CULTE DOMINICAL DU 22 DECEMBRE 2024 (CLÔTURE CONVENTION MISSION 24/25)
LE SALUT DANS CHAQUE MAISON
Luc 19 : 1 – 10
Benjamin MAKUKU/La Borne Macédoine Boma
Notre sous thème, le salut dans la maison de Zachée touchera trois points : le désir de voir le salut, les limites face au salut et le salut à l’intérieure de la maison.
- Le désir de voir le salut
Notre passage de base présente Jésus de passage à Jéricho, il n’avait aucun programme d’y demeurer. Là, il y avait un homme appelé Zachée qui avait besoin de Jésus, le salut.
Le salut peut être compris comme une absolue délivrance de la puissance du péché et de ses conséquences ; le salut est un kit complet qui renferme tout en son sein : pardon du péché, guérison, prospérité…
Jéricho signifie miséricorde. Si Jésus s’est arrêté à Jéricho, c’est parce qu’il y avait quelqu’un qui avait besoin de la miséricorde de Dieu. Malgré la malédiction qui pesait sur Jéricho selon Josué 6 : 26, lorsque la miséricorde de Dieu vint sur Zachée, la malédiction qui pesait sur lui tomba. La miséricorde de Dieu est comme une corde lancée dans un trou pour sortir les pécheurs de la détresse.
Quand nous recevons Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, nous recevons la bénédiction ; le bonheur et la grâce nous accompagnent tous les jours de notre vie. En Jésus-Christ, nous avons la guérison et la malédiction voire l’envoutement sont désactivées. L’un des buts du salut divin c’est de briser les malédictions générationnelles.
Le salut n’a rien avoir avec notre condition sociale ; nous pouvons avoir tout dans notre vie et le laisser pour suivre Jésus, à l’instar de Zachée qui avait la possibilité de s’accrocher à sa richesse, à son titre mais qui décida de les laisser pour voir Jésus. Divinement avertis, poussé par la Saint-Esprit, il courut et monta sur un sycomore. Ce geste prouve qu’il y avait urgence du salut pour lui. Dans la vallée de l’ombre de la mort, nous marchons car Dieu est avec nous. Mais quand il s’agit du salut qu’on a pas, il faut courir selon qu’il est dit : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs… » (Hébreux 3 : 15). Si notre titre, notre richesse ne nous donnent pas le salut, mettons-les de côté pour chercher l’auteur du salut.
Jésus connaissait Zachée par son nom, il en est de même pour nous ; si nous faisons un pas vers lui, il en fait mille vers nous, quand nous le cherchons sincèrement, il se montre à nous et vient habiter en nous.
- Les limites face au salut
Il y aura toujours des obstacles au salut mais il faut les outrepasser. Pour Zachée, l’obstacle était la foule, sa petite taille qui ne lui permettait pas de voir Jésus. Zachée a démontré que ce qu’il était physiquement ne pouvait pas l’empêcher de servir Jésus. Le sycomore est le symbole de l’humilité devant l’Eternel, de la réhabilitation, de renaissance.
Zachée s’est humilié et il a renoncé aux intérêts terrestres pour le salut. Le sycomore est l’image de Jésus selon Esaïe 53 : 2s, Jésus est notre sycomore par excellence.
- Le salut à l’intérieur de la maison (Luc 19 : 7).
La foule qui était un obstacle pour le salut de Zachée se constitua en parlement débout pour critiquer ce qui se passait à l’intérieur de sa maison ; cependant des choses sérieuses s’y passaient. Leurs injures, critiques, murmures à l’extérieur n’ont eu aucun effet sur ce qui se passait à l’intérieur.
La présence de Jésus dans la maison de Zachée lui a amené une repentance sincère ; il crut au Seigneur Jésus-Christ et le salut entra dans sa maison (Actes 16 : 31). Le salut entre à l’intérieur et produit des choses à l’extérieur. Il nous porte dans le sein d’Abraham. L’Eglise et les enfants de Dieu sont des sycomores que Dieu utilise pour le salut des âmes.