La prière de Daniel 2

CULTE DOMINICAL DU 25 AOUT 2024 (2ième Culte)

Daniel 2 : 1-28

Coco KIANGANA

 

Après la déportation, Daniel et ses compagnons se retrouvèrent à Babylone et ils devaient faire preuve de leur foi en Dieu.

Ils reçurent un avantage, celui de servir au palais royal et de manger chaque jour une portion des mets de sa table et de boire son vin, mais Daniel et ses compagnons renoncèrent à cela pour ne pas se souiller.

C’était ça le prix qu’ils ont eu à payer pour préserver et défendre leur foi.

Comme pour dire que ce qui fait l’avantage des uns ne l’est pas nécessairement pour les autres.

 

Donc, tout chrétien est appelé à payer un prix pour sa foi.

La foi et la vie chrétienne ne se mesurent pas à l’église, mais dans nos bureaux, aux lieux où nous vivons au quotidien, c’est dans ces milieux que notre attachement et notre engagement à Dieu sont mesurés.

 

Et après que le roi ait fait un rêve qui lui a compliqué la vie, il appela ses sages et ses mages,…des gens qui n’avaient rien à voir avec Dieu. Le roi fit recours à ces hommes pour trouver une solution à son problème, ce que Dieu nous interdit.

Quand nous avons un problème, faisons recours à Dieu ; cherchons Dieu plutôt que recours à la magie et aux pratiques occultes.

 

Après avoir développé ces deux précédents points, parlons aujourd’hui du troisième qui est : une prière exaucée.

 

  1. Une prière exaucée (Daniel 2:1-22)

De par la réponse des sages de Babylone aux versets 10 et 11, nous pouvons conclure que le problème du roi n’avait aucune solution terrestre comme ce fut le cas de la femme à la perte de sang dans Marc 5:25-29.

 

La Bible relève que :

– Elle passa 12 ans dans la maladie ;

– Elle a beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins. En d’autres termes, malgré la prise en charge de qualité, sans succès parce que sa situation n’a pas évolué ;

– Elle a dépensé tout ce qu’elle possédait ;

– Elle n’avait éprouvé aucun soulagement mais son état s’empirer.

Nous concluons en disant que la solution à son problème n’était pas terrestre.

 

Mais aussi, le tableau du fou de Gadara dans Marc 5:3 où la Bible conclut en disant que personne n’avait la force de le dompter.

Avec ces deux tableaux démontrés dans la Bible, nous pouvons dire que Daniel et ses compagnons furent aussi coincés face à cette situation et ne pouvaient que se référer à Dieu. Malheureusement, c’est le cas de plusieurs parmi nous aujourd’hui, qui ont des problèmes et qui ont tout tenté pour trouver satisfaction.

D’autres se posent la question en disant : nini nasali te ?

La terre n’a aucune solution pour nous.

C’était le cas du roi ; son problème n’avait rien à voir avec la terre, il fallait recourir à Dieu.

 

Ainsi, comparativement à la femme à la perte de sang et le fou de Gadara, Daniel et ses compagnons n’avaient plus que Dieu comme leur dernier secours pour avoir la vie sauve.

Si Dieu, pour défendre son nom, s’en est passé du péché du peuple, à combien plus forte raison pour ces 4 jeunes qui ont refusé de se souiller, ne défendra-t-il pas son nom ?

Dieu ne pouvait pas leur rester indifférent à cause de son grand nom.

C’est ce qui justifie même le recours de Daniel et ses compagnons à la prière.

Ils ont recouru à Dieu pour trouver solution à leur problème.

 

Bien que leur prière n’ait pas été reportée dans la Bible, cette dernière dit qu’ils sont partis supplier la miséricorde de Dieu.

L’heure n’est plus à la distraction ; que l’église du Seigneur se lève pour chercher Dieu.

Daniel et ses compagnons ont cherché Dieu sérieusement et véritablement.

Cherchons Dieu quand ça ne va pas, quand nous sommes coincés…car sans Dieu, nous mourrons.

Alors qu’ils ont exposé leur problème à Dieu, sachant que les sages et les autres occultistes avaient échoué, Dieu ne pouvait pas échoué comme les autres ; il défend toujours son honneur comme ce fut le cas d’Elie au Mont Carmel.

Notre Dieu se distingue toujours.

 

Les sages ont reconnu que seuls les dieux, dont la demeure n’est pas parmi les hommes, pouvaient résoudre ce problème.

Notre Dieu est un Dieu d’exception.

Dans leur prière, ils ont supplié Dieu.

Et pendant la nuit, Dieu révéla à Daniel le songe du roi et lui en donna l’explication.

 

Posons-nous cette question pour savoir : Qu’est-ce qui prouve à Daniel que ce que Dieu lui a montré, était vraiment le songe du roi ?

Dieu ne lui a pas seulement révélé le songe mais lui a aussi donné l’explication comme pour dire que notre Dieu ne se limite pas en chemin, quand il commence une chose, il va jusqu’au bout ; qu’il ne donne pas à moitié, qu’il ne bénit pas en partie.

Daniel fut convaincu que ce que Dieu lui a montré la nuit était bien le songe du roi. Et il alla trouver Arjoc pour lui supplier de ne pas faire périr les sages et de lui amener devant le roi (Daniel 2:24-28).

 

Daniel était fier de son Dieu et n’avait peur de rien.

Il se rendit dans le palais royal avec la révélation et l’explication du songe du roi dans son cœur et non dans des papiers de peur que la haine des hommes ne lui empêche de l’exposer.

Si les sages ont lamentablement échoué, le Dieu de Daniel n’échoue jamais.

 

Dans sa prière au verset 22, Daniel reconnut que Dieu change les temps et les circonstances.

Tout homme aspire au changement.

Et par définition, changer signifie quitter une chose pour une autre.

Plusieurs parmi nous soupirons, aspirons quitter les situations, les conditions difficiles que nous vivons.

 

Daniel a compris que seul Dieu peut faire quitter un homme d’une condition à une autre car les sages, les marabouts et les sorciers avaient échoué.

Voulons-nous que Dieu change nos situations ?

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