Réjouis-toi, stérile 7

CULTE DOMINICAL DU 08 DECEMBRE 2024

Esaïe 54 : 1

Maurice MWEHU, Pasteur

 

La première phrase de notre premier verset contient quatre verbes conjugués dont deux sont la solution aux problèmes présentés par les deux autres.

Nous y trouvons ainsi d’une part « Réjouis-toi stérile, toi qui n’enfantes plus » et d’autre part « Fait éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n’a plus de douleurs ».

 

Comment comprendre le sens de « Toi qui n’a plus des douleurs ? ». Ce manque de douleurs était-il positif ou négatif pour cette stérile?

Cela devrait être positif car personne n’aime la douleur. Dieu n’est pas un fou pour dire à la stérile « Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n’as pas des douleurs ! » alors que cette femme est dans la douleur.

Quelle est la valeur de cette douleur pour qu’en manquer devienne un sujet de tristesse plutôt qu’un sujet de joie ?

 

Pour la bonne compréhension, cherchons à savoir à quelle autre partie de cette phrase, le manque de douleurs est synonyme.

Le manque de douleur dans ce texte est synonyme à « toi qui n’enfantes plus ».

 

De manière générale, toutes les douleurs sont sujettes de lamentations sauf celle de la maternité qui est recherchée par chaque stérile et n’a pas de valeur devant l’enfantement.

D’après le Seigneur, la stérile qui n’avait plus des douleurs était à consoler par la douleur. Autrement dit, dans la vie, pour notre réjouissance, il y a des douleurs qui ne doivent pas nous manquer.  Les douleurs que nous éprouvons dans nos vies étant enfants de Dieu, sont celles des promesses de Dieu que nous portons en nous.

 

Si nous manquons toutes les douleurs de la vie, nous n’aurons pas de joie, de notoriété, de respectabilité, d’estime de la vie. Il n’y a pas de résultat sans douleur.

Nous voulons avoir un bébé, être stables, équilibrés, épanouies dans la vie ; aimons les douleurs qui les précèdent ! Il y a donc des douleurs qu’on ne peut pas éviter voire contourner si l’on veut se réjouir.

Le salut de peuple nombreux est une réjouissance mais pour y arriver, il y a des douleurs en avance (Genèse 50:20).

Une femme qui a la douleur d’enfantement n’abandonne pas car elle sait que l’enfant vient. De même, nous aussi n’abandonnons pas lorsque la douleur vient car derrière celle-ci c’est la réjouissance.

 

Il n’y a que ceux de la race congolaise qui cherchent des beaux endroits pour leurs photos et clips et qui ne peuvent supporter la discipline et la peine d’assainir leurs milieux. Il n’y a pas de beauté sans travail et ce qui est beau ne vient pas de soi-même.

Tout travail procure l’abondance mais les paroles en l’air ne mènent qu’à la disette. (Proverbes 14 :23).

Il est donc temps pour les églises de cesser d’endormir le peuple par des prophéties mais de les encourager au travail. Les dons et les talents que Dieu nous a donné sont là pour être fructifié.

 

En dehors de Dieu, tous les humains, y compris les hommes de Dieu, doivent passer par la douleur du travail avant d’accéder au sommet, à la gloire, à la réjouissance.

Jésus-Christ homme est l’exemple parfait car il a accepté l’humiliation et une mort honteuse, celle de la croix, résultat : Dieu l’a souverainement élevé… (Philippiens 2 : 5-11).

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