2ième CULTE DOMINICAL DU 24 MARS 2024
Nombres 23 : 18 – 19
Shekinah PHANZU
Par promesse nous comprenons l’action de promettre quelque chose, un engagement qu’on prend en promettant quelque chose. Une promesse n’est pas à prendre à la légère. L’adjectif infaillible pour sa part, renvoie à ce qui ne peut tromper, qui est certain et qui ne peut manquer.
Une promesse infaillible est donc un engagement anti démagogique, sans flatterie et qui mérite qu’on y réponde à haute voix par Amen ! A une telle promesse, il y a lieu d’espérer.
La déclaration de Balaam dans notre texte de base est une vérité indéniable des écritures qui peut être vérifiée dans la vie de ceux qui ont marché avec Dieu sur la terre, à l’exemple d’Abraham, David, Paul…
La Bible ne contient pas des fables (récits imaginaires) pour juste émousser les hommes ; elle renferme au contraire des trésors énormes pour ceux qui la méditent et qui lui croient. Ce n’est pas toute personne qui porte une bible qui y découvre ces trésors, seuls ceux qui la méditent et qui croient à la parole de Dieu qui s’y trouve.
Si nous n’avons pas des preuves de la foi, de ce que nous lisons dans les Ecritures, nous sommes le plus malheureux. C’est par des preuves que la foi se solidifie.
Que retenir de ce thème ?
Pour sa bonne analyse, nous considérons tour à tour, la qualité de celui qui promet, des tentatives infructueuses et une espérance bénie.
- La qualité de celui qui promet
Dans notre texte de base, le prometteur est mis en exergue dans les propos de Balaam, qui le distingue de tous les hommes sur la terre. Cette distinction se résume dans le fait que l’homme promet en fonction du temps, car lui-même est dans le temps ; mais Dieu, lui, le fait en fonction de l’éternité.
De ce fait, Dieu est capable de prendre l’homme qui est dans le temps et l’introduire dans l’éternité pour qu’il vive ce qu’il a promis (Jean 21 : 20-22). Quand Dieu promet, il ne regarde pas le temps ; c’est plutôt l’homme qui regarde le temps à l’instar de Sarah dans (Genèse 18 : 9). Elle déclara : « …je suis vieille… ». C’est le corps qui dépend du temps mais pas la promesse de Dieu.
Dans le temps, l’homme est soumis aux lois, mais dans l’éternité, Dieu est au-dessus des lois, elles sont contrôlées et contrôlables par Dieu. Ce qui est étonnant ici c’est que cette déclaration sortit de la bouche d’un devin, pour dire que Dieu est extrêmement grand et il est adoré par ses enfants et même respecté par ceux qui lui sont rebelles. Sa grandeur n’est pas limitée à nos territoires, elle va au-delà. Sur la terre, l’homme peut recevoir des promesses de ses semblables ; ces promesses peuvent d’une manière ou d’une autre décevoir soit satisfaire partiellement, mais les promesses qui viennent de Dieu doivent constituer la base de sa vie.
Le Tout- Puissant est le seul à recevoir tout témoignage excluant toute démagogie (Josué 21 : 45). Quand Dieu promet, il l’accomplit littéralement ; il ne revient donc pas à l’homme promis de se dépouiller pour ce faire. Dieu lui- même a les moyens de se frayer les chemins pour son accomplissement.
- Des tentatives infructueuses
Ce qui nous vient de Dieu ne sera jamais décimé ou détourné par les hommes, quelles que soient leurs cruautés. Cette déclaration de Balaam est sortie de sa deuxième tentative de maudire Israël. Les multiples tentatives de Balak et Balaam n’ont fait que révéler au monde la valeur cachée d’Israël devant Dieu. La sécurité de l’homme promis et l’accomplissement de ses promesses ne sont pas garantis par des phrases, mais par la puissance de celui qui a promis. A titre d’exemple, les principaux sacrificateurs ont entendu la promesse de la résurrection de Jésus ; sachant bien que cela venait de Dieu, ils se sont donnés le luxe de surveiller la tombe, mais Dieu y dépêcha un ange du ciel pour que rien n’empêche l’accomplissement de sa promesse. De même, Dieu est disposé à envoyer ses anges pour neutraliser tout ce qui ou celui qui peut empêcher l’accomplissement de sa promesse dans notre vie. Rien ne peut tenir devant l’accomplissement de ses promesses.
Remarquons dans cette histoire de Balaam deux faits marquants :
- Israël n’était pas au courant des manœuvres de Balak et Balaam contre lui, mais Dieu était présent pour perturber leur plan. Ceci pour dire que nous n’avons pas besoin de tout maitriser autour de nous pour que nous soyons en sécurité. Si quelque chose nous échappe, elle ne le sera pas pour Dieu, car il veille sur nous par conséquent, nous devons bannir la peur.
- Israël, dans sa marche avec Dieu avait commis de choses qui l’exposaient à l’ennemi, à titre illustratif le serpent d’airain…mais Dieu prit sa défense à l’externe pour traiter avec lui à l’interne. Si Dieu se mettait à exposer chacun, personne ne tiendrait devant lui.
Notre haute sainteté ne suffit pas pour nous maintenir dans la présence de Dieu, son amour et sa grâce nous suffisent.
- Une espérance bénie
La promesse engendre l’espérance.
Dans la bible, nous trouvons beaucoup de promesses de Dieu lorsque nous lisons Deutéronome 28 : 13 (l’Eternel fera de toi la tête et non la queue) ; Josué 1 : 3 (Tout lieu où foulera la plante de votre pied, je te le donne…) ; Marc 16 : 17-18 (voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru…) ; Matthieu 28 : 20 (…voici je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde)….
Parmi ces promesses, nous retenons trois principales dont deux ont bouleversé le monde et un reste à venir.
- La venue de Jésus-Christ dans le monde pour nous réconcilier avec le Père (Genèse 3 : 15 ; Esaïe 7 :14 ;; 53 : 1- 10 ; Romains 15 : 8) ;
- La venue du Saint- Esprit (Joël 2 : 28 ; Jean 16 : 7-8 ; Actes 1 : 8 ; 2 : 32).
- Le retour de Jésus- Christ (1 Thessaloniciens 4 : 16).
Nous faisons allusion ici à l’enlèvement de l’église, une espérance bénie. Notre destination c’est le ciel et aucun exploit sur la terre ne sera mieux qu’y aller. Le seigneur vient bientôt. Comment préparons-nous pour le rencontrer ? Sommes-nous prêts à le rencontrer ?