CULTE DOMINICAL DU 26 JANVIER 2020
ORATEUR : Frère Emmanuel Lusueki
TEXTE BIBLIQUE : Psaumes 23, 1
Le Psaume 23 est le Psaumes le plus lu et le plus connu dans l’espace pour quelques simples raisons : ce psaume s’adapte le mieux dans toutes les circonstances de la vie, il motive et engendre la foi, il nous accompagne dans nos moments de souffrances. La particularité de ce Psaumes est qu’il commence par une conclusion et se termine par une citation.
Mais pour ce matin, nous nous concentrons sur la phrase mère : « l’Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien ». En analysant cette phrase, nous pouvons ressortir :
- La réprimande de David à la folie de l’homme
- Le Berger d’Abraham qui délivra Jacob.
Le message de ce matin porte uniquement sur le premier point :
- La réprimande de David à la folie de l’homme
David est l’un des rares Bergers qui se compare à une brebis. Comme lui, nous étions tous errants comme des brebis, vulnérables, impuissants, incapables de nous défendre ; c’est ainsi que nous avons besoin d’un berger (Jésus-Christ de Nazareth) afin de nous paître, nous conduire suivant la parole de Dieu.
Dans n’importe quel domaine de la vie, nous avons besoin d’un berger pour nous orienter selon les directives à suivre pour notre bien. Jésus-Christ connait le chemin qui sauve, qui mène à Dieu. Sans Jésus, on court à sa perte comme une brebis sans berger qui finit sa course dans la gueule du lion.
Nul ne peut venir au Père, sans passer par Jésus-Christ, le seul chemin, la vérité et la vie. Seul capable de nous ôter du chemin qui mène à la perdition. Jésus-Christ est plus qu’un compagnon qui ne manque jamais dans la détresse.
Alors, qui sommes-nous pour prétendre ignorer Jésus-Christ dans notre parcours ?
Pour David, « l’Eternel est mon berger… » N’est pas un chant mais une victoire devant son ennemi farouche qui est Saul. David reste l’exemple d’une vraie brebis qui ne bâtit pas sa vie sur la perte des autres. Loin de lui la vengeance.
Ce que Dieu veut, ce que nous descendions de notre piédestal, que nous nous mettions à la place de la brebis, que nous nous soumettions à Jésus, le Bon berger, et que nous reconnaissions notre vulnérabilité et notre impuissance.
Ainsi, les paroles de bénédiction prononcées en notre faveur se réaliseront dans notre vie ; et nous dirons comme Jacob : « Si je n’avais pas pour moi le Dieu d’Abraham… »