La multiplication est encore possible

1er CULTE DOMINICAL DU 11 MAI 2025

Matthieu 14 : 13-21

Dachi DIANA

 

Le miracle de la multiplication des pains est l’un des miracles les plus connus de tous et beaucoup d’évangélistes l’ont prêché depuis notre enfance. Cet enseignement n’a pas de limite d’âge, vu sa richesse. Ce miracle s’est opéré dans un contexte très difficile pour Jésus-Christ car lorsque nous remontons les chapitres précédents, nous nous rendons compte qu’il venait de perdre Jean-Baptiste son précurseur et cousin. Ceci pour dire que nous ne servirons pas toujours Dieu dans des conditions confortables.

 

Même si nous nous sentons faibles, servons Dieu, prêchons sa parole (2 Timothée 4 : 2). Dans cette situation difficile, Jésus choisit de se retirer dans le désert avec ses disciples. La foule l’ayant vu, sortit de la ville et le suivit à pied car elle brillait par le désir de rencontrer Jésus-Christ.

Quand on a soif de rencontrer Jésus-Christ, on s’en fout des moyens. Cette foule avait abandonné son confort juste pour aller chercher Christ car elle savait qu’en le rencontrant, Matthieu 7 : 7 serait au rendez-vous.

 

Marc 6 : 34 compare cette foule à un troupeau des brebis sans berger, une foule sans sécurité. Cette foule pouvait se dire : « comme je n’ai pas de berger, je fais de Jésus-Christ mon berger ». Jésus-Christ est le Berger par excellence, toujours prêt à subvenir à nos besoins.

Cette foule serait-elle la bienvenue auprès de Jésus ?

La réponse à cette question sera trouvée au travers de ces deux points qui constituent l’objet de notre message : la foule devant Jésus et l’intervention de Jésus.

 

  1. La foule devant Jésus

 

Jésus s’était retiré dans cet endroit désert, un endroit inapproprié pour recevoir des gens. Malgré cela, il vit la foule venir vers lui et, ému de compassion, il guérit les malades.

Jésus-Christ connaissait les problèmes qui rongeaient le cœur de chacun et qui nécessitaient une solution. Jésus-Christ connaît l’état de nos cœurs, il sait de quoi nous avons besoin et compatit avec nous.

 

Dans la compassion, il y a la pitié et les actes posés. Contrairement aux humains qui peuvent avoir pitié, sans poser des actes, Jésus-Christ a compassion et pose des actes d’amour. Il prend en charge ceux qui quittent ceux qui leur sont chers, les choses qui leur sont précieuses pour le suivre (Marc 10 : 29-30).

La foule avait reçu les enseignements pour nourrir leurs âmes et les malades étaient guéris.

 

Pour les disciples, la nourriture spirituelle suffisait pour la foule c’est ainsi qu’ils demandaient à Jésus de la renvoyer. Pour eux et suivant leur calcul humain, ce qu’ils avaient en main (5 pains et 2 poissons) était insuffisant pour nourrir cette foule.

Jésus-Christ s’y opposa et sur base de ce peu qu’ils détenaient, il opéra un miracle. Il démontra à ses disciples que seule sa présence est un kit complet. En Jésus-Christ, il y a une provision pour le corps, l’âme et l’esprit.

Jésus-Christ voulait nous dire au travers de ce miracle : « chaque fois que vous dépendrez de moi, vous aurez la solution dont vous avez besoin ».

 

Pour nos problèmes, nous n’avons pas besoin d’aller ailleurs, Jésus-Christ en nous est la solution.

A l’instar des enfants d’Israël qui furent bloqués devant la mer rouge et que Dieu leur démontra que même devant cet obstacle, il y a une issue ; nous aussi devons savoir que là où nous nous sentons bloqués, Jésus-Christ est capable de nous trouver une issue.

 

  1. L’intervention de Jésus

 

Après évaluation, les disciples se sont rendus compte de la grandeur de la situation qui était devant eux. Se tournant vers eux-mêmes, ils ont senti leur insuffisance et se tournèrent vers Jésus.

La présence de Jésus suffit pour résoudre tout problème qui nous dépasse.

Dans la façon d’agir de Jésus nous pouvons retenir quelques leçons :

 

  • Le faible commencement

 

5 pains et 2 poissons aux mains des disciples est le symbole de faible commencement.

Lorsque nous apportons le peu que nous avons à Jésus, il le fait croitre. Tout ce qui nous manque se trouve dans le petit qui est entre nos mains. Ainsi, ne négligeons pas ce que nous considérons comme peu entre nos mains.

 

Comme les ossements desséchés, Jésus est venu mouvoir les choses dans nos vies afin de nous donner la vie. Nous pouvons commencer faibles et devenir grands au fil de temps.

 

  • Christ veut faire manger la foule assise et non débout

 

S’asseoir est le synonyme de stabilité. Les disciples qui distribuaient les pains et les poissons ne le faisaient que pour ceux qui étaient assis. La position assise est une position de stabilité.

Beaucoup de gens veulent être bénie par Dieu mais ne veulent pas s’asseoir.

 

Très souvent, nous rendons des actions de grâce pour ce que Dieu a déjà fait alors que Dieu nous demande de lui rendre aussi grâce pour ce qu’il fera dans le futur. Soyons reconnaissants de ce que Dieu nous a donné. Ce que nous cherchons, Dieu nous l’a déjà donné à la croix. Dans ce miracle, nous voyons qu’il y a la part de Dieu et celle de l’homme.

Jésus-Christ s’est limité à multiplier le pain et le poisson et les disciples à leur tour devaient les distribuer.

 

Les disciples pouvaient avoir peur que leur pain et poisson leur échapperaient alors que Jésus avait prévu au-delà de ce qu’ils détenaient et à la fin, ils ont ramené 12 paniers de ce qui était resté, correspondant à leur nombre (12 disciples), quel miracle !

 

La multiplication est encore possible, contentons-nous de ce que nous avons entre nos mains et Dieu fera le reste ; faisons bénéficier les autres de ce que Dieu nous a donné et le reste, il s’en occupera.

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