CULTE DOMINICAL DU 23 AVRIL 2023
Grandir et continuer à grandir malgré tout
1 Samuel 2 : 21-26 ; Luc 2 : 40-52 ; Galates 4 : 1-2
Frère Pamphile VUNDA, Pasteur
Dans ce sous thème, nous avons appris que grandir et continuer à grandir est une exigence divine, et celle-ci passe par trois aspects : la valeur d’une graine semée à Silo, grandir pour une grande utilité sociale et les trois dimensions de la croissance d’un adopté.
De Luc 2 : 40 et 52, nous retenons les trois dimensions de la croissance de Jésus dans son côté humain : Sagesse, stature et grâce. Dieu nous a sauvés du monde pour que nous soyons transformés et devenions comme Jésus (2 Corinthiens 3 : 18). Lorsque nous venons à Jésus, nous devons travailler chaque jour pour lui ressembler.
Comment cette croissance à trois dimensions de Christ peut-elle être possible dans notre vie ? ou encore quel est le principe qui peut faire que nous ressemblions à Jésus dans ces trois dimensions ? si quelqu’un est en Christ, il devient une nouvelle créature, nous dit la Bible dans 2 Corinthiens 5 : 17, qui nous rappelle le début de la foi de tout enfant de Dieu.
Tout ce que Dieu fait commence petit et finit grand. La nouvelle naissance en Jésus commence petit mais dans cette petite dimension ; Dieu met en nous des potentialités surnaturelles qui nous permettent de sortir des situations difficiles (Ephésiens 1 : 3-6).
De ce fait, nous avons l’autorité de changer les choses partout où nous passons, d’amener ainsi la différence comme Joseph le fit. Certes, ces potentialités sont en nous par la nouvelle naissance, mais leur utilisation dépend de la maturité (Galates 4 : 1-2).
La jalousie et les disputes sont des symptômes de l’immaturité (1 Corinthiens 3 : 2-3).
Lorsqu’un chrétien est enfant, il est vulnérable et ne se distingue en rien d’un païen. En atteignant la maturité par les potentialités qui sont en lui, l’enfant de Dieu peut prendre le vol comme l’aigle. (Esaïe 40 : 31-32). C’est cette présence de Jésus en nous qui nous le permet car Dieu ne nous a pas fixé une limite à monter plus haut.
Comment devenir cet aigle-là, capable de résoudre des problèmes ? L’apôtre Paul y répond dans Galates 4 : 19. Il faut que Christ en nous grandisse, que cette nouvelle création croisse en stature, en sagesse et en grâce à son image.
Dans Matthieu 17 : 16-17, il nous est présenté Jésus reprochant à ses disciples leur incrédulité. Ceci pour nous démontrer combien Dieu tient à ce que nous grandissions (Hébreux 5 :12-13).
Analysons, tour à tour, ces trois dimensions de la croissance : stature, sagesse et grâce.
- Croître en sagesse
La sagesse n’est rien d’autre que la mise en pratique de la connaissance. C’est une chose de l’avoir et une autre de la mettre en pratique. Un homme peut être intelligent et manquer de sagesse. La sagesse crée les choses qui durent et qui demeurent.
Sagesse, clé d’un véritable leadership, clé du bonheur.
Dans 1 Samuel 2 : 21-26, les fils d’Eli avaient de la connaissance de Deutéronome 18 : 3 quoiqu’ils se conduisaient dans la perversité. Les crises dans nos sociétés s’expliquent par le manque de sagesse, manque de la mise en pratique de la connaissance.
Cette mise en pratique passe par l’éthique, les règles morales et c’est notre manière d’agir après l’accumulation de connaissances qui déterminera si nous avons de la sagesse ou pas.
Nous sommes dans un monde où les paroles abondent sans être suivies de leur mise en application.
Jésus interpellait vivement les scribes et les pharisiens à ce sujet.
Comment grandir et continuer à grandir dans un milieu rongé par l’immoralité si l’on manque de sagesse ?
Dans la maison de Dieu, Samuel nous apprend que tout celui qui y entre (Silo) trouve devant lui deux choses :
- Une fourchette à trois dents fabriquée par les fils d’Eli et
- Un éphod, habit sacerdotal.
La fourchette à trois dents n’a point égard au bien-être de l’autre, car elle permet de ramener à soi la plus grande part au point de susciter la colère de Dieu et amener à la mort. Par contre l’éphod nous permet de discerner le jugement de Dieu conformément à ses instructions.
C’est à nous de faire le choix entre les deux.
Dieu nous appelle à grandir en sagesse, savoir comment agir avec efficacité et efficience par rapport aux potentialités qui sont en nous. Cette sagesse se demande à Dieu et s’obtient par la prière. C’est ainsi que nous volerons comme l’aigle car Christ a déposé des potentiels surnaturels en nous ; mais si quelqu’un manque de la sagesse, qu’il la demande à Dieu (Jacques 1 : 5).