Notre Père qui es aux cieux 120

CULTE DOMINICAL DU 31 MARS 2024

MATTHIEU 6 : 13

Maurice MWEHU, Pasteur

 

Jésus est mort, ressuscité et vivant, nous célébrons Pâques !

Apres l’analyse de deux premières pensées, deux règnes spirituels et le règne demandé, nous nous sommes posés la question au sujet de la troisième pensée, le Roi éternel : comment se comporte le Roi éternel envers d’autres personnes célestes et terrestres ?

La bible y a répondu par :

 

  • Le refus des rois parallèles;
  • Le partage de la vie éternelle ;
  • Le sort du roi des rebelles.

 

Le refus des rois parallèles ayant déjà été considéré, nous abordons aujourd’hui le partage de la vie éternelle.

La vie, c’est plus que respirer et Jésus est venu nous donner la vie abondante. Le jour de Pâques est donc le jour où la vie éternelle nous a été partagée.

  1. Le partage de la vie éternelle

Le partage de la vie éternelle exprime d’une part, la réalité de la vie sans fin et que seul le Roi éternel possède ; et d’autre, sa volonté de la partager. C’est de cette volonté divine que Jean 3 : 16 nous parle.

Dieu voudrait que les hommes le rejoignent dans cette vie éternelle, c’est ainsi qu’il l’a partagée.

Cette vie est tellement précieuse qu’elle est même devenue le souhait, une formule de respect envers les rois humains telle que : « oh ! roi, vis éternellement ! ». Pourtant la vie n’est pas un souhait.

Sur ces paroles, le roi mortel se sent confortable et pourtant c’est lui qui devrait assurer la vie à ses sujets. En matière de la vie éternelle, le Roi éternel se démarque de tous ces rois mortels car lui est la source de la vie éternelle. Jésus fait jouir ses sujets (Jean 6 : 47 ; 10 : 14-15) et est le seul Roi capable de donner sa vie pour le peuple. Les autres rois existent pour eux-mêmes et sont capables de sacrifier le peuple pour se maintenir en vie. Jésus vient avec une autre formule, il est venu pour donner sa vie pour ses brebis, le seul capable pour que nous vivions éternellement avec lui. En mourant sur la croix, Jésus a pris notre place, nos iniquités, nos problèmes…et a donné sa vie pour nous. C’est le message de Pâques.

Quel sauveur merveilleux !

Ce message de Pâques décrit le sacrifice du roi éternel pour son peuple et Jésus nous dit : « venez à moi, j’ai tout payé pour vous. Je vous donne la vie, faites-moi confiance et vous vivrez éternellement ». Certes, la terre a des héros, mais Jésus est plus qu’un héros, il est le seul à vivre éternellement. Jésus a conservé sa vie après avoir sauvé les autres ; ainsi, le programme de Jésus pour nous ne s’arrête pas devant la mort. Il a ôté tous les obstacles pour nous faire accéder à la vie éternelle.

Cependant, comment comprendre que les petits rois qui tirent leurs pouvoirs des hommes, les méprisent et les écrasent alors que Jésus qui tire son pouvoir de lui-même, considère les hommes ?

Le pouvoir des rois sur la terre est donné par les hommes, autrement, ce sont les hommes qui élisent ces rois. Contrairement à Jésus qui est Roi par lui-même, son trône est éternel.

Jésus qui n’a pas besoin d’hommes pour régner considère les hommes et meurt pour eux mais les rois humains méprisent les hommes qui leur donnent le pouvoir.

De ce fait, Jésus est donc la seule personne à louer, à adorer.

Si ces rois humains savaient d’où venait leur pouvoir, ils respecteraient leurs sujets.

Notons, cependant, que si la vie de Jésus est éternelle, l’espace de temps dans lequel il nous en donne accès est visiblement bien limité, Hébreux 4 : 1.

Il nous partage la vie éternelle, ce Roi compatissant, pas comme ceux du monde. Jésus nous partage sa vie en mourant sans quoi, il ne serait pas possible de nous atteindre et il n’y aurait pas beaucoup de petits « christ ». Jésus nous a ouvert une porte pendant un certain temps ; à nous d’entrer dans ce salut, cette vie éternelle. Ceci pour dire que le temps de la grâce (depuis le premier siècle) ne subsistera pas toujours et l’exemple de Noé nous en dit plus (Genèse 6 : 13s).

C’est cette voix de Jésus qui nous parle aujourd’hui partout, depuis le premier siècle, à nous de l’écouter.

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