Jacob: De la première à la deuxième bénédiction

CULTE DOMINICAL DU 01 MARS 2020

Prédicateur :Frère Heaven Kiavuvu (Pasteur)

Texte Biblique : Genèse 32 : 24-28

 

Jacob, projet de Dieu, dès le sein maternel obtint sa première bénédiction par ruse, aidé par sa mère.

 

Jacob, avions nous dit, dans nos messages précédents, avait la passion dans la recherche de la bénédiction. Jacob, quoique béni, vivait dans les tourments.

C’est ainsi qu’il ne s’arrêtait point devant cette première bénédiction. Cette attitude de Jacob est à louer. Dieu n’a pas qu’une bénédiction, et dans ses principes, Dieu nous bénit graduellement (par étape) en commençant par de si petites choses.

 

Qu’en est-il de la deuxième bénédiction ?

Cette deuxième bénédiction nous parvient au moyen de la foi (Genèse 32 :27). Ne nous arrêtons pas à la première bénédiction, désirons la deuxième en nous confiant à la source ABBA (Père), comme le fit Jacob.

 

Dieu est notre Père et c’est lui qui rend notre bénédiction effective.

La deuxième bénédiction que reçut Jacob était la foi, la foi qui nous rend agréable à Dieu et qui nous fait triompher des situations difficiles.

Triste est de constater que bon nombre de chrétiens ne s’arrêtent qu’au niveau de la première bénédiction.

 

Cette première bénédiction finit par s’épuiser ; le cas de noces de Cana où le premier vin étant épuisé, il a fallu la présence d’ABBA, Jésus-Christ, pour leur apporter le deuxième meilleur que le premier (Jean 2).

 

Ne nous contentons pas de nos premières bénédictions, car en réalité elles ne servent que des portes vers les autres plus grandes. L’un des moyens pour accéder à nos deuxièmes bénédictions est de faire l’aumône et aussi des actes de fidélité devant  nos responsabilités quotidiennes.

 

Parmi les apôtres qui allaient de lieu en lieu avec Jésus-Christ, il n’y avait pas que des hommes. Une femme se fit remarquer, Marie de Magdala. Des récits Bibliques, Marie vient du terme MARA, qui veut dire « amertume ». Ce nom,  était attribué aux femmes qui se trouvaient devant des situations difficiles et qui  ne cessaient de lutter pour s’en sortir. Cette Marie de Magdala, autrefois femme de classe, devint dépressive et ouvra plusieurs portes au Diable dans sa vie. Elle alla vers Jésus la source et celui-ci lui donna un nouveau style de vie en l’injectant l’esprit de Dieu. Sa vie fut complètement changée. C’est à elle que Jésus donna l’ordre d’annoncer sa résurrection. Combien la femme peut être puissante si elle se prend en charge en alla vers ABBA, Jésus-Christ.

 

Naomi signifiant « bienheureuse », elle aussi à cause des circonstances de la vie, se fit appeler MARA (amertume). Ayant pris conscience de sa situation, elle rentra au lieu de sa première bénédiction, Bethléem. Là, elle y trouva réconfort et vie. Naomi, nous enseigne la fidélité de Dieu.

 

Une fois la première bénédiction épuisée, n’oublions pas que Dieu a en réserve une deuxième. Alors, ne nous appuyons pas sur ces petits dieux : occultisme, fétichisme, sorcellerie, ….

 

A l’image d’une maison en construction, Laissons Dieu, tel un bon architecte, parachever son œuvre en nous par ses bénédictions.

Par la deuxième bénédiction, Dieu change notre identité et renforce notre foi.

Jacob devint Israël !

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