Eben-Ezer : La puissance du cri de l’adopté -4-

CULTE DOMINICAL DU 04 JUILLET 2021

1 Samuel 7 : 7-9        

 

Tout adopté est au départ un porteur voilé de solutions du monde ; et tout ce qui est précieux ou revêtu de grande valeur, Dieu le bâtit toujours derrière le voile… nous l’avions dit dans le message précédent sur la puissance du cri de l’adopté.

 

Aujourd’hui, une autre question nous interpelle, celle de savoir quand est-ce Dieu a fait de Samuel, l’adopté, un porteur de solutions pour Israël. A cette question, Jérémie 1 : 5 nous répond clairement et cette réponse nous conduit à deux réalités :

 

  • Chaque naissance d’un homme sur la terre est perçue différemment sur la terre et au ciel.

Peu importe ce que la terre voit sur nous, la vision du ciel est plus importante. Dieu a sa façon de nous voir car nous faisons partie de son grand programme.

 

  • Samuel est déjà avant sa naissance, porteur de solutions pour Israël. Cependant, la puissance de son cri dépend de l’œuvre de la grâce de Dieu et d’un processus de maturation qui transforme un adopté enfant en un adopté mature. A sa naissance, Samuel était porteur de la grâce de Dieu et avait un cri qui attestait de son existence, mais le cri pour délivrer sa nation n’était pas celui d’un bébé plutôt celui de la maturité. Il n’y a pas de cri qui délivre les autres sans être passé par la maturation comme pour dire il n’y a aucun leadership qui impacte les générations sans passer par ce processus de maturation.

 

Qu’est-ce donc, cette maturation ?   

Marc 16 : 17-18 nous montre que tout adopté, né de nouveau peut chasser les démons, prier pour les malades et voir ces derniers être guéris, mais cela ne démontre en rien ce processus de maturation dont il est question ici. Jésus nous le définit mieux dans Luc 10 : 17-21. Cette maturation consiste à viser plus haut, viser le ciel, à chercher à ce que nos noms soient inscrits dans le livre de vie. Et, c’est ce qui nous procure plus de jouissance contrairement aux autres petites que la terre nous offre temporairement. Alors, comment gérons-nous ces choses ?

Hébreux 5 : 12-14 nous en dit plus sur cette maturation que nous pouvons comprendre comme un processus de croissance, d’évolution vers la maturité. Ici, nous avons trouvé un exemple très fort pour mieux exprimer cette réalité, la brasserie où trois étapes capitales sont à noter : la présence des vases en bois dans lesquels le vin doit être versé, le temps mis pour la fermentation et la volonté du brasseur. Le bois a une saveur à communiquer, une expérience à transmettre à la boisson.

 

Qu’en est-il du bois de Golgotha ?

Cette maturation passe par le bois.

La croix (bois) n’a pas pu retenir Jésus, elle n’était qu’un processus pour l’élever auprès du père.

Certes, le bois peut nous bloquer, mais le processus de maturation nous amènera vers l’ascension comme notre seigneur Jésus-Christ (Philippiens 2 : 5-11).

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