CULTE DOMINICAL DU 16 JUILLET 2023
Ne nous induis pas en tentation, mais délivre nous du malin
Matthieu 6 : 13
Maurice MWEHU, pasteur
Pour nous faciliter la compréhension de ce chapitre, ne nous induis pas en tentation, nous analysons tour à tour : le sens du verbe induire, le but de l’épreuve et le piège de la tentation.
Comme Dieu ne tente personne, quel est donc le sens du verbe induire que la Bible attribue à Dieu par rapport à la tentation ?
C’est l’enseignement qui nous répond clairement sur ça, l’avions-nous dit dans le message précèdent. Et, l’histoire de la tentation de Jésus-Christ nous explique clairement le sens du verbe induire, en déterminant celui qui induit et celui qui tente, Matthieu 4 : 1. Dieu peut induire à la tentation mais ne tente, lui-même, personne. Induire n’est donc pas égal à tenter. Dieu amène Jésus au désert et c’est le diable qui le tente ; autrement, celui qui tente n’a pas le pouvoir d’amener au désert. De même, Dieu livra Job et c’est Satan qui le tenta.
Celui qui nous tente est contrôlé par celui qui nous protège, et Dieu qui nous protège est plus grand que Satan qui nous tente. Dieu permet et alors le diable peut tenter.
Permettre, c’est ouvrir la porte et celui qui l’ouvre a aussi la capacité de la fermer.
Dieu nous protège, même nos prières, en réalité, ne nous protègent pas du diable ; c’est notre relation avec Dieu qui le fait. La permission de Dieu qui autorise des douleurs dans la vie de ses enfants et ce qu’on appelle, autrement, épreuve.
Abraham, Job et autres connurent des épreuves. Il arrive que l’épreuve et la tentation produisent la même douleur. Quel est donc le but de l’épreuve divine ?
- Le but de l’épreuve
Le but de l’épreuve est différent de celui de la tentation suivant les objectifs de leurs auteurs. Le diable est l’auteur de la tentation et Dieu, l’auteur de l’épreuve; et tous les deux ont le même centre d’intérêt, l’homme. À ce dernier, de choisir !
Ceci nous témoigne combien notre âme a de la valeur pour l’un et pour l’autre. Nous sommes importants car créés à l’image de Dieu, à sa ressemblance et par conséquent, nous lui appartenons.
Dieu met devant nous la vie et la mort, et la responsabilité de choisir nous revient (Deutéronome 30 : 19). Choisissons donc Jésus (la vie), l’homme de justice, de douceur par-dessus tout. Dieu ne nous brutalise pas dans le choix, alors ne nous laissons pas brutaliser par le diable.
Deutéronome 8 : 3 nous démontre le but de Dieu dans l’épreuve, celui de nous apprendre que l’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Un enfant de Dieu peut souffrir comme nous le dit Deutéronome 8 : 5.
Certes, les études, le travail… sont bons pour nous mais nous devons faire passer Dieu au-dessus de tout.
Dans 1 Pierre 5 : 8, il nous est présenté le diable comme celui qui rôde autour de nous comme un lion rugissant cherchant qui dévorer. Entre Dieu qui nous apprend et le diable qui rôde pour voler, égorger et détruire, notre choix devrait être clair.
En comparant nos deux textes, Deutéronome 8 : 3 et 1 Pierre 5 : 8, nous comprenons qui éprouve et pourquoi il éprouve; qui tente et pourquoi il tente. Dans le premier texte comme dans le deuxième, c’est Dieu qui nous parle et non le diable. Voilà deux écritures qui nous montrent les buts de Dieu et du diable, Dieu dans sa transparence et le diable dans sa dissimulation.
Dieu a un bon projet et il nous le dit clairement au moment où Satan reste silencieux avec son mauvais projet.
Quel avantage donc, pour le diable quand nous disons que c’est Dieu qui nous tente. Le diable se moque et se réjouit de ce conflit permanent, du fait d’attribuer à Dieu ce qui ne vient pas de lui. Par contre, le diable se taira lorsque nous comprenons que c’est Dieu qui autorise l’épreuve.
De ce fait, devant la tentation, adressons-nous à Dieu comme Job le fit car c’est lui qui a le pouvoir d’autoriser et d’empêcher le diable de nous tenter.
Dieu ne tente personne !