CULTE DOMINICAL DU 05 JANVIER 2025
Être agréable à Dieu et aux hommes
1 Samuel 2 : 26 ; Hébreux 11 : 6
Pamphile VUNDA, Pasteur
A titre de rappel, la grande question que nous nous sommes posée dans cette section était celle de savoir : « Comment être agréable à Dieu ? »
Pour y répondre nous avons considéré deux points de vue, celui de l’apôtre Pierre dans Actes 10 : 34-35 et celui de l’auteur de l’épitre aux Hébreux. D’après la conclusion de Pierre, ne peut être agréable à Dieu que celui qui marche dans la crainte de Dieu et qui pratique la justice.
Considérons le point de vue de l’auteur de l’épitre aux Hébreux dans Hébreux 11 : 6 « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable … ».
Mais qu’est-ce que la foi ?
La Bible (Louis Sécond) définit la foi dans Hébreux 11 :1 comme : « une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ».
La version Anglaise (King James) décrit la foi comme une substance des choses qu’on espère … Une substance est toute matière dont une chose est formée.
Ceci pour nous dire que la foi est tangible, palpable (Hébreux 11 :3).
Dieu a créé des choses invisibles et visibles ; tout ce que nous n’avons pas encore vu, existe dans l’invisible et au moment opportun, il y aura un transfert, un mouvement de l’invisible vers le visible. C’est l’invisible qui gouverne le visible.
Si l’invisible crée le visible, un enfant de Dieu ne doit pas s’accrocher au visible plutôt saisir l’invisible.
Pour l’auteur de l’épitre aux hébreux, c’est la parole de Dieu qui a créé le monde, et c’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été créé par la parole de Dieu qui n’est pas visible. Ce que nous devons saisir c’est la parole de Dieu qui amène à l’existence ce qui n’existait pas.
La substance qui a amené le monde à l’existence est la Parole de Dieu qui est tangible et a engendré des choses visibles (Esaïe 55 : 10-11).
Celui qui saisit la parole de Dieu est capable de saisir les poissons qui lui ont échappé toute la nuit.
Pour celui qui saisit la substance, c’est une question de temps car la substance que nous avons est la meilleure et ne pourrit jamais.
La foi est la substance qui s’accumule par la parole et se libère par la parole (Romains 10 :17). Plus nous entendons la parole de Dieu, plus la substance s’accumule en nous.
Plus nous l’accumulons, plus elle nous prépare à libérer la foi pour que ce qui est invisible devienne visible (Actes 14 : 8-10).
- La foi de Samuel (Hébreux 11 : 32-34)
Ce passage nous montre que la foi authentique n’est pas l’affaire d’une seule génération des hommes, d’une catégorie ou d’un type des personnes. Chaque personne peut exercer la foi et impacter sa génération. Si nous nous alignons dans la logique de ces héros ci-hauts cité dans Hébreux 11 : 32-34, nous ferons aussi des exploits comme eux. Par la foi, ils n’ont pas manqué à vaincre les adversités et c’est par leur foi qu’ils sont cités dans ce livre.
Nous avons besoin de la foi en Jésus pour impacter, transformer le monde autour de nous. Dieu a besoin des hommes de foi qui démontrent sa puissance sur la terre.
L’école de la foi nous fait faire des choses extraordinaires alors que nous sommes des hommes ordinaires. L’école de la foi produit aussi ses diplômés, des figures emblématiques à l’instar des ressortissants des grandes universités du monde. La foi ne laisse personne indifférente ni n’enfouie dans les décombres. Elle qualifie, change et distingue les hommes.
Ainsi, la foi de Samuel a beaucoup des choses à nous apprendre notamment :
- Le fondement de la foi de Samuel
- La foi de Samuel comme moteur de son action
- L’impact de la foi de Samuel pour les générations futures.
- Le fondement de la foi de Samuel
Le terme fondement désigne la base ou le support sur lequel repose quelque chose. En architecture, le fondement désigne la structure inférieure d’un bâtiment qui assure sa stabilité. Ainsi, parler du fondement de la foi de Samuel c’est chercher à découvrir la base ou le support spirituel sur lequel reposait sa foi tant vantée par l’auteur des épîtres aux Hébreux.
Rappelons-nous que l’histoire de Samuel nous enseigne comment un homme consacré à Dieu peut briller sur la terre. Il est possible que nous triomphions de ce monde (1 Jean 5:4).
Dieu a besoin des hommes de foi pour changer le monde. Souvenons-nous de nos conducteurs dans la foi, considérons ce qu’a été la fin de leur vie et imitons leurs foi (Hébreux 13 : 7). Or, l’on ne peut imiter que ce qui est solide, stable.
La dernière partie de la déclaration de Anne dans 1 Samuel 1 : 22 semble incompréhensible aux yeux des hommes du temps de Anne. Pour eux, c’est une folie de laisser son enfant dans un environnement caractérisé par la dégradation et l’immoralité.
Toutefois, nous devons savoir que les actes posés par un homme de foi et le résultat qui s’en suit dépendent de la personne qu’il a rencontrée.
Le taureau sacrifié par Anne devait assurer toute la vie de Samuel. Il n’y a que la foi qui peut nous donner accès à la grâce de Dieu par Jésus-Christ sur la croix et qui assure notre avenir, comme ce taureau sacrifié pour Samuel à Silo.
Il n’y a des meilleures choses que ce que Jésus a accompli pour nous sur la croix de Golgotha.
Il n’y a que celui qui a mangé l’agneau pascal au premier mois de l’année qui pourra demander la grâce sur le chemin. Si tu n’as pas été en contact avec la croix, la grâce ne te servira à rien.
Peut-être que les hommes du temps de Anne pouvaient poser cette question à leur sœur en disant : normalement, si l’on tient à la loi portant fonctionnement du tabernacle, Samuel devra enter dans la tente d’assignation à l’âge de 25 ans. Pourquoi le déposer à son jeune âge ? (Nombres 8 :24)
Pour les hommes, c’est une folie mais pour Dieu, c’est la sagesse qui cache sa puissance qui va révéler le héros de la foi de demain.
Il n’y a rien qui concerne l’homme que Dieu n’a pas réglé à la croix de Golgotha ; il n’y a rien que Dieu a laissé en suspens.
Ainsi, glorifions-nous de la croix de Jésus, elle doit être au centre de notre vie (Galates 6 : 14). Notre fierté doit résider dans la croix de Jésus et non sur nos avoirs.