CULTE DOMINICAL DU 24 SEPTEMBRE 2023
GRANDIR ET CONTUNUER A GRANDIR MALGRE TOUT
1 Samuel 2 : 21-26 ; Luc 2 : 52
Pamphile VUNDA, Pasteur
Luc, parlant de la croissance de Jésus-Christ, dit qu’il croissait en sagesse, en stature et en grâce.
Après l’analyse de grandir en sagesse et en stature, parlons aujourd’hui de grandir en grâce.
3. Grandir en grâce
Par la grâce, nous pouvons comprendre la faveur imméritée de Dieu. Cette définition est celle connue de tous. Cependant, Jean 1 : 17 nous révèle un autre sens du mot « grâce » au-delà d’une simple faveur imméritée. Jean, dans ce passage, parle de deux régimes qui ont règlementé les rapports entre les hommes sur terre : la loi, par Moise et la grâce, par Jésus-Christ.
Ainsi, Matthieu 19 : 16-22 nous fait comprendre le sens de la loi. Dans ce passage, Jésus-Christ voulait dire à ce jeune homme que ce n’est pas par la loi qu’il hériterait la vie éternelle, mais par la grâce.
La grâce est une nouvelle dispensation, un régime nouveau qui est venu mettre fin à la loi qui rendait l’homme triste et ne permettait pas son épanouissement. Ainsi, aucun homme ne peut satisfaire aux exigences de la loi pour être sauvé.
Au-delà de tout ce que l’homme a (la beauté, l’intelligence, la richesse, les relations…), il y a la grâce de Dieu. Il doit plus compter sur la grâce de Dieu que toutes ces choses.
La grâce de Dieu est le seul régime par lequel Dieu décide d’entrer gratuitement dans l’homme, afin de lui donner les capacités divines pour produire des choses extraordinaires.
Entretenons des bonnes relations avec les autres, aimons Dieu mais comptons plus sur sa grâce.
Les choses de Dieu ne se méritent pas, nous ne les obtenons que par sa grâce.
Dans la loi, c’est l’homme qui fait mais dans la grâce, c’est Dieu qui fait pour l’homme ce que ce dernier n’est pas capable de faire par ses propres efforts.
Dans Jean 5 : 2-9, nous voyons cet homme malade depuis 38 ans dont la guérison était soumise à une loi (se jeter dans la piscine quand l’eau est agitée après l’ange), changer de régime par le passage de Jésus. Celui-ci fut guéri non par la loi, mais par la grâce ; Jésus lui dit simplement « prend ton lit et marche ».
Quand le régime change, ne restons pas dans l’ancien régime car notre bonheur dépend désormais du nouveau régime.
Vu la mauvaise manière de vivre des fils du sacrificateur Eli, la prudence pour Anne aurait été d’éduquer seule son fils et le déposer à Silo avec la bonne éducation reçue en famille. Une telle façon de faire attribuerait le succès du ministère de Samuel à l’éducation ainsi reçue.
La grâce est plus forte que la présence des parents. Anne décida de déposer son fils Samuel à Silo malgré l’immoralité qui régnait autour de lui. La grâce est plus forte que l’immoralité, elle a le pouvoir d’assurer une bonne éducation, même là où sévit l’immoralité.
Lâchons prise, comptons sur la grâce de Dieu !