CULTE DOMINICAL DU 8 SEPTEMBRE 2024
Mathieu 6 :13
Maurice MWEHU, pasteur
Avant d’aborder notre deuxième point, rappelons-nous une question importante que nous nous sommes posés lors du précédent message : « Quelle est la valeur du mot Amen pour qu’il occupe cette position stratégique dans la prière modèle enseignée par le Seigneur Jésus-Christ ?
Amen, avions-nous dit est un mot hébreu qui signifie en français : ainsi soit-il ou qu’il en soit ainsi, ya vuanda plina en kikongo ou encore ezala bongo en lingala.
Amen est une sorte de signature personnelle pour celui qui prie comme pour dire : « Tout se fera comme je l’ai dit ». Si les choses doivent se faire comme je les ai dites, je dois donc prendre soin de ce je dis dans mes prières. Ceci est très important pour que personne ne joue avec la prière car elle est une activité vitale et ne doit pas être adressée à n’importe qui et ne doit pas se faire n’importe comment.
Une bonne prière adressée à une mauvaise personne tout comme une mauvaise prière adressée à une bonne personne ne peut produire d’effets. Donc, c’est une grâce pour nous d’être sauvé et plus encore, de connaître celui à qui est adressée notre prière, le Dieu véritable, notre Père.
Jésus doit être au centre de nos prières et tout mouvement spirituel aussi grand soit-il, s’il n’a pas Jésus-Christ au centre, ce mouvement ainsi que tous ceux qui en font partie sont perdus ; car il n’y a de salut en aucun autre nom (Actes 4 :12). La meilleure bénédiction est celle d’avoir Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, lui qui nous a tirés du monde et a fait de nous membres de son royaume.
Nous ne devons pas dire Amen pour n’importe quelle parole. Amen ne doit être prononcé qu’à la suite d’une prière, une déclaration ou une parole de Dieu, car on ne scelle pas dans le vide.
- L’amen de nos promesses
L’amen de nos promesses révèle une autre dimension forte du mot Amen car il n’intervient pas que pour confirmer nos prières mais il scelle aussi nos promesses. En Jésus, il n’y a que le « oui » qui vient confirmer ses promesses (2 Corinthiens 1:19-20).
Toute promesse faite par Dieu est déjà en soi un « oui » de volonté de sa part, comme pour dire, il n’y a aucune promesse de Dieu sans une volonté personnelle venant de lui.
Quel est alors le sens d’un autre « oui » suivi de l’amen du bénéficiaire ?
On dirait qu’il y avait une contestation autour de la promesse ; non pas à propos de la promesse elle-même, mais à propos de celui à qui la promesse est faite.
Une contestation du genre « Es-tu sûr que c’est avec une telle personne que tu veux faire ça ? » Et Dieu dit « oui ».
Pourquoi les hommes pensent-ils faire réfléchir Dieu au sujet de ce qu’il veut faire avec tel ou tel autre ? Qui es-tu, homme, pour faire réfléchir Dieu ?
La promesse de Dieu ne tient pas compte de notre sainteté, c’est un acte de souveraineté, d’amour et de grâce. C’est ainsi que dans tous les siècles, les hommes murmurent toujours au sujet de la promesse de Dieu.
Personne de par son comportement ne saura convaincre Dieu pour qu’il lui fasse des promesses.
Remarquons que Dieu prononce le « oui » pour dire qu’il confirme la promesse et il laisse à l’homme de dire « Amen » pour la sceller.
Comme les hommes ne peuvent pas changer les promesses dans le cœur de Dieu, ils ne peuvent pas non plus les détruire.
Quand Dieu dit oui, nous devons dire Amen ; peu importe les contestations des hommes.
Et même avant que nous ne naissions, la promesse de Dieu subsiste déjà sur nous à l’instar de Jérémie qui reçut la promesse et fut établi prophète avant d’être formé dans le ventre de sa mère (Jérémie 1 : 5).
Le mépris d’Eliab et le tâtonnement de Samuel n’avaient pas suffi pour changer la promesse de Dieu dans la vie de David. Il y a la promesse, le oui de Dieu pour la confirmation et l’Amen du bénéficiaire de la promesse. Comme David, si Dieu dit oui, agis et passe à l’action.
La promesse peut te faire mépriser, mais son accomplissement va te recommander.
Haman ne pouvait pas comprendre que le roi ait choisi Mardochée, une sentinelle, un esclave et un étranger.
Et dans Jean 5 : 11, le Seigneur Jésus-Christ était venu confirmer la promesse de la guérison du paralytique en dehors de la piscine de Bethesda. Lèves-toi, prends ton lit et marche était le oui de Dieu pour sa guérison, et l’action de cet homme était son Amen ; ce qui suscita des murmures autour de lui puisque c’était un jour de sabbat. Or, Jésus-Christ est le Maître du sabbat.
Tout le monde ne nous accompagnera pas dans nos prières, alors avançons avec le Seigneur peu importe les contestations des hommes.
Si tu as abandonné ta promesse à cause de contestations des hommes, sache que le Seigneur a déjà dit « oui » pour confirmer ; toi, dis seulement Amen afin de sceller ta promesse.