L’œuvre du Saint-Esprit dans l’église

CULTE DOMINICAL DU 12 MAI 2024

1 Corinthiens 12 : 4-7

Coco KIANGANA

 

Dans « l’œuvre du Tout-Puissant », le thème de l’année 2024, nous notons deux axes :

L’axe service, service que nous rendons à notre Dieu et qui est une preuve d’amour et de reconnaissance envers lui. Le deuxième axe, c’est celui où nous voyons Dieu dans sa toute-puissance agir en nous, nous faisant du bien. Nous ne pouvons pas vivre sur terre sans rendre service à Dieu. Et, quand nous le servons, quand nous lui donnons ce qui lui est dû, il agit en nous.

 

Aujourd’hui, nous évoquons « l’œuvre du Saint-Esprit dans l’église », notre thème de la semaine, semaine de Pentecôte. Ainsi, de ce thème, nous réfléchissons sur trois points : or, à chacun…, de la piscine aux fleuves d’eau vive et le dernier avertissement.

 

  1. Or, à chacun… (Jean 5 : 1-15)

 

De 1 corinthiens 12 : 4-7 d’où nous tirons ce premier point, or, à chacun…, nous nous posons la question : Savons-nous que nous sommes appelés à être utiles pour la communauté ?

Nous sommes appelés à être utiles pour la communauté quelle que soit sa forme.

De manière rationnelle, que pouvons-nous attendre d’un homme malade pendant 38 ans ? La Bible nous y répond par « à chacun la manifestation de l’Esprit… », 1 corinthiens 12 : 7.

Cet homme malade de 38 ans pouvait aussi se greffer dans « or, à chacun… », mais il vivait dans des conditions difficiles, incapable de se redresser. C’est le cas de plusieurs parmi nous qui ont passé plusieurs années dans le péché.

Aucune communauté ne peut se développer avec des hommes malades.

Combien de malades spirituels dans nos églises !

 

La plus grande maladie que nous puissions connaitre et qui mérite la guérison, c’est celle de l’état du cœur. Jésus est prêt à nous guérir, il nous tend la main ; question seulement de reconnaitre notre état de maladie physique ou spirituel.

Certes, cet homme avait déjà passé 38 Pentecôtes sans voir sa situation changer mais ce seul jour-là lui suffit pour voir tout changer dans sa vie. La maladie céda place au Saint-Esprit, Maitre du temple (le corps).

Nous pouvons être remplis du Saint-Esprit, mais si notre corps est malade, nous ne saurons pas bien servir Dieu. Notre corps n’est pas le temple de maladies, mais celui du Saint-Esprit pour l’œuvre de Dieu.

Ainsi, notre semaine pentecôte où l’église la Borne Matadi se retire en retraite spirituelle, préparant la grande célébration du dimanche Pentecôte (19 mai 2024) dans un contexte de mutation d’esprits. Jésus va s’occuper du temple, du transfert d’esprits en nous donnant la vie, à l’instar de ce paralytique de 38 ans.

 

  1. De la piscine aux fleuves d’eau vive (Jean 7 : 38-39)

 

Par la Pentecôte, la piscine agitée de temps en temps par un ange a été remplacée par la régularité de coulement d’eau vive.

La Pentecôte vient mettre fin aux attentes interminables et sans délai de guérison. Ils étaient là en grand nombre devant cette piscine avec une attente, la guérison.  Certes, il y avait des hôpitaux, des centres hospitaliers mais ils étaient devant la piscine car un ange y descendait pour la guérison. Ceci nous interpelle de changer de cadre lorsque nous n’avons pas des résultats escomptés comme fut la femme à la perte du sang. Jésus est donc pour nous ce cadre de changement.

 

Aujourd’hui avec le saint Esprit, nous n’avons plus besoin de nous constituer des réserves d’eau sale et salée de l’océan ou d’autres, ni d’eau bénite car avec le Saint-Esprit, des fleuves d’eau vive coulent en nous. Question seulement de donner notre vie à Jésus.

Ces eaux sales et salées ne peuvent pas ôter la malédiction mais le Saint-Esprit le peut à lui seul. Il y a donc une régularité d’eau qui coule en nous et c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Cette eau nous guérit et emporte tout ce qui n’est pas de Dieu.

D’autre part, évitons le culte des anges, car le Saint-Esprit est là à tout moment. La parole de Dieu, la Bible, nous est aussi donnée.

 

Les anges sont des serviteurs de Dieu, nous ne devons pas les invoquer. Nous invoquons Dieu, créateur de toute chose, Maitre des anges, et lui agit selon sa souveraineté.

Si ton fleuve devient sec, invoque le Saint-Esprit, capable de le réactiver.

 

  1. Dernier avertissement (Jean 5 : 14)

 

Bénéficiant de la guérison de Jésus, cet homme malade n’alla nulle part qu’au temple ; ceci pour dire la bénédiction des enfants de Dieu ne se conserve qu’au temple. Ne changeons pas de direction quand Dieu nous visite.

38 ans de souffrance, inutile devant les hommes, Jésus eut pitié de cet homme ; il le guérit et le remit dans ses droits, le greffant dans « or, à chacun… ».

Bien que dans le temple, Jésus lui adresse un avertissement sévère : « …ne pêche plus… » de peur que pire ne lui arrive.

Imaginons pire que 38 ans de maladie, dans quel état cet homme serait-il ?

 

Aujourd’hui encore, Jésus nous lance le même avertissement, celui de ne plus pécher de peur que pire ne nous arrive. Par ailleurs, si nous obéissons, le meilleur nous accompagnera.

C’est encore possible, ne perdons pas espoir car il y a encore moyen de quitter cette vie de péché et être valorisé par le Seigneur.

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