CULTE DOMINICAL DU 29 SEPTEMBRE 2024
Être agréable à Dieu
1 Samuel 2 : 21-26
Pamphile VUNDA, pasteur.
Etre agréable à Dieu est la quatrième marche de notre pyramide de maturation, c’est la ceinture qui relie tout le processus.
Nous avions introduit cette section en nous posant la question : « Comment être agréable à Dieu ? »
Pour y répondre nous avons considéré deux points de vue, celui de l’apôtre Pierre dans Actes 10 : 34-35 et celui de l’auteur de l’épitre aux Hébreux. D’après la conclusion de Pierre, ne peut être agréable à Dieu que celui qui marche dans la crainte de Dieu et qui pratique la justice.
Considérons le point de vue de l’auteur de l’épitre aux Hébreux dans Hébreux 11 : 6 « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable … ».
Pour bien saisir ce verset, inscrivons-nous dans le contexte de l’auteur.
En effet, cette épitre a été adressée aux chrétiens juifs qui voulaient retourner aux pratiques du Judaïsme pour leur montrer que la foi est meilleure.
Certains changements dans nos vies sont voulus par Dieu, parce qu’il nous réserve le meilleur.
Dans la nouvelle alliance, nous sommes agréables à Dieu par la foi et non par les œuvres. (Ephésiens 2 :8).
Ainsi, Samuel était agréable à Dieu par la foi. Aucun homme consacré ne peut briller sur la terre sans la foi.
Avant de toucher à la foi de Samuel par rapport au point de vue de l’auteur de l’épitre aux Hébreux, posons-nous, en guise d’introduction, cette question: « Qu’est-ce que la foi ? ».
Avant de répondre à cette question, sachons qu’il existe deux types de foi : La foi naturelle et la foi surnaturelle.
- La foi naturelle est raisonnable, logique, mais n’opère pas des miracles ;
- La foi surnaturelle par contre est celle qui est assise sur l’alliance et est déraisonnable, mais qui ouvre des portes de l’impossible et produit des miracles. Elle n’est pas assise sur un contrat professionnel, mais sur l’alliance. Elle regarde au passé et revient dans le présent pour réclamer les bénéfices.
C’est de cette foi (surnaturelle) que nous parlons.
La Bible (Louis Ségond) définit la foi dans Hébreux 11 :1 comme : « une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ».
La version Anglaise (King James) décrit la foi comme une substance des choses qu’on espère … Une substance est toute matière dont une chose est formée.
Ceci pour nous dire que la foi est tangible, palpable (Hébreux 11 :3).
A titre illustratif, l’oranger a pour substance la graine d’une orange ; un homme à qui Dieu a donné un champ d’orangers sans lui donner les graines. Il n’a pas encore les oranges mais il a les graines (la substance).
Dieu a créé des choses invisibles et visibles ; tout ce que nous n’avons pas encore vu, existe dans l’invisible et au moment opportun, il y aura un transfert, un mouvement de l’invisible vers le visible. C’est l’invisible qui gouverne le visible.
Si l’invisible crée le visible, un enfant de Dieu ne doit pas s’accrocher au visible plutôt saisir l’invisible.
Pour l’auteur de l’épitre aux hébreux, c’est la parole de Dieu qui a créé le monde, et c’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été créé par la parole de Dieu qui n’est pas visible. Ce que nous devons saisir c’est la parole de Dieu qui amène à l’existence ce qui n’existait pas.
La substance qui a amené le monde à l’existence est la Parole de Dieu qui est tangible et a engendré des choses visibles (Esaïe 55 : 10-11).
La parole de Dieu accomplit sa volonté et sa volonté est que nous prospérions à tous égards en ayant la substance à l’origine.
Luc 5 : 4-6, nous montre Pierre et ses compagnons qui avaient pêché toute la nuit sans rien prendre. Ayant obéi à la parole de Jésus (la substance), ils prirent une grande quantité des poissons et leur filet se rompait.
Celui qui saisit la parole de Dieu est capable de saisir les poissons qui lui ont échappé toute la nuit.
Parfois, c’est le manque de foi qui fait que nous demeurions dans notre situation de misère. Saisissons la parole de Dieu qui est capable de tout changer.
Pour celui qui saisit la substance, c’est une question de temps car la substance que nous avons est la meilleure et ne pourrit jamais.
La foi est la substance qui s’accumule par la parole et se libère par la parole (Romains 10 :17). Plus nous entendons la parole de Dieu, plus la substance s’accumule en nous.
Plus nous l’accumulons, plus elle nous prépare à libérer la foi pour que ce qui est invisible devienne visible (Actes 14 : 8-10).