CULTE DOMINICAL DU 24 MARS 2024
1 Rois 3 : 16-28
Hervé NSIMBULU
La sagesse de Salomon !
Que pouvons-nous comprendre par la sagesse ? Par sagesse, nous pouvons comprendre un mot qui traduit une notion de prudence, de modération et parfois de savoir. Elle peut aussi se définir par la qualité d’une personne qui agit avec prudence et modération.
Ainsi, cette sagesse de Salomon peut nous apprendre quelques notions bibliques afin que nous puissions agir avec prudence et modération.
De ce texte, nous lisons un événement qui demandait une certaine sagesse pour prononcer un jugement droit.
Pour mémoire, Salomon demanda de la sagesse à Dieu (1 Rois 3 : 4-13), bien avant cet événement. Et, Dieu lui fit une promesse et cet événement fut donc sa concrétisation. Pour dire qu’il y a des révélations que nous recevons de Dieu qui ne seront accomplies que par des événements crées par Dieu lui-même. A nous de garder notre quiétude et de compter sur Dieu.
En analysant ce récit sur ces deux femmes, nous mettons plus l’accent sur la première, celle dont l’enfant était vivant. Celle-ci n’était pas digne de recevoir un enfant, don de Dieu, considérant sa vie de prostituée ; mais grâce lui fut faite par Dieu. Cette femme s’est mise à travailler sur ce don reçu et en paya le prix. C’est ainsi qu’elle n’accepta point de perdre son don, même devant le roi.
N’acceptons pas de perdre le don de Dieu car rien ne nous garantit que nous l’aurons toujours et aussi, celui qui a travaillé pour le progrès du don reçu de Dieu, n’acceptera point que ce don soit détruit et ce, dans tous les domaines. Devant le roi, celle qui ne paya point le prix soutint la décision du roi, celle de couper l’enfant en deux. Par contre, la vraie mère de l’enfant sentit ses entrailles s’émouvoir devant cette décision. Il en fut pareil pour Moïse quand Dieu décida d’en finir avec son peuple (Exode 32 : 9-14) ; il n’accepta point que le peuple soit détruit devant la colère de Dieu et implora celui-ci en sa faveur.
Moïse paya un prix pour la délivrance de ce peuple ; cette délivrance ne fut pas un coup, mais un processus. Dans Exode 3 : 7- 8, Dieu descendit pour délivrer son peuple mais c’est Moïse qui en paya le prix. Recevoir un don de Dieu est une chose et travailler pour son progrès, en est une autre. Aussi, le problème ne se situe pas au niveau du don que l’on reçoit (nombre) plutôt sur la manière de travailler sur le don reçu. Si nous apprenons à travailler sur ce que nous recevons de Dieu, nous ne serons pas jaloux des autres.
Ceux qui valorisent leurs talents (les travaillent) les multiplient, par contre ceux qui ne travaillent pas leurs talents, les verront leur être retirés. Nous aussi, pécheurs d’autrefois, avions reçu le don de Dieu ; travaillons sur ça et payons-en le prix, Ephésiens 2 : 8.
La foi est donc un don de Dieu ; autrement, être sauvé est un don de Dieu.
Nos prédécesseurs dans la foi travaillèrent pour le progrès de la foi jusqu’à nous la faire parvenir. A nous aussi, cette responsabilité de travailler la foi, d’en payer le prix afin de la transmettre aux générations futures.
Notre monde va de mal en pis, les valeurs chrétiennes bafouées… levons-nous et travaillons pour le progrès de la foi.
Combien travaillent-ils pour ce progrès ?
Participer aux réunions de l’église, la vie de prière, la méditation, partager notre foi et tant d’autres du genre sont des moyens pour affermir notre foi, et c’est travailler pour le progrès de la foi. Si nous ne travaillons pas pour le progrès de la foi chrétienne et payer le prix afin de garder toutes nos valeurs chrétiennes, nous risquerons de transmettre une foi sans vie aux générations futures.