CULTE DOMINICAL DU 14 AVRIL 2024
Etre agréable à Dieu et aux hommes
1 Samuel 2 : 12, 22 – 26
Pamphile VUNDA, Pasteur
De notre pyramide de maturation, après servir Dieu malgré tout, travailler à côté d’un homme appelé, grandir et continuer à grandir malgré tout ; nous abordons aujourd’hui notre 4ème marche, être agréable à Dieu et aux hommes.
- Etre agréable à Dieu et aux hommes
Qu’est-ce qu’une personne agréable ?
Une personne agréable est celle avec qui on a plaisir à être, une personne qui procure un certain plaisir ou un sentiment de satisfaction. L’on parle aussi d’une œuvre agréable à regarder, un habit agréable à porter.
Agréable a pour synonyme : aimable, attentionné, courtois, plaisant, sociable…et pour antonyme : désagréable, inacceptable, inadmissible, intolérable…
Etre agréable à Dieu, c’est plaire à Dieu, être apprécié de Dieu, gagner de plus en plus la faveur de Dieu. Cette marche (étude), notre pyramide de maturation concerne les enfants de Dieu et nous poussera toujours à nous poser la question : « suis-je agréable à Dieu ? ».
L’on peut être chrétien mais désagréable à Dieu et aux hommes. Est-ce suffisant de venir au temple pour être agréable à Dieu ? Un chrétien désagréable l’est dans son caractère et cela influe sur sa relation avec Dieu.
Ce ne sont pas nos mots qui font que nous soyons agréables à Dieu. Nous notons aussi, qu’être agréable à Dieu n’est pas synonyme de la perfection.
La vie de Samuel nous enseigne comment un homme consacré à Dieu peut briller sur la terre.
De ce fait, la consécration est liée à deux éléments importants :
- Mise à part, une mise à part pour un but, une cause, servir Dieu.
Lorsque nous acceptons Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur, Dieu nous sépare du monde. De cette mise à part, Dieu veut se servir de nous complètement. Ainsi, nous sommes consacrés totalement à Dieu, toute notre vie dédiée à lui et ce, partout où nous allons.
L’exemple de Samuel qui entra dans le temple consacré, et qui devint, à la suite de temps, prophète nous interpelle fortement à ce sujet. Dieu dépose toujours quelque chose dans un homme consacré et ce dernier est appelé à briller demain. Ceci pour nous signifier que l’on n’est jamais consacré pour rester dans les oubliettes ou pour ne pas briller. Notre chrétienté d’aujourd’hui souffre faute de cette consécration.
- Dieu vient habiter en nous
Dieu vient habiter en nous, par conséquent, le lieu du culte est un lieu totalement consacré à Dieu, pour la cause totale de Dieu ainsi que tout ce qui y fait partie (Exode 25 : 8-9).
Cette 4ème marche, être agréable à Dieu et aux hommes, constitue le centre de gravité de tout le processus de maturation d’un adopté. La consécration à elle seule ne suffit pas, il faut en outre être agréable à Dieu et c’est là où beaucoup ont baissé la garde. Grand nombre de chrétiens sont consacrés avec des dons de Dieu, malheureusement sont peu brillants. Dieu est, et reste le Dieu de principes.
Dans le processus de maturation, il ne suffit pas de servir Dieu, ni d’être auprès d’un homme appelé, ni de grandir dans la maison de Dieu, faut-il encore être agréable à Dieu.
Les fils d’Eli ont aussi servi dans la maison de Dieu ; ils étaient consacrés à Dieu comme auxiliaires de leur père, souverain sacrificateur. Cependant, Dieu ne parla que d’un seul homme agréable à lui, Samuel.
Sommes-nous agréables à Dieu ? Juda, dans la Bible, n’a pas été agréable à Dieu.
Pourquoi ceux qui amorcent la marche chrétienne n’arrivent-ils pas au bout du voyage ? Quel est donc le secret de ceux qui y arrivent et l’accomplissent avec succès ?
L’Apôtre Paul, parlant aux Corinthiens, attire leur attention sur ce fait, 1 Corinthiens 10 : 1-12.
Le problème n’est pas au niveau de Dieu, mais au niveau de l’homme qui doit exécuter cette marche. Dans la vie chrétienne, Dieu marche avec ceux qui sont agréables à lui et n’a que faire de ceux qui lui sont désagréables.
Comment donc être agréable à Dieu ?
Dans cette étude, nous considérerons les réponses données par l’apôtre Pierre dans Actes 10 : 34-35, où il évoque deux éléments fondamentaux : la crainte de Dieu et la pratique de la justice.
La crainte de Dieu est en train de disparaitre de l’église et de notre monde, à entendre la manière de parler de Dieu et de son œuvre. Dieu est un Dieu de principes et ne fait acception de personnes. Celui qui craint Dieu et qui pratique la justice lui est agréable.
Nous ne pouvons pas être agréables à Dieu si nous ne marchons pas dans la crainte de Dieu. Cette crainte de Dieu est un choix à opérer et Dieu ne nous l’impose pas.
Nous remarquons que les fils d’Eli et Samuel étaient tous membres d’une même église, Siloé ; les premiers furent désagréables à Dieu et Samuel, lui, agréable à Dieu.
- Notion de la crainte de Dieu
Au sens propre et courant, la crainte signifie avoir peur, être épouvanté. Mais la crainte de Dieu n’est pas la peur de Dieu. Dieu ne fait peur à personne ; il est un Dieu d’amour et opère dans l’amour. La crainte de Dieu est donc la réponse à cet amour, c’est aussi le respect, l’honneur à Dieu.
Dans Malachie 3 : 6-7, Dieu parle aux sacrificateurs et non aux non croyants. Certes, les fils d’Eli étaient des sacrificateurs mais pervers. Jésus-Christ fait de nous un royaume de sacrificateurs pour Dieu.
La perversité est une tendance à faire le mal non pas par accident, mais par plaisir de nuire.
Ne sommes-nous pas semblables à ces fils d’Eli ? Où est la crainte de Dieu aujourd’hui ?
Celui qui craint Dieu tourne le dos au mal, Proverbes 8 : 13.
Certes la prédication, l’onction, des belles paroles sont importantes mais le caractère doit suivre. Celui qui craint l’Eternel se détourne du mal et se défait de toute chose qui est inimitié à Dieu et celui-ci lui ouvre une porte de sagesse (Psaumes 111 : 10).
Craignons Dieu, même quand tout devient difficile et n’agissons pas comme tout le monde.