 21 :1-15

Maurice MWEHU, Pasteur

• La période de faiblesse (suite)

Par période, avions-nous dit, nous comprenons un espace de temps, un laps de temps ; et la faiblesse est autrement définie comme une défaillance soudaine, un défaut de fonctionnement. Ainsi, une période de faiblesse serait un disfonctionnement pendant un espace de temps. Cette période de faiblesse n’est pas à confondre, par conséquent, à l’apostasie qui est l’abandon de la foi.

Avant de poursuivre notre analyse sur ce point, rappelons certaines paroles de Paul qui expliquent la force d’Abraham devant Abimelec, roi de Guérar.

Dans sa peur, son humiliation, son mensonge devant le roi Abimelec, cet homme, Abraham sortit vaillant. En cette pleine période de faiblesse , Dieu lui révèle, par la bouche d’Abimelec, qu’il était prophète (2 Corinthiens 11: 30 et 12 : 8-10 nous le démontrent clairement). Il conclut au verset 10 de 2 Corinthiens 12 que lorsqu’il est faible, c’est alors qu’il est fort.

Pour cela bien-aimé, faisons attention aux hommes qui passent par des moments de faiblesse, et si vous êtes enfants de Dieu, nés de nouveau et porteurs des promesses divines, ne vous détournez pas de votre Dieu !

• A l’image de David

A l’image de David, tout enfant de Dieu se découvre qu’il peut connaitre une période de faiblesse, de défaut de fonctionnement coupable, dans lequel il n’y a aucune défense personnelle valable. David a connu lui aussi cette période, alors que rempli d’onction, puissant et vainqueur de Goliath ; commence à pécher volontairement au point de se faire passer pour un fou devant des incirconcis. Dans son humanité, il  a menti plusieurs fois et n’a pas su se comporter en homme normal. Il viola la loi de l’Eternel en mangeant les pains consacrés et en les donnant à ses gens (des faibles, des endettés, en détresse),1 Samuel 21 : 1-15.

Dans sa faiblesse, David n’avait que le mensonge comme appui.

Bien-aimé, si  vous avez Dieu comme appui, vous brillerez mais si vous avez le mensonge comme appui, vous vivrez le brisement de cœur. Ne rejetez pas un homme à cause de sa faiblesse. Si David, ce faiblard était rejeté, le salut de l’humanité toute entière serait  compromis, car de la postérité de celui-ci est issu Jésus-Christ de Nazareth, Sauveur du monde entier.

Un exploit quel qu’il soit ne changera  personne en super homme, il restera toujours homme. Dieu rappellera toujours que c’est lui qui opère des miracles.

Dans le nouveau testament, l’histoire de ces pains dans 2 Corinthiens 21 : 1-15 précité est présentée sous un autre angle dans Matthieu 12 : 1-7.

Un fait plus étonnant est de savoir que cette histoire de pains consacrés était passée sous silence jusqu’à Jésus-Christ. Ni Nathan, son proche ; ni Esaïe, Jérémie, …, ces prophètes de grand renom, remplis du Saint-Esprit ne l’ont jamais mentionnée. Heureusement, ils ont bien fait de fermer leurs bouches, sinon, la réponse de Jésus les  aurait confondu et réduit dans la honte.

Qui êtes-vous pour évoquer ce que Jésus n’a jamais évoqué ?

L’innocence de David et l’attitude des disciples dont Matthieu 12 nous parle n’est pas à confondre avec l’apostasie, mais une simple période de faiblesse

Bien-aimé, ne prend pas position contre un enfant de Dieu qui traverse une période de faiblesse, surtout s’il n’a pas renié sa foi ; soutiens-le au contraire.