CULTE DOMINICAL DU 04 AOUT 2024
JOSUE 14 : 6-15
Dachi DIANA
Lorsque le Seigneur déploie son œuvre dans la vie d’une personne, c’est pour changer la vie de cette personne afin qu’elle ne demeure pas la même personne.
Chaque fois que nous lisons l’histoire de Caleb dans la Bible, il y a une phrase qui revient trop souvent : « …il a pleinement suivi la voie de l’Éternel… ».
Si le Saint-Esprit, qui est l’auteur principal de ce livre, a pu sélectionner cette phrase, c’est que celle-ci est d’une importance capitale. Et cela nous montre combien Josué, sur qui a été dite cette phrase, doit être un modèle pour nous.
Caleb est donc un modèle incontournable pour nous, enfants de Dieu. La qualité de la foi de Caleb et son obéissance envers son Dieu nous montre combien nous aussi, enfants de Dieu, pouvons faire autant pour notre Dieu.
Qui est donc ce Caleb ?
Qui était-il réellement dans le groupe qui accompagnait Moïse ou Josué ?
Quelle était sa mission ?
Nulle part dans la Bible, on cita Caleb comme étant un homme important ou un général de l’armée. Il était un homme ordinaire. Ce qui nous pousse à dire que nous n’avons pas besoin d’être importants pour marquer notre époque à l’instar de Gédéon, issue de la plus petite famille de sa tribu et qui marqua son temps (Juges 6 : 12s).
Et Dieu veut que nous marquions notre temps, que nous puissions nous lever avec cette force que nous avons car notre façon de voir notre vie n’est pas celle de Dieu.
Caleb apparut pour la première fois dans la Bible en ayant 40 ans.
Envoyé par Moïse dans cette mission d’espionnage de la terre promise, il représenta sa tribu, celle de Juda.
Il apparaît à un moment très déterminant et décisif de l’histoire des enfants d’Israël.
Alors, il décida de ne pas rater son apparition.
Plusieurs personnes ratent leur première sortie après une bonne opportunité à cause de leur mauvaise manière de faire.
Cet homme, Caleb, qui n’était ni soldat, ni serviteur de Moïse, ni général comme Josué, est pris comme modèle parce qu’il a marqué son temps.
Lors du partage des terres, Caleb devait normalement venir comme un simple représentant de la tribu de Juda.
Mais qu’est-ce qui a fait son audace pour venir réclamer une terre de manière individuelle ?
Pour répondre à cette question, deux points seront développés pour essayer de comprendre qui était Caleb :
– une mission qui change tout ;
– Caleb, un matériel didactique pour nous.
- Une mission qui change tout
Par définition, une mission est une charge donnée à quelqu’un d’accomplir une tâche définie ; c’est aussi un but à atteindre fixé par une autorité à son subordonné.
La mission engage la responsabilité de celui qui l’a donnée et elle est impérative à celui qui la reçoit.
La valeur d’une mission repose sur la valeur du donneur d’ordre de celle-ci. Plus le donneur de mission est élevé en dignité, plus la mission a de la valeur.
Et la mission de Caleb est une mission définie dans Nombre 13 : 1-3 ; c’est Dieu Lui-même qui est le donneur d’ordre en passant par Moïse. La mission paye ; mais beaucoup aiment le produit de la mission et pas la mission elle-même.
La mission de Caleb avec les 11 autres personnes, dont chacune représentait une tribu d’Israël était d’aller espionner la terre promise, savoir si c’était bel et bien le pays où coule le lait et le miel, savoir si les villes de ce pays étaient fortifiées ou ouvertes, se renseigner sur le peuple qui y habitait. Et cette mission fut exécutée pendant 40 jours.
Chacun devait la faire en sa manière et ils devraient compiler un rapport de mission qu’ils devaient présenter au donneur d’ordre à la fin.
Si les hommes qui nous envoient en mission, nous donnent les frais de mission, Dieu également nous envoie en mission et la fait suivre des frais de mission et nous devons lui rendre compte, lui faire un rapport au moment venu.
En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes en mission sur terre ; chacun doit jouer son rôle. Et tout ce que Dieu nous a donné (maison, voiture, travail, l’argent, …) constitue les frais de mission dont nous devons rendre compte.
Dans une mission, il faut marcher selon l’esprit de cette mission.
Il s’avère qu’à leur retour, lorsqu’ils devaient faire un rapport compilé, ils se divisèrent et donnèrent deux rapports : celui des 10 personnes et celui de deux personnes.
Le premier rapport, exposé devant le peuple et Moïse, fit la confirmation que le pays était bel et bien là où coule le lait et le miel ; parce que Il est un Dieu fidèle.
Cependant, ils dirent que ça ne servait à rien d’y aller parce qu’il y avait des géants qui y habitaient et qu’ils étaient comme des sauterelles à leurs yeux.
Ceci découragea, divisa et souleva le peuple.
Lorsque le Seigneur nous envoie dans une mission sur terre, nous devons très bien donner notre rapport de mission par peur de décevoir, décourager ou soulever les autres.
Le second rapport confirma aussi que le pays était bel et bien là où coulent le lait et le miel et montra au peuple que les habitants de ce pays étaient de très grande taille. Seulement, ceux-ci voyaient ces géants comme de la pâture.
Nous ne devons pas craindre les géants qui sont dans nos vies ; ils sont juste des petits obstacles que lorsque nous marchons avec Dieu, qui tomberont du jour au lendemain.
David a traité Goliath d’incirconcis qu’il pouvait écraser à tous moments parce qu’il avait de l’assurance au Dieu qui l’accompagnait (1 Samuel 17 : 26).
Ayons une pleine assurance en notre Dieu pendant la mission et que les obstacles ne nous effraient pas ; qu’ils nous donnent encore la force pour nous lever et prendre possession.
Ces hommes se dirent montons et emparons-nous de ce pays car ils savaient que le Dieu qui les avait envoyé en mission, les accompagnait pour prendre possession de ce pays parce que c’était un Dieu fidèle.
Nous comprenons de ce fait que ces hommes avaient une autre façon de voir les choses.
Quelle est notre façon de voir les choses ?
Là où les autres voyaient des échecs, eux voyaient la réussite ; là où les autres voyaient qu’ils étaient tout petits, eux se voyaient grands ; là où les autres voyaient l’impossibilité, eux voyaient la possibilité.
Rien n’est impossible à Dieu. Si les hommes ont établi des limites dans nos vies, sachons que notre Dieu est le Tout-Puissant.
Josué et Caleb avaient encore en mémoire la révélation sur la grandeur et la puissance de Dieu manifestées durant la traversée de la mer rouge.
Ce que le Seigneur a fait dans nos vies hier devrait nous pousser à croire qu’il fera encore plus.
Peu importe les obstacles, soyons confiants que notre Dieu peut tout. Il n’y a rien sur la terre qui lui semble difficile ; accrochons-nous à notre Seigneur Jésus-Christ, mettons-en lui notre confiance et il agira.
L’argument des dix autres espions était une insulte à l’égard de Dieu qui serait incapable de faire posséder un pays qu’il a déjà donné à son peuple.
L’Éternel s’irrita contre son peuple rebelle après ce témoignage et prît une grande décision à son encontre de ce peuple rebelle selon Deutéronome 1 : 35-36.
Dieu punit ce peuple rebelle en disant qu’il n’entrerait pas dans la terre promise.
Quant à Caleb qui a suivi pleinement la voie de Dieu et qui s’est attaché à la promesse de Dieu, a vu la promesse s’accomplir après 40 ans et il entra dans la terre promise.
Accrochons-nous à la promesse de notre Dieu ; ne lâchons pas.
Étant enfants de Dieu, nous avons besoin d’exécuter notre mission sans faille en nous appuyant sur Jésus-Christ et, nous entrerons dans sa félicité, nous mangerons les meilleurs fruits du pays.
Quand nous voyons Dieu accomplir ses promesses envers Caleb, nous disons qu’il est fidèle pour accomplir ses promesses dans nos vies.
Quand nous venons réclamer les promesses de Dieu devant lui, venons de manière individuelle comme le fit Caleb.
- Caleb, un matériel didactique
Un matériel didactique est un moyen maniable utilisé pour enseigner. Caleb constitue pour nous un matériel didactique.
Par la vie de Caleb, nous tirons ces quelques leçons :
– Avance quand les autres reculent
Pendant que le peuple pleurait et murmurait, voulant retourner en Egypte, Caleb et Josué étaient animés d’un autre esprit, ils voyaient comme Dieu voit. Mais le mauvais rapport a retardé les choses.
Quand les autres reculent, Caleb prend position pour Dieu au risque d’être lapidé par le peuple.
Prenons le risque pour notre Dieu et nous goûterons aux meilleurs fruits qui sont de l’autre côté.
En faisant cela, nous mettrons Dieu en première position.
Les femmes qui allaient au sépulcre du Seigneur savaient qu’il y avait une grosse pierre et se posaient la question qui va nous rouler la pierre ?
Malgré cela, elles avançaient (Marc 16 : 1-3).
Caleb pouvait dire : si à la mer rouge, Il a agi, qui sont ces petits géants pour que notre Dieu n’agisse pas ?
– Persévérer quand les autres tombent ;
Caleb s’accrocha à la promesse car il savait que tant que celle-ci demeure, il ne mourra pas.
Il pouvait se dire : le temps qui passe, n’annulera pas la promesse que Dieu m’a donnée. Que même si la promesse tardait, il pouvait l’attendre (Habacuc 2 : 3).
– Achève quand les autres fléchissent.
Caleb et Josué étaient les seuls adultes survivants qui faisaient partie de deux générations : celle qui était sortie de l’Égypte, exterminée au désert et la nouvelle génération qui était entrée dans la terre promise.
Il a été avec Moïse, puis travailla avec Josué. Il a traversé le Jourdain, conquis Jéricho et le jour où Josué arrêta le soleil et garda toute sa vigueur.
Mais il n’apparaît que lors du partage de la terre promise.
Il vint réclamer son droit et laissa un héritage important à sa descendance.
Ne lâchons pas bien-aimés, au risque de laisser à l’ennemi le progrès de toute chose.
Dieu recherche les disciples parmi les hommes et les femmes qui suivent pleinement les voies de l’Éternel qui, lorsque les autres reculent, tombent ou fléchissent, eux avancent.
Voulons-nous faire partie de cette équipe des vainqueurs ?