Notre Père qui es aux cieux 114

CULTE DOMINICAL DU 31 DECEMBRE 2023

Ne nous induis pas en tentation…

Matthieu 6 : 13

Maurice MWEHU, Pasteur

 

Après les considérations générales sur le premier de nos quatre fameux mots c’est-à-dire : le règne, voici quelques pensées qui peuvent sortir du mot règne :

  • Les règnes spirituels ;
  • Un règne demandé ;
  • Le Roi éternel.

 

  1. Les règnes spirituels

 

Les règnes spirituels font allusion à la rébellion de Satan depuis laquelle l’univers connaît deux royaumes opposés avec aucune possibilité de réconciliation.

La rébellion n’est pas bonne, elle amène la dégradation et conduit directement aux enfers. Désormais, Satan est appelé prince des ténèbres alors qu’il était un astre de lumière.

Dans plusieurs passages bibliques, les écritures confirment cet état de choses selon lequel nous sommes en présence de deux royaumes opposés, favorable (royaume de lumière) et défavorable (royaume des ténèbres) aux humains.

Ces deux royaumes ne sont pas directement perceptibles. L’église locale est le champ de Dieu mais on y mange le fruit les yeux ouverts.

 

La combinaison des textes de Luc 13 : 16 et Apocalypse 12 : 7 et 12 nous prouve que sur la terre, leur nouveau terrain de bataille, ces deux règnes ne se font pas des cadeaux. Autrement dit, tu me prends Abraham je te prends sa fille.  Chaque fois que le diable échoue à un niveau, il descend à un autre niveau ; il ne nous laissera jamais tranquille. S’il nous attaque, c’est que nous lui échappons et ne lui appartenons pas. Cette lutte n’est pas pour les païens mais pour les chrétiens, selon qu’il est écrit : « le malheur atteint souvent le juste mais l’Eternel l’en délivre toujours », Psaumes 34 : 20.

Autrement dit, il y a des délivrances en Dieu qui attendent des attaques qui ne sont pas encore venues. Le diable était précipité sur terre, animé d’une grande colère et Dieu, voyant le danger que couraient les hommes, lui aussi est descendu sur terre. Si le diable est descendu en grande colère, notre Seigneur, lui, est descendu comme un agneau, un bébé.

Ces deux règnes changent de terrain mais Jésus nous suivra jusqu’au séjour de morts.

Tu me prendras Abraham je te prends sa fille.

 

En délivrant cette femme possédée, Jésus a prouvé que c’est son règne qui a le dernier mot dans cette bataille. L’histoire de la délivrance de cette femme présente une caractéristique complexe qui ne laisse pas la facilité aux hommes de déceler les actions de ces deux royaumes.

Remarquons que ces deux règnes se sont affrontés dans une synagogue. Dieu s’étant incarné dans « l’homme-Jésus » et le diable ayant possédé la fille d’Abraham. Les gens du même royaume ont les mêmes caractéristiques mais le chef de la synagogue n’a reconnu ni l’un ni l’autre. Pour le chef de la synagogue, il n’a pas remarqué le diable mais a traité Jésus d’imposteur.

Quand Jésus arrive, le chef de la synagogue perd le contrôle du culte. Cette femme était là courbée pendant longtemps mais Jésus entra dans sa vie un jour et tout changea.  C’est l’œuvre du tout puissant qui te bénira et cette œuvre fera tomber les lois, les coutumes, limites et nous apportera la délivrance, la promotion qui violeront la logique des choses.

Le chef de la synagogue a manqué le discernement et a choisi le mauvais côté. Ne soyons pas distraits ni naïfs comme le chef de la synagogue dont la synagogue (famille, entreprise, …) est piégée alors qu’il ne remarque rien.

Fermons la porte de nos synagogues (familles, pays…) à Satan et ouvrons-la à Dieu.

 

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