Lectures : Genèse 25 :1-11 ; MATTHIEU 1 :1, 17
Le fait qu’Abraham soit mort, après avoir touché seulement deux familles nombreuses de la terre (Pharaon et Abimelec) et son passage de relais à Isaac, démontre que la gestion de la bénédiction divine qu’il possédait était une affaire de générations, cela implique donc la responsabilité de chacun.
Celui qui commence n’est pas forcément celui qui doit terminer mais tous auront le même prix.
Bien-aimé, si tu commences, fais le bien sachant que ce n’est pas forcément toi qui dois terminer, alors prépare bien ton après.
Nous tous avons aimé la foi, le parcours, l’intercession, l’attachement, la soumission d’Abraham… envers Dieu ; d’autres le feraient-ils pour nous ?
Dans la gestion générationnelle de la bénédiction, il y a le facteur d’espace et de temps ; la gestion de ce facteur est complexe et contient beaucoup de risque pour les personnes qui en ont pris part.
Daniel, Pierre etc… n’ont jamais vu Abraham pourtant ils ont subi les mêmes choses qu’Abraham mais rien de cette gestion calamiteuse n’a pas pu arrêter cette bénédiction à mi-chemin. Parce que les choses ne sont pas telles que nous les connaissons et parce que la sécurité du patriarche était d’abord Dieu lui-même. C’est la raison pour laquelle ça pu traverser des générations. Ainsi, ni la fragilité humaine, ni le temps, ni rien ne peut corrompre le dessein divin.
D’après Matthieu 1 :17, nous trouvons 42 générations qui partent d’Abraham jusqu’à Jésus-Christ, des générations pressées et raffinées pour nous faire parvenir à Christ le Rédempteur. Est-ce pour autant le Christ s’arrêtera à notre génération ? Cela étant, nous ne sommes pas la première génération de la bénédiction qui nous réjouit aujourd’hui et il nous est interdit d’en être la dernière.
- Qui peut compter les douleurs d’Abraham, de Jacob, de Juda, de David… douleurs subies pour conserver la bénédiction divine ?
- Es-tu prêt à être pressé ou raffiné pour le bien des autres ?
Nous avons des souffrances, des souffrances pour produire, pour enfanter, pour accompagner la foi, elle coûte très chère, la foi.
A la charpente de génération qui devait produire le Christ, Dieu a donné deux piliers pour la soutenir du poids de la mission confiée au patriarche, Matthieu 1 :1 nous révèle qu’il s’agit de David et d’Abraham de telle sorte que ces piliers ont connu des épreuves que les autres n’ont pas vécu, ils ont dû endurer le burin de Dieu.
Voilà ce que le peuple de Dieu ne doit pas oublier : Tout ce que nous avons, en termes de foi, de sacerdoce, de chants… a coûté cher aux anciens.
Jusqu’où amènerons-nous le Christ pour les autres ?
Bien-aimé, quand quelqu’un passe par une souffrance, ne dis pas n’importe quoi car il se pourrait qu’il soit un des maillons du pilier qui doit soutenir la charpente qu’est Christ dans sa génération.