Eben-Ezer : La puissance du cri de l’adopté -6-

CULTE DOMINICAL DU 22 AOUT 2021

Frère Pamphile VUNDA, Pasteur

Textes bibliques : 1 Samuel 2 : 11-19 ; Exode 28 :1-6

 

Dans le précédent numéro, nous avions appris de Samuel que le processus de maturation comportait des étapes essentielles qui touchent tous les aspects de l’homme. L’éternel est donc le brasseur de vies par excellence. Ce processus de maturation était représenté par cette pyramide :

 

Nous avions amorcé le passage en revue de chacune de ces étapes en tirant des leçons de maturation dont tout enfant de Dieu a besoin pour atteindre le sommet, en commençant par :

 

  1. Servir Dieu tout en portant l’Ephod

Rappelons ici quelques points forts de cette première étape de maturation :

  • Dieu voit deux catégories de gens dans sa maison :
  • Ceux qui servent Dieu
  • Et ceux qui servent de Lui.

Les premiers renoncent à leurs vies pour aller dans le sens de la direction de Dieu au moment où les deuxièmes, eux, se servent de Dieu pour leur propre gain.

  • Servir Dieu avant tout. Pour Samuel, l’adopté, celui qui sait qu’il a un immeuble à 8 niveaux à construire ne perdra pas son temps à chercher la « viande » aujourd’hui, sans poser les bases du service qui assure la même viande demain au sommet de la pyramide.

 

Le message de ce jour porte essentiellement sur le sens du port de l’éphod associé au service de Dieu.

 

  1. Le sens du port de l’éphod associé au service de Dieu.

L’éphod,  selon le dictionnaire Larousse est un vêtement sacerdotal que portaient les prêtres hébreux.

Qu’il s’agisse d’Aaron ou de Samuel, être  revêtu de l’éphod est loin d’être un simple détail. Il nous enseigne au contraire deux aspects importants de service dans la maison de Dieu, en l’occurrence l’identification du sacrificateur et les grâces du sacrificateur.

 

  1. L’identification du sacrificateur.

Identifier signifie déterminer la nature de quelqu’un, établir l’identité de quelqu’un ou de quelque chose.

Lorsque Dieu ordonne à Moise de faire l’éphod, il voulut qu’il fasse quelque chose  qui devait être un signe d’identification dans sa maison. Par ces instructions fermes données à Moise,  le Seigneur voudrait que les hommes qui sont dans ses services soient identifiés parmi les autres par leurs services.

L’éphod, cet habit qui faisait la gloire et la dignité n’était pas un habit de la famille, mais de la maison de Dieu. C’est dire que Dieu tient à son image de marque tant à l’interne qu’à l’externe. Il ne mise pas sur ce que tu as( biens matériels, diplôme, titres…), mais sur l’éphod donné par le sanctuaire,  Jésus-Christ  de Nazareth qui est venu couvrir notre nudité.

 

A Silo, Samuel recevait de sa mère Anne une robe chaque année, mais pour servir Dieu, il lui fallut l’éphod, un habit confectionné par le sanctuaire pour marquer la différence. Dans l’éphod, il y avait des éléments très  importants qui méritent notre attention dont : l’or symbolisant la pureté, la sanctification et le fil cramoisi symbolisant l’œuvre de la croix.

Bien-aimé, tu ne peux pas servir Dieu et t’identifier par l’uniforme de la famille. C’est donc cette image de pureté, de sanctification qui rendra solide ton processus de maturation(1 jean 3 :2-3).

 

b)Les grâces du sacrificateur.

En comparant Exode 28 :1-6 et 1 Samuel 2 : 11-18, nous constatons que l’éphod était le vêtement par excellence du souverain sacrificateur Aaron, mais celui-ci ne l’a porté qu’à l’âge adulte alors que Samuel qui n’était pas de la lignée directe des sacrificateurs selon l’ordre d’Aaron, l’a porté lorsque qu’il était encore enfant. Ceci pour dire que dans la maison de Dieu, la grâce n’est pas une affaire de l’âge, ni de rang social, mais de notre disponibilité à servir Dieu.

Dans la maison de Dieu tu n’auras pas d’abord le titre, mais la chose du titre.

 

Ne cours pas derrière le titre sans avoir la chose du titre !

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