CULTE DOMINICAL DU 17 MAI 2020
ORATEUR : PASTEUR MAURICE MWEHU
THEME : NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX 40
SOUS-THEME : QUE TA VOLONTE SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL
TEXTE BIBLIQUE : MATTHIEU 6 : 9 – 10 ; ROMAINS 8 :19 – 23

Partant de ce sous-thème, nous avons pu tirer trois pensées : La conformité de la terre au ciel, la marche vers le ciel, les nouveaux cieux et la nouvelle terre. De la dernière pensée, nous avons parlé de trois autres sous- points dont celui sur quoi nous nous focalisons aujourd’hui, le sort du vieil homme.

3. Le sort du vieil homme.

Pour une observation parfaite de la volonté de Dieu, l’œuvre de la création qui a commencé par l’homme, connaitra son achèvement par les nouveaux cieux et la nouvelle terre en passant par la marche vers le ciel. Ainsi, nous reviendrons à la pensée de la nouvelle terre pour voir le sort du vieil homme.

Par vieil homme, nous comprenons l’homme qui n’a pas été recréé, qui ne puisse pas dans les moyens offerts par Dieu pour ce faire. Quant à l’homme nouveau, celui-ci dispose déjà d’un esprit et d’une âme recréés quoique sa chair ne le soit pas encore.

Etre chrétien c’est être conscient de ce que l’on fait, c’est une décision et c’est l’affaire d’un individu.

Le vieil homme est le contraire de l’homme nouveau. Ainsi, nous nous retrouverons devant cette réalité :

Vieil homme – nouvel homme
Vieille terre – nouvelle terre
Vieux cieux – nouveaux cieux.

D’après l’épitre aux Romains cité ci-haut, la condition de notre terre est décrite comme désagréable, inappropriée, comparable aux douleurs d’enfantement.

L’homme recréé a déjà un avant-goût car le salut est en marche en lui ; l’adoption dont il s’agit est tout simplement la libération de son corps.

Ce texte montre que cet état vieillot de la terre et de l’homme, n’est supporté ni par la création matérielle ni par la création humaine. Nous attendons donc le corps glorieux de Christ ressuscité, un corps bien en forme, exempté de maladies, de faiblesses… Tous (l’Homme et la terre) soupirent après quelque chose d’autre.

Alors qui s’adressera à qui pour lui venir en aide?

La terre ne pourra rien pour nous car elle, aussi, est en flammes. Celui qui s’attachera donc à la terre est comparable à un homme qui cherche solution auprès d’un autre homme qui souffre également ou qui quitte une maison enflammée pour une autre aussi enflammée. C’est insensé!

La solution pour cet homme serait de recourir à une maison non enflammée et, c’est du ciel que viendra ce secours car c’est la seule maison qui ne brûlera point. La bonne attitude à adopter, c’est de crier, de continuer à crier à Jésus- Christ, cette maison qui ne brûlera point et ce, même si les réponses (les solutions) tardent.

L’apôtre Jean nous exhorte dans son livre, 1jean 2 :17 de ne pas nous accrocher à la terre et à ses convoitises car elles passeront. La terre ne peut abriter ni sécuriser personne.

Saul fut un roi rejeté, David, un roi nouveau. Jonathan qui avait cette révélation ne pouvait pas rester avec le roi qui passait et ne pas passer avec lui. Ainsi, le vieil homme ne peut pas rester attaché à la vieille terre et ne pas passer avec elle. Certains scientifiques nous informent du réchauffement de la terre (réchauffement climatique) et certaines personnes préconisent même un déménagement vers la lune. La terre brûlera ainsi que les cieux, la lune y comprise, cher lecteur. Il est donc sensé de trouver refuge au ciel de Dieu, seul ciel qui ne brulera point.

Dans 2 Samuel 1:23, il nous est présenté une alliance très forte entre Jonathan et David ; cette alliance alla jusqu’à sauver les descendants de Jonathan. Comment pouvons-nous expliquer la mort de Jonathan auprès de son père? Le choix.

Jonathan fit un mauvais choix. Un choix fait en fonction d’aujourd’hui et non en fonction de demain. La royauté sans Dieu leur avait tout donné mais pour quelle fin?

La Terre te récompensera, certes, elle te donnera tout mais pour te le ravir après. Choisissons comme Moise l’opprobre de Jésus- Christ devant nos pharaons.

Le plus malheureux dans cette affaire c’est Jonathan : Saul n’avait plus à se convertir ; David était choisi pour régner et Jonathan, lui, choisit le coté qui passait.

Le roi est rejeté, vive le roi !
La terre a vieilli, vive la nouvelle !
Pour quelle terre travaillons-nous ?
Pour la nouvelle ou pour la vieille ?

Que Dieu vous bénisse !