CULTE DOMINICAL DU 01 SEPTEMBRE 2024
Luc 11 : 1 ; Matthieu 6 : 9 -13
Maurice MWEHU, Pasteur.
Après avoir considéré l’importance de la conjonction « Car » au verset 13 de notre texte de Matthieu 6, nous avons trouvé que la dernière section (car c’est à toi qu’appartiennent dans tous les siècles le règne, la puissance et la gloire. Amen.) de notre enseignement sur la prière modèle est constituée de quatre puissants mots qui la domine. L’analyse de trois premiers s’est achevée par celle du mot « Gloire ».
Le message de ce jour portera sur le quatrième mot, Amen.
- Amen
Avant de commencer l’analyse de ce mot, il sied de comprendre la valeur du mot Amen et la position stratégique qu’il occupe dans la prière modèle enseignée par le Seigneur Jésus-Christ.
Amen est un mot hébreu qui signifie en français : ainsi soit-il ou qu’il en soit ainsi.
Amen est une sorte de signature personnelle pour celui qui prie comme pour dire : « Tout se fera comme je l’ai dit ». Une prière ainsi scellée reste hermétiquement fermée ; seul celui qui prie et celui à qui il s’adresse peuvent la modifier.
La signature c’est l’identité d’une personne. Si nos prières n’étaient scellées par Amen, nos ennemis nous auraient déjà détruits.
Par les aspects ci-dessous, nous trouverons la profonde valeur du mot Amen, petit mot et pourtant très puissant : Le sceau de l’Amen ; l’Amen de nos promesses et Jésus, notre Amen.
- Le sceau de l’Amen
Amen, comme nous l’avons souligné ci-haut, est une sorte de cachet, une signature qui confère au texte ou aux paroles précédentes une authenticité et une autorité pour leur réalisation.
Comment réagiraient les hommes si Jésus n’avait pas inséré ce mot ?
Ils nous taxeraient des prétentieux, d’arrogants ; beaucoup nous diraient : « Tu as prié, attends ; le résultat ne dépend pas de toi, attendons voir ou encore qui te dit que ce que tu demandes se réalisera-t-il ? ».
Le problème n’est pas dans l’Amen mais en nous qui ne croyons pas dans ce que nous demandons ; nos prières sont abondantes mais dépourvues de puissance, nous sommes religieux, sans vie. L’Amen n’est puissant que pour ceux qui ont Dieu pour père. Ce n’est pas l’Amen qui est faible mais celui qui le prononce. Si Dieu devait répondre à tous les Amen, lequel aurait des effets dans notre vie ? Ne disons donc pas Amen n’importe comment.
Nous avons tous le pouvoir d’enfants de Dieu pour sceller par notre Amen ; nous ne le prononçons pas par nous-mêmes mais c’est Dieu à qui nous devons adresser nos prières qui nous demande de le prononcer à la fin de nos prières pour les sceller. Le signe de cette signature se trouve dans la parole de Dieu dans Jean 15 : 7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »
Quel pouvoir Dieu nous donne-t-il que de prier et de sceller notre prière !
Ainsi, nous devons faire attention à ce que nous disons dans nos prières que nous devons sceller ; nous devons nous rassurer de ce que nous disons dans nos prières pour que nous ne scellions pas notre propre malheur.
A l’instar des décisions des autorités qui se terminent par : « Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente sont abrogées », notre prière scellée a la capacité de changer toutes les dispositions antérieures (Maladie, stérilité …) de notre vie passée.