CULTE DOMINICAL DU 24 JANVIER 2021
Frère Pamphile Vunda (Pasteur)
1 Samuel 4 : 1-11 ; 7 : 1-9 ; Esaïe 59 :1-20
Dans la vie, la plupart de cris que nous entendons sont poussés dans le cadre d’une relation entre la personne qui crie et celle vers qui le cri est lancé. Le cri est assis sur une base de relation ; autrement, nous ne crions pas vers un inconnu. Nous connaissons Dieu et Dieu nous connait. Ainsi, nous comprenons que la puissance du cri ne s’évalue ni dans l’éclat de son intonation, ni dans la langue utilisée mais plutôt dans la relation entretenue avec la personne vers qui le cri est lancé.
Trois aspects seront donc analysés par rapport à cette vérité : Un cri anéanti par le mélange dans la relation, la puissance du cri de l’adopté et la valeur de l’holocauste dans la relation avec Dieu. Le message de ce matin porte essentiellement sur le premier point.
- Un cri anéanti par le mélange dans la relation
Tout cri lancé à l’endroit d’une relation disposant des moyens d’interventions met en confiance la personne qui crie. Cependant, toute réponse contraire aux attentes de celui qui crie fait très mal et pousse à réfléchir. Et, c’est ce que Israël connut dans sa relation avec Dieu (I Samuel 4 :1- 11 ).
Sortir pour combattre l’ennemi, chose qu’Israël fit, est un acte d’encouragement. Pour sortir de l’esclavage, il y a une seule voie à prendre : COMBATTRE.
Choisir Eben-Ezer (la pierre du secours) est une assurance tout azimut pour vaincre l’ennemi. Jésus, la pierre angulaire, est notre assurance du salut.
Cette force, ce courage de faire face à l’ennemi, …que nous valent-ils en réalité si Baal, Astarté se retrouvent au milieu du peuple de Dieu ? Ces dieux se retrouvaient parmi les enfants d’Israël, d’où ces barrières devant Dieu. Baal, Astarté sont ces dieux étrangers, ces parfums étrangers nous empêchant de voir la main de Dieu nous secourir.
Le mélange !!!
Combien nous retrouvons-nous dans des mélanges ?
Qu’est ce qui se cache derrière nos apparences ?
Une piété de forme, notre attitude bien souvent. Ces cris de joie, nous les lançons, malheureusement ils sont anéantis par notre vie de mélange à tous les niveaux.
Nous cherchons les avantages de Dieu tout en prenant le chemin de la compromission.
Triste est de constater que dans l’église, ces deux branches coexistent : celle du mélange et celle de la compromission. De quelle branche es-tu ?
Bien aimé, le mélange détruit et n’apporte rien de si solide quelle que soit sa forme. Dieu hait le mélange et Dieu honore celui qui l’honore.
La laïcité d’un Etat n’entraine pas ipso facto l’œcuménisme(le mélange). Israël était tombé dans l’œcuménisme. Nous connaissons la parole de Dieu aux voix de ses serviteurs mais nous choisissons le mélange. Esaïe 59 : 1-20 nous annonce la sentence de Dieu face à ces attitudes tout en nous offrant la voie du salut, à savoir, le rédempteur Jésus-Christ.
Ôtons du milieu de nous les dieux étrangers.
Soyez bénis !