CULTE DOMINICAL DU 24 DÉCEMBRE 2023
Mathieu 6 : 13
Maurice MWEHU, pasteur
Après avoir considéré la place du mot « car » dans cette dernière section, nous avons dernièrement entamé l’analyse de quatre importants mots dont le règne est cité en premier.
Le règne est donc défini comme la période pendant laquelle un souverain (président, Roi, monarque…) est au pouvoir.
Cette définition n’a considéré que la notion du temps et non celle de l’espace. En réalité, cette définition devrait ajouter « sur l’étendue de son territoire » Car en dehors de ses limites, les décisions de tout souverain sont nulles ; Sauf un qui es le même hier, aujourd’hui et éternellement, Jésus Christ de Nazareth. Nous devons être fier du fond du cœur de lui appartenir.
Alors notre question à l’égard de tout souverain est celle-ci » jusqu’où va ton influence pour que je te confie ma vie? » Autrement, mon existence est vaste, je ne la laisserai pas aux mains d’un être très limité.
D’après sa définition, le règne sous-entend un facteur important et indispensable à son existence réelle, ce facteur est le peuple. Le peuple est sousentendu, il n’est pas cité, il n’est pas clairement ressorti comme le souverain et la période le sont et pourtant il est le seul qui fait qu’un règne humain soit vrai.
Il peut y avoir un royaume sans roi, un pays sans président, mais pas un roi ou président sans un peuple. Le peuple est le souverain primaire, sans lui il n’y a pas de roi. Un chef qui méprise son peuple est malheureux.
Si tu veux avoir de pilier, fabrique-le mais si tu empruntes le pilier, il t’abandonnera à tout moment.
Les grandes entreprises donnent beaucoup d’importance, Beaucoup d’attention à leurs vaches laitières ; elles les nourrissent pour qu’elles deviennent robustes afin de donner du lait. Le chef à tous les niveaux qui veut voir le peuple qu’il dirige donner le meilleur de lui-même doit faire autant.
Quelle est la valeur du peuple dans les cœurs des souverains humains qui ne peuvent pas l’être sans lui ?
Pour ces souverains humains, ils regardent les hommes qui font d’eux ce qu’ils sont comme des esclaves en les piétinant et les écrasant. Entre le roi créateur et le souverain humain, qui devrait avoir le droit d’écraser les humains ? C’est l’Eternel qui les a créés. Lui, dans son amour, quand il écrase, il regrette contrairement aux souverains humains. Entretenez le peuple, nourrissez-le et il vous nourrira.
Bien-aimés, si ta vie est entre les mains d’un homme, tu es malheureux, il jouera de toi comme il veut. Si tu n’as pas Jésus, et que tu donnes ta vie à n’importe qui, il jouera de toi ; mais si tu as Jésus, et tu rencontres quelqu’un qui n’a pas Jésus et que le diable veut utiliser, tu seras intact. La bible ne déclare-t-elle pas: « ne touchez pas à mes oints ? ». Toute personne est d’abord souveraine de sa vie et doit savoir à qui la donner.
Aime Jésus plus que toute autre chose, défend-le, parle de lui atour de toi, passionne-toi pour lui et tu verras ce qu’il fera. Les hommes chercheront à t’étouffer mais l’Eternel te défendra et pourvoira à tes besoins.
Le contraire est fascinant. Comment le Très-Haut qui fut, qui es et qui restera roi à jamais et qui n’a pas besoin du peuple pour régner comment traite-t-il ses sujets, les hommes qu’il a lui-même créés ? Nous n’existons pas sans lui. Notre Dieu régnait avant qu’il n’y ait un seul vivant ; l’éternel des armées est capable de se sacrifier pour son peuple.
Celui qui n’a pas besoin de nous pour régner se soucie de nous, tandis que ceux-là qui ont besoin du peuple pour régner ne se soucient pas de lui. Les humains ne supportent pas le bien de leurs semblables, quoiqu’il en soit ainsi, Dieu peut nous bénir même au milieu des murmures à cause de son œuvre (Mathieu 20: 15).
L’œuvre du tout puissant n’est pas seulement servir Dieu, c’est aussi l’action que Dieu pose à notre faveur. Les hommes chercheront à détourner notre bénédiction mais Dieu refusera et s’imposera (Genèse 48 : 17-19).