Culte dominical du 13 décembre 2020

Frère Maurice Mwehu (Pasteur)

Pardonne-nous nos offenses…

Matthieu 6 : 9-12

Dans cette grande section, ce premier chapitre consacré aux offenses des enfants, nous avons confirmé que les offenses  des péchés est une vérité biblique indéniable.

Aujourd’hui, le récit du fils prodigue et sa famille (Luc 15 : 18-22), nous éclairera mieux sur les offenses des enfants au travers les aspects suivants :

1. Un aîné n’est pas un père
2. Un frère n’est pas une menace
3. Le péché qui trouble la famille

1. Un aîné n’est pas un père

Cette réalité incontestable « un aîné n’est pas un père » est une expérience démontrée dans toute les familles. Dans une famille, aucune fraternité ne peut remplacer la filiation. Par filiation, nous comprenons la relation entre père et fils et, par fraternité, entendez le lien entre frère et sœur.

Nul ne peut prendre la place du père, un amour fort et très particulier. De même, Jésus nous a aimé et nous aime de manière incomparable.

Dans ce texte, l’amour du père est très bien illustré de façon à nous démontrer combien le père tient à notre retour vers lui quand nous nous repentons après avoir péché.

A son retour malheureux, le fils prodigue avait la grâce de rencontrer son père avant tout autre membre de famille. Il devait faire face aux serviteurs méfiants, au grand frère en colère.

Quelle grâce pour nous de rencontrer le père !!!

Dieu nous aime, il ne nous condamne ni ne nous juge ; il nous sauve tel que nous somme.

Cette attitude du père vis-à-vis du fils prodigue nous témoigne fortement cet amour indescriptible.

Cette réalité nous révèle un certain nombre de vérité :

1. Devant la puissance du pardon du père, aucune porte ne restera fermée.

Ni la résignation des serviteurs méfiants, ni la colère du frère aîné ne peuvent constituer un obstacle à ce pardon ; le diable non plus ne peut rien faire. Un exemple sur cette vérité nous est donné dans Genèse 27 : 1-41.

2. Le pardon du père n’autorise aucune dégradation.

Après le pardon du père, notre vie peut revêtir d’autres couleurs et, c’est l’amour du père illustré par cette fête organisée dans ce récit.

Relevons donc nos têtes, après le pardon du père. Ne soyons pas courbés par les interprétations   méchantes et dénigrantes de la part de certains frères au sujet de nos péchés. Ces derniers ont l’attitude du frère aîné mais cela n’arrêtera point l’amour du père pour nous face au pardon des péchés. David qui eut comme successeur Salomon, issu d’une liaison adultère au moment où ses autres frères légitimes étaient bien là : l’amour de Dieu sur le pardonné concrètement prouvé. (2 Samuel :11-12).

Quel statut, l’église donne aux voleurs, aux prostitués, aux ivrognes,… ?

Quelle place te donnes-tu, toi-même ?

Remarquons comment, Jésus a pardonné Pierre : C’est à Pierre que la tâche de paître les brebis a été confiée (Luc 22 : 34 ; 55-62).

Dieu ne change pas son projet pour un homme à cause du péché.