Lectures : Genèse 12 : 1-4 et 20 :1-18
Abram a reçu une grande et longue mission qui devait le conduire vers les familles de la terre, et cette mission est encore poursuivie aujourd’hui par ses descendants très nombreux dissimilés à travers le monde. La mission est grande et chacun en ce qui le concerne doit faire un pas vers les autres enfin d’accomplir la mission.
Ainsi, pour communiquer la bénédiction de son Dieu, comment Abram, le missionnaire, est-il entré dans la famille d’Abimélec ? Nous avons répondu à cette question par :
- Une bénédiction enveloppée ;
- Le Dieu de l’appelé.
- UNE BENEDICTION ENVELOPPEE
Dans la famille d’Abimélec, Abram est entré comme une bénédiction mais une bénédiction enveloppée (couverte ou cachée) car qui pouvait voir la bénédiction divine dans cet homme peureux et menteur, pourtant Abimélec fut guéri par lui. Si Abimélec ne regardait qu’à ce qu’était Abram, ce qu’Abram avait lui échapperait. Dieu force parfois des gens à être bénis par ceux qu’ils méprisent, Abram n’était qu’une enveloppe tachée mais le message à l’intérieur de lui était sans tache.
Après ce rappel sur la bénédiction enveloppée, parlons de Dieu de l’appelé.
- DIEU DE L’APPELE
Par le Dieu de l’appelé nous voulons savoir pourquoi le Dieu d’Abram avait-il proféré des sévères menaces à l’endroit d’Abimélec ? Cette question entraine une autre : Qu’est-ce qui se serait passé si Dieu avait gardé silence devant Abram qui était plongé dans un tel état (menteur, peureux) ?
L’appelé et la mission resteraient piégés jusqu’à la fin. Ce fut un mauvais jour pour Abram et c’est cela la vie chrétienne, la combinaison des rires et des pleurs. Le mauvais jour arrive dans la vie de tout homme même en ayant son Dieu. La joie de la victoire d’Abram sur les neufs rois est de loin différente de l’humiliation causée par mensonge par peur de mourir. Hélas ! Dans la mission divine, si l’appelé s’arrête Dieu prend la relève. Ainsi, ne sois pas ton propre appelé car le jour où tout tournera mal, personne ne plaidera pour toi. En agissant ainsi Dieu a interpelé à la fois son serviteur, le représentant des nations et les familles de la terre que Dieu devait bénir. Comme nous le voyons, Dieu n’a pas écrasé Abimélec et son royaume pour sauver Abram, mais pour que ce royaume soit béni à travers Abram.
Dieu n’est pas ennemi des nations, elles ont une place de choix dans sa volonté ; il se sert quelque fois des serviteurs fragilisés pour que derrière eux on voit leur Dieu. Dieu se présente mieux quand il confond les choses fortes par les choses faibles, les choses honorables à celles méprisables, et trop souvent nos moments forts ne présentent pas Dieu comme il convient.
Dieu préfère le combat du genre David et Goliath et non Saul contre Goliath, d’autant plus que quand David terrasse Goliath même les païens en parlent.
Les portes se ferment pour que la grandeur de notre Dieu soit connue des Nations.
Il arrive dans la vie qu’on fasse un choix et on le défend de toute sa force ; il arrive aussi de moment où l’on ne sait plus défendre le choix qu’on a opéré, mais ce choix se lèvera pour te défendre.
Choisis bien pour que tu sois défendu pendant les temps difficiles et ce meilleur choix, c’est Jésus-Christ de Nazareth.