Un premier-né qui conserve le repos acquis

CULTE DOMINICAL DU 02 AVRIL 2023

COMMENT ENTRETENIR ET CONSERVER LE REPOS ACQUIS ?

Genèse 25 : 29-34, 1 Samuel 8 : 1-7, Luc 19 : 28-38

Frère Benjamin NKENDA

 

De notre thème, nous avons abordé dans notre message du 12 mars 2023 le sous thème, un premier-né qui conserve le repos acquis ; d’où nous avons tiré deux points : les raisons qui motivent la conservation du repos acquis, et les devoirs du premier-né pour la conservation du repos acquis.

Le premier point ayant déjà été traité, aujourd’hui nous analysons le deuxième point, les devoirs du premier-né pour la conservation du repos acquis.

2. Les devoirs du premier-né pour la conservation du repos acquis.

Tout premier-né, produit de l’esprit de Dieu, a le devoir de conserver le repos non seulement par rapport à Dieu, mais aussi pour lui-même.

Le repos dont il est question de conserver ici, est d’abord invisible, spirituel et caché mais présent ; il se manifeste en termes de pouvoir de faire, de faire faire et d’empêcher de faire.

Le premier-né a des potentialités que le monde ne peut procurer.

En vendant Joseph et en prenant sa tunique, ses frères crurent que tout s’était arrêté pour lui ; alors qu’il avait des capacités spirituelles. Joseph se retrouva dans la maison de Potiphar et fit prospérer tout ce qui passait par lui car le repos (capacités spirituelles) qui était en lui changeait les choses.

Quels sont les devoirs du premier-né pour conserver le repos acquis ? Nous en citons quatre :

a. Prendre garde à ne pas tomber dans la comparaison

 

  • Dieu nous a créés individuellement et nous traite de manière particulière.

Israël perdit de vue que Dieu était leur Roi et se compara aux autres nations en demandant un Roi, et Cela leur amena Saul sur scène. La comparaison nous amène biens de maux et ce, dans tous les domaines de la vie.

Un autre exemple est celui de Pharaon dont les troupes se noyèrent dans la mer rouge en voulant traverser comme Israël qui avait Dieu comme protecteur et guide.

Ruth par contre (Ruth 1 : 15), ne tomba pas sous ce piège et elle en fut bénie.

La comparaison commence toujours par un regard. Dieu n’agit pas dans la comparaison mais dans la révélation et la conviction. La conviction et la révélation coopèrent avec les yeux intérieurs (Ephésiens 1 : 18) ; alors que la comparaison, elle, coopère avec les yeux physiques.

La femme à la perte de sang agit par conviction, elle toucha Jésus et obtint son repos.

  • Celui qui opère dans la comparaison perd l’originalité de sa race (premier-né) et bascule dans la piraterie.

 

Ne nous comparons pas aux autres car cela prive nos contemporains (race, famille…) de la qualité de la grâce de Dieu en nous (Ephésiens 4 : 4-8). Nous avons, tous, chacun une grâce particulière et nous ne devrions pas nous comparer les uns les autres, ni nous combattre car nous sommes tous unis en Jésus-Christ mais dans la diversité.

b. Ne pas se laisser dominer par des besoins nuisibles

Le premier-né ne doit pas se laisser dominer par des besoins nuisibles ; il doit les gérer avec discipline et un œil sévère. Esaü vendit son droit d’ainesse à cause de la faim et en paya le prix, perte de son droit d’ainesse. Il en fut pareil pour Adam et Eve qui perdirent la communion avec Dieu.

Jésus aussi fut tenté devant la faim dans le désert par le Diable, mais il s’en sortit victorieux.

Sachant que le monde spirituel a deux agents, Dieu et le Diable qui nous proposent des solutions face aux problèmes, à nous de savoir bien gérer nos besoins. Les besoins, nous en aurons toujours mais faisons attention à ceux qui sont nuisibles au risque de compromettre notre destinée.

c. Faire attention aux choix opérés pendant la jouissance du repos acquis

Le premier-né a l’obligation de faire un bon choix (amis, conjoint…) pendant la jouissance de son repos car le mauvais choix expose le repos. Tout choix est soutenu par une décision qui fausse parfois la jouissance du repos acquis. Samson perdit ses cheveux (repos) à cause de son choix sur Dalila ; l’enfant prodigue, lui, passa des moments de souffrances.

Il y a des hommes et des femmes Dalila et Jézabel qui seront plus attirés par notre repos, alors faisons attention.

d. Se nourrir de bonnes paroles

Face aux prières non exaucées, aux échecs, aux humiliations, au découragement…le premier-né doit se nourrir de paroles de qualités pour tenir bon comme David, Job…le firent.

En outre, en rapport avec le dimanche de rameaux, symbolisant l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem, parlons de Jésus et l’ânon.

Comment Jésus-Christ pouvait-il envoyer ses disciples pour aller prendre un ânon qui ne lui appartenait pas ? Jésus-Christ est le maitre de tout et devant les besoins du maitre, l’on obéit.

Pourquoi Jésus-Christ avait-il donné plus d’importance à l’ânon ?

L’ânon a des valeurs intrinsèques que son maitre ignorait ; notamment :

  • Il est simple, facile à monter ;
  • Il est habitué à porter les fardeaux jusqu’à la destination sans se fatiguer ;
  • Il transporte des charges même sur un terrain accidenté ;
  • Il est docile ;
  • Sa monture convenait aux hommes et aux femmes de dignité.

Une fois libéré par Jésus, l’ânon a résolu de faire deux choses : monter Jésus sur son dos, et révéler à la foule que Jésus est non seulement le Roi, mais celui qui sauve le monde du péché.

Ne laissons pas Jésus descendre de notre dos, même quand cela nous devient lourd. Amenons-le à destination : Jésus glorifié et l’ânon honoré.

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