Eben-ezer : la puissance du cri de l’adopté

CULTE DOMINICAL DU 22 SEPTEMBRE 2024

Être agréable à Dieu  

1 Samuel 2 : 21-26 ; Actes 10 : 34-35 ; Matthieu 5 : 6

Pamphile VUNDA, pasteur

 

Dans nos précédents messages, nous avons dit que Samuel était né dans un contexte où régnait l’anarchie en Israël. Pourquoi Dieu le consacre-t-il pendant cette période ? c’est pour signifier que la solution pour un pays qui vit dans l’anarchie ne peut venir des hommes mais de Dieu. Il en est de même pour nous, enfant de Dieu ; ce n’est pas en vain que nous soyons nés dans un pays, dans une famille où règne le désordre, c’est pour que l’organisation, l’ordre vienne par nous.

Samuel, quoique né dans ce contexte, n’a pas été influencé par le comportement des enfants d’Eli. Il y a possibilité que nous aussi, fassions la différence, que nous influencions notre entourage. La dépravation n’est pas une fatalité, c’est un système qui peut être changé.  Samuel est venu fonder une société où règnent l’ordre et la justice, une justice qui doit se pratiquer envers nos semblables.

 

L’histoire de Samuel nous enseigne donc comment un homme consacré à Dieu peut briller sur la terre. La solution pour un pays qui marche dans l’anarchie passe par un homme consacré.

 

La consécration est le fait d’être mis à part, séparé pour servir Dieu. Celui qui est appelé à briller, avions nous dit, doit passer par plusieurs étapes (voir la pyramide de maturation), notamment « être agréable à Dieu et aux hommes » Actes 10:34-35.

 

Un homme qui est agréable à Dieu est un homme qui marche dans la crainte de Dieu et qui pratique la justice.

 

La crainte de Dieu n’est pas la peur de Dieu, mais plutôt le respect et l’honneur que nous devons manifester envers lui ; c’est avoir la haine du mal.

 

Celui qui veut être agréable à Dieu doit pratiquer aussi la justice

 

Quel est alors la récompense de l’homme qui pratique la justice ?

 

Dans Matthieu 5:6 il est écrit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! »

 

En analysant cette déclaration de Jésus, nous remarquons qu’elle commence par le mot « Heureux ». Heureux fait allusion au bonheur de l’homme.

 

Jésus ne nous demande pas de chercher premièrement le bonheur de l’homme mais la satisfaction par la justice. Une fois la justice satisfaite, l’homme se rassasie. La justice doit être quelque chose qui ronge nos cœurs jusqu’à ce que nous la pratiquions. Cette pratique ne doit pas être comme celle des Pharisiens pour être vu des hommes (Mathieu 6:1).

 

La récompense de ceux qui pratiquent la justice c’est qu’ils seront rassasiés, Jésus dressera devant eux une table (Psaumes 23 : 1-6).

 

La marche dans la justice n’est pas facile mais elle produit du bien pour nous. Le bonheur et la grâce accompagneront toujours celui qui marche dans la justice ; ces bonheur et grâce ne seront pas une requête.

 

C’est une perte du temps de chercher le bonheur, il suffit seulement de pratiquer la justice pour que nous le vivions sans moindre effort. Celui qui sème la justice a un salaire véritable et Dieu bénit la demeure des justes (Proverbes 11 : 18 ; 3 : 33).

 

Soyons donc constants dans la pratique de la justice car Dieu veille sur la vie des justes et aucun mal ne peut leur arriver (Proverbes 12 : 21).

 

Lorsque nous ne pratiquons pas la justice, nous sommes dans l’injustice et celle-ci engendre le déluge.

 

Nos pays, nos familles sombrent parce que nous pratiquons la justice sur la forme mais au fond, il n’y a rien de juste.

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