Après avoir analysé le premier chapitre de notre septième section : « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre nous du malin » de la prière modèle, voyons aujourd’hui le deuxième chapitre, délivre-nous du malin.

– Délivre-nous du malin

Délivre-nous du malin est une prière qui met en scène trois groupes des personnes dont les rapports triangulaires sont défavorables au malin(diable).

Le diable aurait voulu nous rencontrer seuls sur notre chemin, malheureusement pour lui, nous ne sommes pas seuls, notre Dieu est avec nous, car sa parole déclare : « …je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point », Josué 1 : 5.

Le diable jure sur nous, mais il entendra très longtemps, car il y a quelqu’un (notre Dieu) qui est avec nous, qu’il ne voit pas. Le silence de Dieu dans tout ce qui nous arrive ne signifie pas son absence ; Dieu est là, il est le seul qui ne peut jamais nous abandonner.

Illustrons cela par le triangle suivant :

Dans ce rapport triangulaire, nous avons Dieu au sommet, le diable d’un côté et les enfants de Dieu de l’autre.

Comme nous pouvons le constater dans notre triangle, le diable vient dans la vie d’un enfant de Dieu, pas comme il le ferait avec les enfants de ce monde, mais en étant dépouillé.

Notre position dans cette prière avait déjà été expérimentée par Gabaon, dans l’ancien temps ; ce qui démontre une vraie image de combat chrétien qui ne se gagne pas par la force, mais par la relation.

Dieu a ses ennemis et dès l’instant où nous nous associons à lui, nous devenons ennemis de ses ennemis. Ceci pour dire que si le diable nous combat, c’est à cause de notre alliance avec Dieu ; ce combat est une preuve que nous sommes avec Jésus-Christ. Cette guerre peut durer longtemps, mais nous ne serons jamais vaincus, car il est écrit : « ils vous feront la guerre, mais ils ne vous vaincront point… », Jérémie 1 : 19.

Le diable craint un enfant de Dieu vrai, converti et pas autre chose (son titre, son argent…). Tout enfant de Dieu, quel que soit son âge de conversion, a le pouvoir de chasser le diable. Le problème des hommes est qu’ils ne voient que nos faiblesses et pas nos relations avec Dieu. Ainsi, n’abandonnons pas la foi, même si nous sommes méprisés et par les nôtres et par l’ennemi à l’instar de David dans 1 Samuel 17: 28, 43 – 44.

Si nous ne voyons que ce que le monde voit en nous, nous n’irons pas loin ; mais si nous voyons autre chose que ce que le monde voit en nous, nous avancerons. Chacun avancera en fonction de ce qu’il voit. Pendant que les autres voyaient en Goliath un danger, David voyait en lui l’opportunité de prendre la fille du roi (1 Samuel 17 :25).

Si nous affrontons le diable avec notre propre identité, nous sommes malheureux, mais avec l’identité d’enfant de Dieu, nous avancerons.

Notre relation avec Dieu est donc plus importante que toutes les armures que nous pouvons rencontrer sur terre.