CULTE DOMINICAL DU 26 MARS 2023 (2e culte)
Luc 8 :27-39 ; Marc 5 :5, 18-20
Frère Serge NZALA
Rappelons qu’entretenir est quelque chose qui se fait sporadiquement, de temps en temps et conserver en est le point final. Il est possible d’acquérir ou d’accéder à son repos et arriver à le conserver le plus longtemps possible si et seulement si l’entretien se fait d’une manière permanente.
Après notre temps de prières, nous avons acquis une certaine gloire pour les uns et il est question de temps pour les autres.
Ainsi, la durabilité de notre repos est fonction de sa source et du respect des principes fondamentaux de son acquisition. Tout ce qui est de l’ennemi est éphémère, mais Dieu donne ce qui est durable. Anne demandait le repos, Samuel dans son cœur, Adam et Eve vivant dans le jardin d’Eden où Dieu était le seul principe de leur repos avec deux principes régissant ce cadre: l’arbre de la vie et celui de la connaissance de bien et du mal.
Pour Samson, le rasoir ne devait pas passer sur sa tête et pour la femme adultère, Jésus, la source de son repos lui dit : « vas et ne pèche plus ». Pour le fou de Gadara, aller prêcher dans le capitole était son principe fondamental entre lui et son Maitre. Comment a-t-il pu réaliser sa tâche ?
Chaque repos vient avec ses clauses et celles-ci sont divines.
Jésus n’est pas seulement le sauveur des juifs, car le plan de salut de Dieu concerne toute l’humanité quoique cela commence par les juifs. Toute autorité a toujours été accueillie par celui qui incarne l’autorité de l’entité.
Dans le cas du fou de Gadara, c’est la légion de démons qui est venu accueillir Jésus.
A son entrée dans ce monde, Jésus s’était vu aussi saluer par les autorités de son époque. Il faut des secrets pour maintenir le repos et deux réalités sont plausibles, l’acharnement du diable et l’amour exagéré du Seigneur.
- L’acharnement du diable
Par acharnement, nous entendons la fureur opiniâtre avec laquelle des animaux, ou des hommes, se battent les uns contre les autres ; une animosité qu’on a contre quelqu’un. Quand il y a acharnement, ce qu’il y a carte sous table. Bonne nouvelle pour nous, à côté de cet acharnement du diable contre nous, il y a aussi l’amour excessif de Dieu.
- L’amour excessif de Dieu.
Dieu, dans son amour excessif, fait de nous une porte de bénédiction. Dieu sait quand il peut exprimer cet amour. Il y a un temps où Dieu descend pour nous visiter. Ton repos est un grand repos et tu toucheras les nations.
Dieu descendit en Egypte pour son peuple en leur envoyant la délivrance par Moïse. Satan perdit sa légion, et c’est de la même manière que Pharaon perdit ses vaillants soldats.
Qu’est ce qui a fait que cet homme aille jusqu’au décapole ?
Deux secrets clés nous sont présentés : l’attachement au Seigneur de l’ex-fou et le service de Dieu.
a. Attachement au Seigneur
Notre sérieux dans notre attachement au Seigneur dépend de l’acharnement vécu bien avant ; et notre possibilité de conserver notre salut dépend de notre attachement à celui-ci. Cet homme de Gadara était assis auprès de Jésus, vêtu et dans son bon sens. Jésus nous met toujours dans le calme devant les tempêtes (assis). Dieu avait restitué l’honneur perdu de cet homme (vêtu) et il le fera pour nous aussi.
Il était dans son bon sens, respectabilité retrouvée et celle-ci n’est pas toujours liée à l’argent.
b. Le service du Seigneur.
Il y a des mécanismes de l’entretien. Le service que nous faisons pour le Seigneur nous sanctifie. Le service de Dieu nous amène des dons et des grâces, il nous sécurise (psaumes 105 :15) et nous préserve de bien de maux.
Pour que ton repos soit bien conservé, sers le Seigneur.
Servir Dieu n’est pas seulement le servir au temple, mais aussi partout où nous sommes censés utiliser nos dons et talents. Nous sommes tous serviteurs de Dieu. Joseph le fit en étant gouverneur, Zorobabel également dans sa fonction. Nous répondrons, un jour, de ces dons et talents devant Dieu. Servons-le à tout niveau.
Servir Dieu est une preuve de reconnaissance envers lui. Servons le Seigneur !