LE DERNIER EPISODE DE SAMSON – Fr. SAMUEL MASUNDA (PASTEUR)

D’entrée de jeu, il convient de retenir deux choses :

  • Le Diable, l’ennemi de tout enfant de Dieu, travaille toujours pour sa propre perte. Il engraisse un lion, un serpent… qui le dévorera, qui le mordra demain. Il ne fait que préparer sa propre tombe ;
  • Tout enfant de Dieu doit travailler pour l’accomplissement de ce pour quoi Dieu l’a créé, de la mission pour laquelle Dieu l’a envoyé.

Par épisode nous entendons une partie de l’histoire d’un homme, d’une action. La vie est formée de plusieurs épisodes (naissance, croissance, travail, mort…) pour Samson, il s’agit d’une série des situations vécues de la naissance à la mort.

Nous reconnaissons dans Samson un ministère puissant basé sur la force pour délivrer l’Israël.

Trois phrases nous servirons d’appui pour mieux illustrer notre message :

  1. Samson tournait la meule dans la prison ;
  2. Seigneur, Eternel souvient-toi de moi ;
  3. Que je meurs avec les Philistins.

Samson, qui était-il ? Un libérateur suscité par Dieu, mis à part dès sa conception. Ses longs cheveux servaient à le distinguer des autres et Dieu avait fait de lui une épine dans le monde des Philistins. Sa force n’était pas dans ses cheveux, mais plutôt dans la parole de Dieu prononcée sur lui.

  1. SAMSON TOURNAIT LA MEULE DANS LA PRISON

Nous relevons dans ce point quatre erreurs des Philistins à l’endroit de leur prisonnier Samson :

  • Le fait d’avoir rasé ses cheveux et de les avoir laissés pousser ;
  • Le fait d’avoir crevé ses yeux, l’empêchant d’agir, ceci a permis à Samson de se tourner vers Dieu ;
  • Le fait de lui avoir laissé une brèche de communication, il n’a pas été privé de sa bouche ;
  • Le fait de lui avoir imposé de tourner chaque jour la meule.

De ceci, nous comprenons que par la souffrance imposée du Diable, nous devenons plus fort, plus discipliné et plus proche de Dieu chaque fois que nous tournons nos yeux vers lui.

Le malheur que le Diable nous impose ne qu’une arme qui se retourne contre lui-même. Ces souffrances renforcent notre amour envers Dieu car plus on garde du vin fermenté, plus la pression monte et fait sauter le bouchon.

Il y a des choses que le Diable ne maitrise pas et que Dieu seul est capable de gérer.

Tourner la meule était une tache réservée aux esclaves, un travail sans rémunération et déshonorant. C’est la manière du Diable de nous traiter, de faire de nous ses jouets, oubliant que plus nous sommes maltraités plus nous sommes forts.

Quelle attitude alors adopter ?

La vengeance n’est pas à conseiller : elle ne paye pas, elle rend l’ennemi fort.  A Dieu seul la vengeance (Romains 12 :19). Dans leur complot, Dieu nous ouvre une brèche, une piste de solution, et cela passe par lui-même l’ennemi.

  1. SEIGNEUR, ETERNEL SOUVIENT-TOI DE MOI

Samson reconnait que l’Eternel est vivant et doit être Seigneur de sa vie. Samson évoque la miséricorde de Dieu en confessant ses péchés et va dans son for intérieur méditant sur sa vie.

Samson se souvint de la promesse de Dieu faite à son père Jacob dans Genèse 49 :16, et cette parole s’est accompli sur Samson 500 ans après.

Nous sommes le fruit d’une parole dite par Jésus, la parole de Dieu s’accomplira toujours et ne connaitra point d’usure.

  1. QUE JE MEURS AVEC LES PHILISTINS

Ce n’est pas un suicide mais plutôt l’expression de la fin d’une mission, Samson a atteint sa cible : délivrer le peuple de main des Philistins.

Ne pas mourir avec des missions non accomplies. Que notre foi soit le symbole qui soutient notre vie.

Gaza était une forteresse où se trouvait dagon, une idole. La grosse erreur des Philistins était d’emprisonné Samson dans cette ville hautement sécurisée. Leur force a été écrasée, anéantie par cette présence. Pareille pour nous chrétiens, nous rendons faible, écrasé les présences du mal.

La mission de Samson est-elle un succès ou un échec ?

Aux yeux des hommes c’est un échec, par contre un succès pour Dieu ; Heureux 11 le confirme.