CULTE DOMINICAL DU 05 MARS 2023
Grandir et continuer à grandir malgré tout
1 Samuel 2 : 21-26 ; Luc 2 : 42-52 ; Galate 4 : 1-2
Frère Pamphile VUNDA, pasteur
La croissance est un processus décidé par Dieu auquel il soumet tous les êtres vivants.
Jésus est le modèle parfait de la soumission ; même s’il pouvait étonner les docteurs de la loi, il ne se croyait pas déjà arrivé.
Après le temps du processus, nous analysons aujourd’hui, notre deuxième point, la soumission de l’adopté.
- La soumission de l’adopté
La soumission, du latin submitere, signifie mettre sous, être sous les ordres de.
Ce terme indique l’action de celui qui se soumet, qui s’abaisse volontairement. C’est aussi le fait d’accepter volontairement une position, un rôle, une place, une tâche (Ephésiens 5 : 22); la soumission n’a rien avoir avec l’esclavage. Elle est une réponse à l’amour donné et marche avec l’humilité.
Le texte de Galates 4 :1-2, contient le gros secret de la vie d’un enfant de Dieu. Tout le devenir de ce dernier se trouve caché dans le mot « sous ».
Trop souvent, les grandes choses que nous demandons à Dieu ne se trouvent pas dans les jeûnes et prières, mais dans l’observance et le respect de ce petit mot.
Nous négligeons souvent les détails, or Dieu marche avec.
Malheureusement, l’homme ne supporte pas le fait d’être sous un autre homme ; l’exemple de Lucifer dans Esaïe 14 : 12-15 l’illustre bien.
Nous sommes prêts à nous soumettre à de longues chaines de jeûnes et prières au moment où Dieu nous veut dans l’observation d’une petite recommandation de sa part. Dieu a établi l’ordre pour que tous nous y soyons soumis. Apprenons à être sous des tuteurs !
Pour le père, l’on ne peut pas devenir maitre de tout demain, sans passer par l’école de soumission aujourd’hui. La soumission façonne, en grande partie, le caractère de celui qui sera maitre demain.
Celui qui veut que les autres lui soient soumis demain, doit apprendre à se soumettre aujourd’hui.
Samuel, l’adopté, nous apprend qu’à l’école de la soumission, Dieu nous place de fois, à côté d’un maitre qui n’a pas ce que nous avons pour travailler notre caractère. Cela passe obligatoirement par notre capacité de nous soumettre (1 Samuel 3 : 1-10).
Certes, Samuel avait ce qui était rare, mais ne pouvait pas profiter des yeux troubles de son maitre pour prendre sa place.
La vraie soumission d’un disciple envers son maitre n’est pas celle que l’on manifeste en sa présence, mais celle manifestée en son absence. Combien de rebelles n’avons-nous pas dans nos églises ! Méfions-nous de cette soumission de facette.
Par son manque de soumission envers son maitre, Guéhazi est devenu héritier de la lèpre de Naaman, lui qui était préparé pour être héritier du sacerdoce en Israël. Combien n’ont-ils pas dévié la trajectoire à cause d’une petite insoumission ! 2 Rois 5 : 9s.
Dieu nous a préparés à un sacerdoce qui nous attend demain ; alors soyons obéissants pour ne pas être victimes de la lèpre de Naaman.
La soumission est la clé qui nous introduit dans ce qui est rare (promotion, travail, succès, guérison…)
Qui ignore ce qu’était Eli, le sacrificateur ? Cependant Dieu passa par lui pour parler à Samuel.
Pour dire, que Dieu peut passer par un « Eli » pour nous accorder ce que nous lui demandons. Libérons-nous donc de toute forme de rébellion.
Joseph a accepté de passer par la maison de Potiphar (sous Potiphar) pour être un grand plus tard (sur Potiphar). Pierre nous exhorte dans ce sens, d’être soumis non pas aux coutumes, mais à tout ce que Dieu a approuvé, c’est ça aussi le repos.
Par quoi se justifie le choix d’Elisée par Dieu pour succéder à Elie ? Autrement, comment comprendre qu’un chef d’entreprise d’hier habillé en manteau de pourpre, devienne serviteur d’un autre homme habillé en peau de chameau. La double portion est dans le manteau de chameau et non dans celui en pourpre. Il est plus facile à un homme de se soumettre à celui qui a plus ; mais le contraire n’est pas fréquent. Et, Dieu nous fait passer par cette voie pour travailler notre caractère chrétien. La soumission d’Elisée à Elie lui a ouvert la porte à la double portion de son onction.
De la crèche à la croix, Jésus avait conscience de sa divinité cependant, sa plénitude de la divinité ne l’avait jamais empêché de manifester sa soumission totale à Joseph et Marie, Luc 2 : 41-52. Et tout lui est soumis aujourd’hui.
Qu’avons-nous comme grandeur et puissance pour ne pas nous soumettre aux hommes que Dieu a placés devant nous ? Hébreux 13 :17.
L’insoumission ne paye pas ; la soumission, elle, nous ouvre des portes.