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CULTE DOMINICAL DU 11 AOUT 2024

Etre agréable à Dieu et aux hommes

1 Samuel 2 : 21-26

Pamphile VUNDA, Pasteur.

 

Comment être agréable à Dieu ?

L’Apôtre Pierre y a répondu dans les Actes 10 : 34-35. Etre agréable à Dieu c’est craindre Dieu et pratiquer la justice. Dieu ne fait acception de personne, il n’est pas partial et ne juge pas selon l’apparence. Celui qui est agréable à Dieu a du prix à ses yeux (Esaïe 43 : 4).

Cherchons à lui être agréable et il saura ce qu’il faut faire pour notre bien.

 

Etre agréable à Dieu ne veut nullement dire être régulier au temple, faire beaucoup d’années dans le service de Dieu, ni donner plus que les autres pour son œuvre ; c’est au contraire craindre Dieu et pratiquer la justice.

Etre agréable à Dieu c’est lui plaire, être apprécié de lui, afin de gagner sa faveur.

 

Pierre donne ces deux conditions pour plaire à Dieu : le craindre et pratiquer la justice.

 

La crainte de Dieu, avions-nous dit, n’a rien avoir avec l’apparence, l’attitude extérieure ou physique qu’on peut afficher devant les hommes, c’est l’honneur et le respect que nous devons donner à Dieu qui est notre Père.

Nous l’appelons certes, Père ; mais où est l’honneur que nous lui donnons ?

 

  1. La pratique de la justice

 

Il ne s’agit pas ici d’une justice théorique ou des règles sur papier mais d’une justice pratique. Il ne s’agit pas non plus de connaître un certain nombre des principes, des lois. Pratiquer la justice, c’est l’exercer régulièrement, quotidiennement, la vivre.

 

L’histoire de Samuel nous montre comment un homme consacré à Dieu peut briller. Anne n’avait point d’enfants et dans quel contexte Dieu lui donna Samuel ?

Samuel était né à l’époque des juges en Israël.

En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon ; une période caractérisée par le désordre, l’anarchie (Juges 21 : 25).

C’est dans ce contexte que Dieu suscita Samuel pour remettre de l’ordre, là où les fils d’Eli ont semé le désordre, apporter la lumière et le changement dans le pays.

Nous, enfants de Dieu, ne sommes pas dans le monde pour nous accommoder à celui-ci mais pour apporter la lumière et le changement.

 

La justice élève une nation dit-on ; il ne s’agit pas ici d’un pouvoir organisé par l’Etat mais d’une justice que chacun doit pratiquer. Nous sommes appelés à briller par la justice et non dans la malhonnêteté ni dans la magouille.

Il est possible que nous brillions en étant justes devant Dieu. Les enfants de Dieu devraient revoir leur façon de vivre la vie chrétienne.

Pratiquer la justice est une affaire de caractère. Dieu préfère la pratique de la justice et de l’équité que les sacrifices (Proverbes 21 : 3). L’obéissance à sa parole vaut mieux que les sacrifices (1 Samuel 15 : 22).

Donc, la pratique de la justice n’est rien d’autre que l’obéissance à la parole de Dieu ; c’est une joie pour le juste de pratiquer la justice (Proverbes 21 : 15).

 

Le mot grec traduit par justice est DIKAIOSUNE qui a deux sens :

  • Au sens large, l’état de celui qui est comme il doit être ;
  • Au sens strict, l’état de celui qui donne à chacun ce qui lui est dû.

 

A chacun de se poser la question : « suis-je comme je dois être devant Dieu ? Est-ce que je donne à chacun ce qui lui est dû ? ».

N’arrachons pas de force ce qui ne nous appartient pas ; nous ne sommes pas obligés de recourir aux pratiques injustes pour briller.

Nous vivons dans un monde ou les valeurs morales sont inversées. Sommes-nous justes envers nous-mêmes et envers les autres ?

C’est la justice de chacun de nous qui fera que la société soit bien organisée et brille. Si nous ne pratiquons pas la justice, nous toucherons à ce qui ne nous appartient pas.

 

Le tribalisme est une forme d’injustice (Actes 10 : 28) malheureusement, nous le rencontrons même dans nos églises ; avec Jésus, il n’y a plus des barrières de tribu.

Nous devons briller comme des hommes consacrés car ceux-ci ne pratiquent pas l’injustice.

Pour Dieu, le Seigneur Jésus-Christ a besoin des disciples pour bâtir une nouvelle société.

 

Les juifs étaient remplis d’orgueil et se croyaient une classe supérieure du fait que la promesse « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 : 3) fut faite à leur ancêtre Abraham. Ils se croyaient être les seuls bénéficiaires de la grâce de Dieu au point d’exclure et discriminer les autres.

L’apôtre Pierre, qui voulut exclure Corneille de la grâce de Dieu juste parce qu’il était étranger à la nation juive (païen), a appris de Dieu une nouvelle leçon que le Seigneur était en train d’étendre les limites de son royaume (Actes 10 : 26-28).

Que les disciples du Christ aient la vision du Seigneur pour ne pas exclure les autres.

 

L’apôtre Pierre n’a pas parlé de la justice au hasard ; il s’est souvenu de l’enseignement de son Maître, Jésus, dans Matthieu 5 : 1-2, 6 : « … heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! ».

Pour les disciples de Jésus, la pratique de la justice doit être primordiale, un désir intense qui brûle dans nos cœurs pour faire rayonner la nature divine qui est en nous.

Il n’y a pas des bénédictions efficaces sans la base d’une justice. Matthieu 6 : 33 ne nous dit-il pas de chercher premièrement le royaume et la justice de Dieu ?

 

Si nous sommes enfants de Dieu et voulons lui être agréables, pratiquons la justice !

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