A l’école d’Abdias

CULTE DOMINICAL DU 07 AVRIL 2024
1 Rois 18 : 1-16
Shekinah PHANZU

 

A l’école d’Abdias, nous y tirerons des leçons, de l’instruction…

Dans un sens figuré, nous pouvons comprendre par le mot « école », un endroit propre à former, à donner de l’expérience.

Les Saintes écritures sont pleines d’enseignements profonds pour aiguiser la foi de ceux qui plongent leurs regards en elles, Jacques 1: 25. Il n’y a aucun autre livre qui puisse mieux nous enseigner sur la foi plus que la Bible où nous trouvons les vécus des hommes et des femmes qui peuvent être des exemples à suivre pour notre génération.

Il est donc important pour nous de nous poser cette question : « Serions-nous un modèle, un exemple pour les générations futures ? ».

Qui est Abdias ?

Dans la Bible, plusieurs personnes portent le nom d’Abdias mais deux d’entre elles sont les plus connues : Abdias le prophète, auteur du livre Abdias et celui dont nous parlons dans notre message au verset 3 de 1 Rois 18 où quelques détails nous sont donnés sur sa personne.

Abdias était chef de la maison d’Achab ; il craignait l’Eternel. Après une telle présentation biblique sur sa personne, nous nous posons la question de savoir dans quel milieu Abdias vivait et œuvrait pour bénéficier d’un si haut positionnement et d’avoir un si bon témoignage, la crainte de Dieu.

Deux textes nous y répondent, 1 Rois 16 : 30-33 et 1 Rois 18 : 19. Abdias œuvrait dans un milieu où le roi était idolâtre et où les hommes avaient abandonné le Seigneur.

 

De cette réalité, nous pouvons tirer trois leçons :

 

1. Dans un milieu dépravé, hostile à la foi, il est possible à un enfant de Dieu d’être positionné et d’œuvrer.

La prospérité d’un élu de Dieu n’est pas fonction du milieu mais est attachée à Dieu qui ordonne cette prospérité. Autrement, ce n’est pas le milieu qui bénit l’homme mais c’est l’homme qui bénit le milieu. Si les hommes se battent pour être élevés, celui qui marche avec Dieu l’est par l’œuvre du Tout- Puissant, 1 Samuel 2 : 8.
Quand Dieu nous amène dans la grandeur, c’est pour que nous y demeurions. Cette dépravation autour d’Abdias était connue de tous et Abdias y était sans compromettre sa foi quoiqu’élevé en dignité. Ceci pour nous dire que c’est possible d’arriver au sommet avec Dieu sans compromettre notre foi en Dieu.

De même pour Daniel et ses compagnons, haut placés gardèrent leur foi en Dieu en Babylonie, un centre du mal (Daniel 1 : 17- 20 ; 4 : 8-9). Nous ne sommes donc pas obligés de coopérer avec le diable pour être élevés en dignité alors ne tremblons pas devant les hommes car Dieu est capable de nous placer au-dessus d’eux. Dieu est le seul qui fait trembler et que personne ne peut faire trembler.
Que tirons-nous encore de Joseph qui fut élevé en dignité par Dieu, seul, dans un pays étranger ? Nulle part dans la Bible, il nous est mentionné une école ou un milieu où Joseph fut instruit. Dieu, seul, fut son instruction, du rejeté au prisonnier en passant par l’esclave.

 

2. Un enfant de Dieu ne doit pas attacher sa crainte de Dieu aux personnes qui l’entourent mais à sa relation personnelle avec Dieu.

Abdias garda sa crainte de Dieu bien que ses contemporains abandonnèrent Dieu. Dans Genèse 6 : 1-9, Noé obtint témoignage de marcher avec Dieu dans une génération corrompue et violente. Nous remarquons aussi de ce récit d’Abdias :

 

– Qu’Abdias n’attendit point un positionnement pour craindre Dieu ; sa relation avec Dieu datait dès sa jeunesse. Aucun avantage ne peut égaler notre rencontre avec Jésus. Ainsi, ne nous accrochons pas trop aux avantages, aimons Dieu et ne repoussons pas notre engagement envers lui, une fois à notre porte.
– Que sa crainte de Dieu ne se limita pas à sa jeunesse mais l’accompagna jusqu’à son élévation en dignité.

Combien d’hommes abandonnent la foi lorsqu’ils se retrouvent haut-placés ?

– Qu’Abdias, quoique chef de la maison d’Achab, se prosterna devant Eli en le rencontrant. Il garda son respect vis-à-vis du serviteur de Dieu pour nous signifier que rien ne peut remplacer la valeur de Dieu dans sa vie. La foi est tellement précieuse que l’on ne peut pas la perdre pour des choses temporaires ; elle nous identifie au ciel.

Dieu est au-dessus de tout avantage ; par conséquent, ne l’égalons pas aux avantages.

Abdias fut un serviteur constant, ne vacillant pas devant les avantages.

Comment pouvons-nous chercher la sécurité auprès du diable pour ce que nous recevons de Dieu ? Dieu n’est-il pas en mesure de nous sécuriser lorsqu’il nous bénit ? La Bible, ne nous dit-elle pas que la bénédiction de Dieu ne s’accompagne d’aucun chagrin ? (Proverbes 10 : 22).

 

3. L’on ne peut attendre d’être visible auprès des hommes pour servir Dieu.

Même dans l’anonymat, l’on peut être un serviteur puissant. N’eut été cette parenthèse ouverte sur Abdias par Dieu, Abdias ne serait point connu de nous ; il cacha les cents prophètes de l’Eternel devant Achab, il servit Dieu (1 Rois 18 : 13).

Ceux qui servent l’Eternel en secret, Dieu ouvrira par lui-même une parenthèse pour les présenter au public.

Ainsi, continuons à servir, à prier…un jour une parenthèse nous sera ouverte par Dieu et personne ne pourra la fermer.

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