Eben-Ezer : La puissance du cri de l’adopté -8-

CULTE DOMINICAL DU 17 OCTOBRE 2021
TRAVAILLER A COTE D’UN HOMME APPELE (suite)
1 Samuel 2 :11
Frère Pamphile VUNDA, Pasteur.
 
2. Travailler à côté d’un homme appelé.
Du précédent message, nous pouvons comprendre qu’aucun chemin de la grandeur ne peut être forgé sans que l’on soit au départ sous la conduite d’un homme, à l’instar de Paul aux pieds de Gamaliel. Dieu conçut le projet de libérer les israélites, mais la réalisation passa par un homme, Moise. Nous sommes donc dans un processus planifié et exécuté par Dieu lui-même et aucun sentiment n’a pas de place au risque de se bloquer et de bloquer les autres. Dans cette phase de maturation, nous pouvons poser les questions suivantes :
• Qui est un homme appelé ?
• Pourquoi travailler à côté d’un homme appelé ?
• Comment travailler à côté d’un homme appelé ?
 
1. Qui est un homme appelé ?
 
Par cette question, qui est un homme appelé, nous faisons allusion à l’identité et à la nature d’un homme appelé par Dieu. 1Samuel 2 :11 nous parle d’Héli, le souverain sacrificateur, un homme appelé par Dieu auprès de qui le petit Samuel devait travailler
 
Qui était Héli réellement ?
1 Samuel 1 :9-20 nous fait découvrir sa personne. Il fut l’autorité spirituelle la plus haute du sacerdoce en Israël. Héli était un homme qui s’était trompé sur la personne d’Anne en la prenant pour une ivrogne. Il fit une erreur qui a été bien gérée par Anne.
 
Une erreur peut conduire à un incident, mais toute erreur ne conduit pas toujours à un scandale, car tout dépend de la façon dont cette erreur est gérée. Certes, cette erreur fut commise par un souverain sacrificateur, mais le choix et la responsabilité d’en faire soit incident, soit scandale revenait à Anne. C’est à ce niveau de prise en charge de l’erreur que nos églises souffrent de bien de situations fragilisantes.
C’est là où le diable piège les enfants de Dieu en les amenant à des spéculations autour des erreurs commises. Anne, par contre, se démarqua ; elle ne spécula point, mais vécut réellement l’erreur du sacrificateur. Elle n’en fit pas un scandale et épargna, par conséquent, l’église d’une éventuelle fragilisation.
Travailler à côté d’un homme appelé n’est pas synonyme de travailler à côté d’un homme parfait ou infaillible. Un appelé est avant tout un homme : il a tout d’un homme et l’esprit de Dieu sur lui.
Le choix nous revient, bien-aimé, quant à la gestion des erreurs de nos frères : incident ou scandale. Les exemples de Cham dans Genèse 9 :21-27, de Simon, le pharisien dans Luc 7 :39 nous en disent plus.
Soyons comme Anne qui refusa de répandre l’erreur de son père( Héli, le sacrificateur), évitant ainsi un scandale, car pour elle, cette erreur est une preuve à l’issue de laquelle son opprobre tomba. Et c’est cet Héli, cette même personne qui débloqua sa situation.
Héli reconnut son erreur, il changea de langage à l’endroit de Anne.
 
L’authenticité de l’appel d’un homme par Dieu a d’autres bases que les erreurs qu’il peut commettre en tant que humain. L’on reconnaitra ainsi cette authenticité par l’accomplissement de ce qu’il dit et non de son erreur( Jérémie 28 :9). Ces échanges entre Héli et Anne dans1 Samuel 1 :9-20 nous montrent qu’il avait une incompréhension entre le père et sa fille spirituelle, mais cela n’aboutit point à une division. Une fois cette incompréhension levée, cela fit place à l’unité et c’est celle-ci qui produit Samuel. Réglons des erreurs comme des incidents !
Héli n’utilisa point sa position d’appelé par Dieu pour demeurer ni s’imposer dans son erreur ; en la reconnaissant, il démontre à tous que n’importe qui peut commettre des erreurs.
 
Comment gérons- nous les erreurs de nos frères, incident ou scandale ?
 
Que Dieu vous bénisse !

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