L’œuvre du Tout-Puissant sur le chemin de Jéricho

DEUXIEME CULTE DOMINICAL DU 26 MAI 2024

Luc 10 : 25.

Dachi DIANA

 

En parcourant ce texte, nous pouvons nous rendre compte que ceux-là étaient dans les mêmes circonstances que nous aujourd’hui, celle de l’évangélisation. Partant du premier verset de ce texte, Jésus s’est choisi 70 disciples et les a envoyés pour la mission et après l’avoir accomplie, chacun vint lui donner le rapport. C’est pendant que ces disciples donnaient leurs rapports que survint ce docteur de la loi avec sa question à Jésus : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? ». Cette question peut être la même pour plusieurs, mais sachons que Jésus est disposé à nous répondre.

 

Cet homme en tant que docteur de la loi, était sensé connaitre.  Il posa cette question pour éprouver Jésus ou pour lui tendre un piège, oubliant qu’il était devant le Roi des rois, le créateur de toute chose.

Pour mieux cerner cette question, nous parlerons de trois points : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, la grâce au-dessus de la loi, va et toi, fais de même.

 

  1. Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho

 

Nous sommes ici en face de deux villes, Jérusalem et Jéricho. D’après certains commentateurs, ces deux villes se seraient séparées entre 29 et 40 Kilomètres l’une de l’autre. Jérusalem est une ville élevée de 780 mètres d’altitude par contre, Jéricho est une ville basse située à 300 kilomètres au-dessous du niveau de la mer. Jérusalem est le symbole de la paix, de la grâce de Dieu alors que Jéricho était une ville maudite, à la lumière de Josué 6 : 8-9. Jéricho ressemblait à notre monde d’aujourd’hui caractérisé par le manque d’amour et l’inversion des valeurs.

 

Malgré tous les avantages que Jérusalem offrait à cet homme du verset 30 de notre texte, il se résolut de quitter et de s’engager sur le chemin de Jéricho. Il en est de même pour la plupart d’entre nous qui, malgré la vie que Jésus nous a donnée, nous nous sommes engagés volontairement sur le chemin de la perdition, du péché.

Cet homme se corrompait au fur et à mesure qu’il descendait à Jéricho et sa vie se dégradait. Ceci pour nous dire que quand nous décidons d’abandonner Christ, nous devons nous attendre à ces conséquences.

 

Nous sommes tous guettés par le chemin de Jéricho (péché) et personne n’en est épargnée. Le monde autour de nous est rempli de péchés et plus que nous péchons, plus notre vie spirituelle se dégrade. Gardons toujours à l’esprit que nous ne vivons pas pour nous-mêmes, mais pour Dieu. Cet homme est le type d’hommes qui ont la connaissance de Dieu, mais insatisfaits de la vie du royaume, de ce que celui-ci leur offre et eux veulent goûter au monde.

 

En descendant de Jérusalem pour Jéricho, il tomba entre les mains des brigands ; incapable de se défendre seul, il fut dépouillé de tout et frappé à mort. C’est ce qui peut nous arriver lorsque nous marchons selon notre volonté plutôt qu’à celle de Dieu.

 

Dieu permet certaines choses dans nos vies pour que nous revenions à la raison. Dieu nous laisse le libre arbitre, mais sachons qu’il amènera toutes choses en jugement (Ecclésiaste 12 :3s).

Que des familles détruites par le diable, qui leur a volé l’amour, la paix, la joie, la santé !

 

Le projet de société du diable est celui de nous appauvrir, nous opprimer, nous détruire (Jean 10 :10). ; malheureusement, nombreux sont ceux qui adhèrent à ce projet, connaissant la conséquence qui les attend.

Jusques à quand continuerons-nous de courir derrière les sollicitations du diable ? Conformons-nous aux principes divins, c’est en cela que nous vivrons la main de Dieu.

 

  1. La grâce au-dessus de la loi.

 

Comme notre texte l’indique, cet homme tomba aux mains des brigands qui le dépouillèrent de tout, le chargèrent des coups et l’abandonnèrent presque mourant ; heureusement, ils ne lui ont pas ôté la vie. Ceci peut être aussi notre cas, l’ennemi est passé et nous a mis à genoux, mais la bonne nouvelle est que tant que nous vivons encore, il y a de l’espérance (Ecclésiaste 9 :4).

Quelque chose d’étrange se passa avec l’arrivée à tour de rôle de ce groupe des personnes :

 

  • Le lévite qui arriva, vit cet homme, sans force, abandonné à son triste sort et passa ;
  • Le sacrificateur, son frère de Jérusalem en fit de même. Ceci veut dire que si nous attendons le secours des hommes, nous serons déçus ;
  • Un samaritain, voyageur qui s’arrêta, ému de compassion, descendit de sa monture, l’approcha et lui donna un premier soin, avant de l’amener à l’hôtellerie. L’Eternel est celui qui vient donner les premiers soins aux délaissés.

 

Ce samaritain résolut de ne pas y laisser cet homme pour empêcher qu’un autre groupe des brigands ne vienne l’achever. Après lui avoir administré les premiers soins, il le fit monter sur sa monture et l’amena dans l’hôtellerie.

 

Il remit à l’hôte en outre deux deniers pour sa prise en charge et promit de lui restituer le surplus à son retour. Ce samaritain n’est rien d’autre que Jésus-Christ, seul capable de subvenir à tous nos besoins, de déverser sa grâce sur nous.

 

Le geste posé par ce samaritain démontre que la grâce est capable de tout, de récupérer, de relever…peu importe notre situation, la grâce vient tout changer dans notre vie, elle est toujours disponible pour les rejetés (Luc 4 :18).

Le Samaritain l’amena à l’hôtellerie, qui représente ici l’église, cadre où nous venons trouver solution à nos problèmes.

 

Le samaritain promit à l’hôte son retour ; ceci veut dire que Jésus revient bientôt ; ainsi, donnons-lui notre vie.

 

  1. Va et toi, fais de même.

 

En disant « Va et toi, fais de même », Jésus voulait que ce qui est dit dans Matthieu 28 :19 soit mis en pratique. N’allons pas seulement gagner des âmes, mais faisons d’elles des disciples capables d’en faire d’autres pour l’extension du royaume.

 

À quel niveau sommes-nous, quand nous considérons ces trois personnes ?

 

Peu importe le type d’homme que tu représentes, la grâce de Dieu t’est disponible ; reviens à la raison, quel que soit la distance que tu as déjà prise avec le Seigneur.

Que celui qui n’a pas quitté Jérusalem (la présence de Dieu) continue à y persévérer.

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