Notre Père qui es aux cieux 126

CULTE DOMINICAL DU 21 JUILLET 2024

MATTHIEU 6 :13

MAURICE MWEHU, Pasteur

 

Nous avons commencé à démontrer que selon l’esprit du texte, le positionnement du mot puissance entre les mots règne et gloire n’est pas un fait du hasard.

Dans ce contexte, le règne et la gloire de Dieu ont quelque chose à voir avec sa puissance qui les influence. Sans la puissance, tout règne est fade et toute gloire est vaine.

 

Veux-tu régner, veux-tu être glorieux, veux-tu du respect ? Alors, sois puissant !

C’est la puissance de Dieu qui donne du poids au règne et à la gloire de Dieu.

 

Après le règne, dans la vie courante, comment la puissance d’un homme influence-t-elle sa gloire ?

La gloire et sa recherche sont l’une des causes de la jalousie meurtrière sur la terre alors qu’au-delà de la terre, la recherche démesurée de la gloire a banni définitivement Lucifer (Satan) de la félicité du Très-Haut.

 

Tout le monde aime la gloire et la gloire est une bonne chose ; cependant, quiconque accède à la gloire s’expose à la mort, à la jalousie. Caïn tua Abel à cause de son offrande agréée par Dieu. Beaucoup d’entre nous cherche la gloire, le pouvoir, l’autorité, la réussite, les richesses… de manière démesurée et se retrouvent dans la folie dans la mort.

 

La gloire n’est pas mauvaise en soi, elle nous vient d’en haut, de Dieu. Dieu nous veut dans la gloire, il a sa propre façon de nous la donner. Nous sommes appelés à chercher la gloire selon la mesure que Dieu nous donne au risque d’être bannis de la félicité éternelle. La vraie gloire monte au milieu des meilleurs, il ne sert donc à rien d’écraser les autres pour régner.

 

Alors, qu’est-ce donc la gloire pour causer de si grands ravages ?

Les athlètes en compétition, les serviteurs à la recherche de la gloire démesurée et de reconnaissance des hommes, des hommes politiques… tous courent vers la gloire.

La gloire est définie comme une grande renommée, un renom ; elle a pour synonyme la célébrité.

 

Quant à la renommée ou le renom, il vient du verbe renommer qui signifie nommer à nouveau ; autrement, donner un nouveau nom. Un homme qui a la gloire est comme un homme qui a un double nom, qui a été nommé et renommé.

 

Comment comprendre cela alors que les plus grandes personnes de gloire n’avaient jamais changé de noms mais étaient très connus. Nous citons notamment Gédéon, Moïse, Samuel, Samson, Jaïrus… Jésus (le meilleur d’entre eux) ont été glorieux et le sont sans changer de noms.

 

Plus qu’un simple changement d’appellation, la gloire est une amplification par la puissance du nom existant.

Que dire alors de ces noms « maudits » tels que MAMPASI, MWANAMPUTU… Ce n’est pas le nom maudit, le problème ; en clair, ce n’est pas le nom qui maudit mais c’est le manque de puissance, le problème. Lorsque la puissance de Dieu est en nous, le nom peut être amplifié de cette puissance. Jaebets, nous est un exemple fort dans la Bible, dans ce sens. Il fit une prière puissante et Dieu l’exauça ; il eut de la puissance.

 

Triste est de constater que beaucoup sont à la recherche de cette puissance en soutirant des choses aux autres ou en collaborant avec des puissances obscures. Nous avons Dieu, celui à qui appartient la puissance dans tous les siècles et cette puissance qui amplifie le nom ; cette puissance devient un deuxième nom.

Ainsi, soyons puissants dans tout ce que nous faisons et la célébrité s’ensuivra car c’est la puissance qui engendre la gloire.

 

Comme les deux premiers de quatre mots, à savoir règne, puissance, gloire et amen ; la gloire aussi est attribuée exclusivement à Dieu dans tous les siècles. En dehors de Dieu, dans la vie de tout homme, la gloire à l’échelle réduite, est un résultat et non une nature. Les hommes accèdent à la gloire par des faits ; mais Dieu, lui, n’accède pas à la gloire, il est glorieux par sa nature.

 

Etant l’Eternel, la gloire de Dieu dure à perpétuité, ce qui n’est pas le cas pour celle des hommes qui est fragile et éphémère. Mais combien d’entre nous en sont conscients ! 1Pierre 1 : 24 nous exhorte à ce sujet où l’homme est comparé à l’herbe et sa gloire à la fleur. Dès que l’herbe sèche, sa fleur tombe. A nous de prendre conscience de cette réalité en gérant bien tout ce que Dieu nous donne.

 

Voyez-nous après avoir marqué un but, voyez-nous le jour du mariage, voyez-nous le jour du diplôme, voyez-nous après une promotion, voyez-nous élu à un poste prestigieux … dans quel état sommes-nous ? Qui pourrait croire la fin médiocre et humiliante de certaines célébrités politiques, artistiques, sportives… ?

L’herbe sèche et la fleur tombe !

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